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BlooDy_DudE | Human Instict (synopsis gore ^^ ) | 22 | 22/05/06 à 22:38 |
En suivant la tendence du texte gore [Meg] apparu il y a peu sur SE (que je conseille fortement ^^), je ne peux m'empêcher de me joindre à ce petit mouvement en balançant le début d'un synpsis de film de zombies que je suis en train d'écrire C'est pas ultra gore, mais ça gicle quand même pas mal, et je préviens, c'est assez long ^^ Voilà tout est dit !
Enjoy your reading !
Le Professeur Baum est un brillant scientifique, la quarantaine bien entamée, spécialiste du comportement humain. Il est également investit dans la recherche virale, et avec une équipe de 3 chercheurs, il a mis au point un virus capable de guérir un grand nombre de maladie et permettant le vaccin de nombreuses maladies jusqu’alors incurables, entre autre le remède au SIDA. Ce miracle est dû à une irradiation des bactéries croisées avec des anticorps humains, mais des effets secondaires sont envisageables, repoussant la diffusion du médicament.
Le docteur Baum a pourtant un secret, une maladie qui le consume lentement, il n’existe pas encore de médicament pour la soigner, mais chaque jour il doit se faire une piqûre pour ralentire considérablement, voire stopper temporairement, son évolution.
Un soir, en rentrant chez lui, le docteur se sent chancelant, sa vision se trouble, c’est la maladie, elle reprend. Difficilement, il se rend dans sa salle de bain, attrape une seringue en verre, commence à la remplire de sérum, mais il glisse dans la précipitation, lâchant la seringue à moitié remplie s’écraser au sol, se cassant en 2… C’était sa seule seringue utilisable, les autres servaient au dosage du virus et tests sur les rats. Du sang commence à couler de son nez. Plus le temps d’hésiter, il faut tenter le coup. Il fonce vers son laboratoire, le sérum en main. Il attrape une seringue va la passer sous l’eau en sachant que cela ne servait strictement à rien, mais à deux doigts de la mort, la logique est une blague de mauvais goût… Il remplit la seringue virale avec son sérum, et se pique dans le bras droit, alors que le sang coule, a présent, également de sa bouche. Le remède injecté, il titube en arrière et se laisse tomber au sol, évanoui, répandant une flaque rouge sous son crâne.
Il se réveille 2 heures plus tard. Le sang sur son visage a fini de coulé et coaguler en une pâte marron, collant a ses narines et dégoulinant de ses lèvres. Il va se nettoyer dans sa salle de bain, se regarde dans le miroir. Il est environ 5h du matin, il n’est pas fatigué.
Il se dirige vers son salon, éclairé par le feu de la cheminée et les éclairs de la tempête qui fait rage à l’extérieur. Son salon est immense, style gothique, d’une bonne quinzaine de mètres de hauteur. La lumière orangée faible venant de la cheminée donne une impression de vide, n’éclairant qu’un fauteuil, une table basse posée sur un tapis marocain, et un canapé. La chaleur du feu contraste avec la froideur de la lumière bleue qui engloutie le reste de la pièce. Baum va s’assoire sur son fauteuil (style Voltaire) et fixe longuement les flammes. Soudain, il semble pris de convulsions. Puis une douleur insupportable s’empare de ses poumons et son cœur. Il se lève, lâche un hurlement de douleur à en faire vibrer les murs. Mais il ne tient pas debout, et s’écroule à quatre pattes sur son tapis marocain. Il pense d’abord que sa maladie lui reprend, mais non, la douleur est différente, elle est viscérale. Du sang commence à s’écouler de sa poitrine, perçant au travers des pores de sa peau. Son œil gauche tombe sur les verres de ses lunettes, les entraînant au sol. Le sang se met à jaillir de sa bouche, couler par ses yeux, nez, oreilles, une tâche rouge se dessine à son entrejambe. Le sang dégouline par tous les orifices, même de sous ses ongles. Le docteur crie tellement fort que ses cordes vocales, poussées à bout craquent, et sa gorge explose. Il tombe sur son tapis, mort, en miettes, complètement asséché de toute son hémoglobine. Ses cinq litres étalés autour de lui. Tellement étalés qu’on croirait en voir au moins une quinzaine !
Trois jours passent, l’enterrement du type réuni une foule immense, la presse internationale est également présente pour les obsèques, ainsi que les présidents qui veulent se montrer aux caméras et faire bonne figure, quelques stars qui n’ont rien à foutre ici et évidemment la famille, assaillie de paparazzis et filmé sous tous les angles. Engloutie sous le flot de l’information et du voyeurisme.
Le cortège avance jusqu’au cimetière, le prêtre en tête, guidant le cercueil porté par 4 hommes en costume noir, la famille, les amis et les collègues du défunt. Tout autour, la presse, et derrière la presse, une foule immense abonde sur les trottoirs, dessinant une allée indiquant le chemin jusqu’au champ de croix, de terre et d’os… Mais quelque chose ne va pas… Les porteurs chancellent, du bruit émane du cercueil, quelque chose frappe à l’intérieur ! Le cercueil n’étant pas encore verrouillé, le couvercle commence à s’ouvrir. Une main commence à en sortir. Le cortège s’arrête. La tête du Docteur Baum sort également et regarde les visages des porteurs. Sa face est à moitié décomposée, encore dégoulinantes de sang coagulé. Le porteur avant gauche, pris de panique lâche le cercueil, qui commence à tomber à terre. Deux porteurs arrivent à se dégager, alors que celui arrière droit qui n’a rien vu n’as pas eu le temps de réagir et se retrouve le bras gauche coincé sous le lourd cercueil qui lui broie les os… Quelqu’un de la foule vient le secourir. Le cercueil en tombant au sol s’est refermé, coupant un doigt de la main droite du Docteur. Le doigt est par terre, gigote encore, comme agité de spasmes.
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