Bonjour.
C'est pas un texte qui se tient tout seul, c'est un extrait d'autre chose. J'ai besoin de critiques alors lâchez-vous.
La poupée était vautrée dans un fauteuil, un verre de whisky à la main. Je tirais doucement sur les ficelles pour qu’elle penche le verre d’un côté puis de l’autre, faisant s’entrechoquer les glaçons dans le liquide ambré.
Neil était assis par terre, le dos contre mes jambes et jouait doucement sur sa guitare un air que je ne reconnaissais pas. J’étais très consciente de la chaleur du garçon contre moi, et je me sentais bien. J’eus envie de déposer mon verre et de caresser ses cheveux blonds. La marionnettiste me laissa faire.
Il renversa la tête en arrière et me sourit pendant que je lui massais doucement le crâne. Une masse flamboyante de tendresse flamboyante s’était accumulée dans mon ventre. Je me dis que j’aimais toute les personnes présentes dans cette pièce à ce moment-là – Luce et Jonathan qui s’embrassaient en riant à voix basse à côté de moi, Arthur assis dans un divan en face qui me regardait fixement, et Neil et ses cheveux couleur paille – tous, sans exception.
J’aurais voulu les serrer dans mes bras, un à un, fort. Cette envie grandit au niveau de mon torse et de mes épaules, comme la présence en creux d’un corps ami.
Arthur tenta de se lever, perdit l’équilibre et retomba avec un bruit étouffé dans le divan. Je sentis Neil glousser sous mes doigts. Arthur réussit à se remettre sur ses pieds à sa deuxième tentative et s’avança vers nous. La pièce tanguait, il tanguait aussi et leurs tanguements conjugués s’amplifiaient plutôt que de s’annuler. Je fis détourner la tête au pantin, de peur de me rendre malade.
Il s’assit à mes pieds, à côté de Neil, murmurant quelque chose que je ne saisis pas. Je le vis poser la tête sur l’épaule de Neil. Ma première impulsion fut de déplacer ma main de la chevelure blonde vers la brune mais la marionnettiste m’en empêcha. Une demi-douzaine de remarques taquines sur la subite affection d’Arthur envers Neil me traversèrent l’esprit, mais la marionnettiste les retint toutes. C’était juste mignon. Je pouvais apprécier en silence.
Le rire de Neil m’arracha à mes réflexions. Il s’écarta un peu d’Arthur pour pouvoir le regarder et déposa sa guitare.
- Tu sais quoi, Arthur ? commença-t-il.
L’intéressé lui fit signe de continuer du menton.
Neil, sans se départir de son sourire, balbutia qu’il s’excusait si Arthur était gêné, que c’était pas son but. A côté de moi, je sentis Luce se détacher de Jonathan et tous les deux reportèrent leur attention sur notre hôte.
- Mais en fait, hésita-t-il. Enfin, j’ai bu et… et je suis un peu en manque affectif…
Je commençais à comprendre ce qu’il voulait et je me dis qu’il était assez fort de pouvoir s’exprimer ainsi sans perdre le sourire, alors qu’il était manifestement gêné. J’eus l’intuition qu’il ressentait la même tendresse étouffante que moi.
- Quoi, Neil ? l’encouragea Arthur.
- J’ai envie de t’embrasser, lâcha l’autre, tout à trac. Juste une fois, et ça veut rien dire pour moi mais t’es mignon et t’es là et est-ce que je peux t’embrasser ?
Je vis du coin de l’œil Jonathan arborer une expression partagée, quelque chose entre l’hilarité et l’étonnement. Luce me fit un clin d’œil et je ricanai.
Arthur s’était empourpré. Il est adorable, dit la marionnettiste quelque part dans mon ventre.
Il se mordit la lèvre inférieure semblant réfléchir à comment décliner l’invitation sans vexer Neil.
- Allez, embrasse-le, souffla Luce.
Arthur se tourna vers elle dans un air de supplique comique auquel elle répondit par un petit rire. Il chercha de l’aide du côté de Jonathan qui avait l’air un peu gêné.
Je décidai d’en rajouter une couche.
- Il nous a organisé une soirée géniale ! Tu peux bien l’embrasser pour ça, non ?
Arthur me jeta un regard transperçant et j’eus l’impression qu’il entendait les gloussements de la marionnettiste aussi clairement que moi. Ça eut l’air de le décider.
Il se retourna vers Neil avec un sourire amical.
- Juste une fois ?
- Juste une fois, confirma l’autre.
- Et on est amis.
- Amis, répondit-il dans un murmure.
Luce les enjoint à se lever pour qu’on les voit mieux et ils s’embrassèrent.
Ça dura pour moi une petite éternité, tant j’étais concentrée sur les deux garçons.
Arthur avait fermé les yeux et se laissait faire. Neil lui avait passé une main ferme dans la nuque et l’avait embrassé doucement.
Ça me fit au départ moins d’effet que je ne l’aurais cru. J’observais amusée qu’Arthur ne savait pas quoi faire de ses mains qui restaient en l’air, paumes ouvertes. Mais il finit par les poser sur la taille du blond et assez vite après, elles se resserèrent, créant des plis dans le pull-over de Neil et il me fallut toute la fermeté dont j’étais capable pour retenir un gémissement.
Quand ils s’écartèrent, un silence gêné flottait dans la pièce. Je n’osai pas le briser et apparemment, tous mes amis étaient dans le même cas. Arthur et Neil ne s’étaient pas quitté des yeux, toujours face-à-face. L’idée qu’Arthur puisse être gay lui aussi me traversa l’esprit. Je me mordis les lèvres pour me punir d’y avoir songé, parce que ça n’aurait pas du m’affecter. Je compris finalement que le long regard que les deux garçons partageaient n’avait rien de vraiment significatif. Ils étaient juste en train de se défier pour savoir qui baisseraient les yeux le premier. La marionnette sourit. Gamins.
Arthur céda et baissa la tête en riant, une légère rougeur aux joues. Ce fut Luce qui osa enfin briser le silence par une exclamation admirative.
- Ça, commença-t-elle, c’était vraiment…
Elle avait le souffle court, et je fus un peu confortée de ne pas être la seule. Elle chercha ses mots pendant quelques secondes puis abandonna.
Arthur se tourna vers elle, sourcils levés. La marionnettiste me souffla à l’oreille qu’il regrettait un peu de s’être donné en spectacle.
- C’était vraiment quoi ? demanda-t-il.
Luce passa une main dans ses cheveux, baissa la tête, la releva, planta son regard dans le sien, pouffa puis se détourna. Finalement, elle haussa les épaules, ne sachant que répondre.
Le sourire d’Arthur n’avait cessé de s’élargir depuis qu’elle avait commencé ses simagrées.
Il se tourna vers moi et me dévisagea. Je tentai d’afficher un visage neutre.
- J’y crois pas, s’exclama-t-il en détachant bien les syllabes.
- Comment ça ? demanda Jonathan, sortant de son mutisme.
- Ça leur a vraiment plu ! Aux filles, je veux dire.
Luce éclata de rire, pas vraiment mécontente à l’idée d’être percée à jour. C’était sur moi, cependant, qu’Arthur concentrait son attention. Toute trace de honte ou de gêne l’avait quitté. Il me jaugeait avec un sourire triomphant. Je ne savais plus où me mettre.
- Sérieusement, demanda-t-il à la cantonade, vous voulez qu’on recommence ? Je suis sûr que Neil est d’accord !
- Entièrement d’accord, confirma le blond malicieusement.
J’attrapai mon verre pour me donner contenance et but une gorgée de whisky qui me brûla légèrement la gorge. Pour échapper au regard qu’Arthur ne semblait pas vouloir baisser, j’observai Neil et Jonathan. Ce dernier avait viré cramoisi et Neil lui avait ébouriffé les cheveux pour le taquiner. Luce, ravie, s’était collé contre Jonathan. Pour être plus proche de Neil, me chuchota la marionnette. Je secouai la tête et sursautai quand je sentis Arthur s’asseoir sur l’accoudoir du divan à côté de moi.
Il se pencha vers moi et j’eus l’impression qu’un vacarme dont je n’avais pas eu conscience jusque là se taisait progressivement.
Il chuchota une boutade (« Tu veux que je recommence ? ») mais il aurait pu dire n’importe quoi. L’important c’était qu’il me murmure quelque chose et qu’il ait ce regard-là – un peu perdu, un peu défait, vulnérable. Il avait l’air d’être vraiment lui-même, de jouer sans faux-semblants. Moi, j’étais comme un de ces papillons qui volette en tout sens puis finit par se poser sur une fleur et rester tranquille. C’était la franchise de son visage qui me gardait immobile et calme.
Sa salive goûtait le whisky, le courage et le métal.
Nous montâmes les escaliers qui menaient à la chambre d’amis quatre à quatre. Je trébuchai à chaque pas. Arthur rit et finit par se placer derrière moi, m’attraper les épaules et me piloter doucement jusqu’en haut.
Dans la chambre, il me fit tomber sur le lit et se coucha à côté de moi. Nous nous contemplâmes en silence. Nos respirations se ralentirent et s’accordèrent. Je commençais à me sentir moins submergée, plus en contrôle.
Nous recommençâmes à nous embrasser avec beaucoup moins d’empressement que dans le salon. Au bout de quelques minutes, il se mit à me déshabiller lentement et je fus prise d’un léger vertige. Un instant, l’idée de me retrouver nue avec lui me sembla très incongrue. Ses yeux étaient rivés sur les miens. Est-ce qu’il épiait mes réactions ? Est-ce qu’il se serait arrêté si j’avais exprimé le moindre doute ? J’avais l’impression que oui.
Je pris une respiration profonde. J’avais l’impression que j’étais arrivée à destination, que j’étais au bon endroit, en train de faire ce que je devais. Je pouvais enfin me poser, ralentir, faire confiance, respirer.
Il avait les cheveux doux, me rendis-je compte en les caressant. Je lui enlevai son t-shirt en souriant. Je savais qu’il en déduirait que j’étais d’accord, qu’il n’y avait pas d’obstacles. C’était ce que je voulais.
Je roulais sur lui, m’installant à califourchon sur ses hanches. Je ressentais son érection à travers son boxer et son regard sur ma poitrine nue avec la même intensité. C’était comme si j’étais au sommet d’une falaise, prête à sauter, à prendre mon envol. Chaque respiration me rendait un peu plus ivre. Tout allait bientôt basculer et j’aurais voulu faire durer ce moment avant de totalement succomber.
Je m’accrochai à lui et tombai doucement, façon feuilles mortes. C’est la vie que je veux mener, pensai-je. Tout devrait avoir cette intensité.
Il tremblait.
La tête de la marionnette était appuyée sur ce qui semblait être une épaule nue. Je sentis une main lui soutenir gentiment la nuque et la déposer délicatement sur l’oreiller. Un gémissement s’échappa des lèvres du pantin. Le garçon acheva de me réveiller en m’embrassant sur la tempe. Je gardai néanmoins les yeux fermés encore un moment.
La lumière m’éblouit un peu quand je les ouvris et, une fois que ma vision se fut habituée, j’aperçus Arthur qui mettait son boxer, me tournant le dos.
Le lit était chaud et confortable, l’oreiller portait encore son odeur, je me sentais délicieusement paresseuse.
Je me retournai dans un bruissement de tissus, savourant la sensation des draps contre mes cuisses nues. La porte fit un léger bruit en se refermant.
La lumière dans la chambre finit par être trop forte pour que je poursuive ma grasse matinée. Je me levai et m’habillai en faisant de mon mieux pour ignorer la culpabilité que je ressentais à chaque fois que je dormais trop tard. La tête me tournait et le bruit de mon cœur battant remplissait toute ma boite cranienne. Je n’ai pas d’intérieur, pensai-je. Mon corps est creux et une marionnettiste grimaçante est installée dans mon crâne, ses jambes pendant dans le vide de mon cou.
En bas, Neil et Arthur étaient vautrés dans les fauteuils du salon. Par réflexe, je cherchai mon GSM dans mes poches afin d’y lire l’heure mais il ne s’y trouvait pas.
- Il est onze heures trente et tu as laissé ton portable sur la table de nuit, dit Arthur en souriant.
Je soupirai.
- Bonjour, soufflai-je en allant m’écrouler à côté de Neil.
- Salut, me répondit ce dernier. T’as faim ?
- Mmh.
- Donc, oui ?
- Oui, dis-je. Ne me faites pas trop parler, ouvrir la bouche c’est déjà un effort trop grand.
Arthur haussa les sourcils, hilare. Je n’osai imaginer ce à quoi il pensait et ne pus empêcher la poupée de rougir.
Neil se racla la gorge, amusé.
- Il reste du café, dit-il, en indiquant le thermos de la tête, je t’amène une tasse et un pain au chocolat.
Il se dirigea vers le couloir mais s’arrêta à mi-chemin.
- Du lait, aussi ?
- Café noir, marmonnai-je.
Dès que Neil eut passé la porte, Arthur se leva et vint s’asseoir à côté de moi.
- Bien dormi ? me demanda-t-il en glissant une main sous mon t-shirt, au niveau de ma taille.
Je fis oui de la tête. Il souriait avec les yeux et le pantin rechignait à soutenir son regard.
- Ne pas trop ouvrir la bouche, souffla-t-il avant de m’embrasser.
Arthur me raccompagna à l’arrêt de bus. Le souvenir de ses mains continuait de produire des petites explosions dans mes veines. L’air frais avait un effet bénéfique sur mon mal de tête.
Je ne savais pas trop comment je me sentais.
Retranchée à l’arrière de ma cage thoracique, la marionnettiste se mit à parler. J’aurais préféré qu’elle se taise. Elle me dit que j’allais sans doute tomber amoureuse de lui et que ça risquait d’être réciproque. Que c’était presqu’inéluctable, qu’il aurait suffi de quelques sourires de plus. Il aurait suffi que je m’arrête pour l’embrasser, qu’il mette ses mains sur mes seins, que je sente son érection à travers son jean.
Je lui jetai un petit coup d’œil et il me sourit.
J’allais l’aimer et il m’aimerait aussi, ça allait arriver, continuai-je et le pantin commença à s’affoler également. Se tenir la main avec un air béat, ne pas pouvoir s’empêcher de roucouler à chaque instant, avoir le cœur qui fait des bonds à chaque fois qu’il entrerait dans la pièce où je me trouvais, coucher ensemble dans des cabines d’essayage et en avoir honte après, perdre mon sang-froid parce qu’il oubliait d’appeler, se disputer pour des idioties, le rendre jaloux en lui parlant de mes exs, me détester de le détester, avoir le cœur en miettes, le transformer en étranger… Non.
Sa main effleura la mienne. Je sursautai et la retirai. Il me regarda d’un air étonné. Le pantin modela un sourire timide et je tentai de me calmer.
Il eut l’air de compatir à mon embarras feint.
- Ecoute, Lilas, n’aie pas peur. Je sais que tu penses que tu penses que je suis un genre de… de tombeur. Enfin, je veux dire, c’est pas le cas.
Il s’arrêta, l’air de rassembler son courage pour la suite.
J’aurais dû prendre la parole à ce moment-là, avant qu’il ne puisse s’ouvrir plus. Je lui devais d’être honnête, de m’expliquer, mais j’en étais incapable. Les mots se coinçaient dans la gorge de la poupée et j’avais beau tirer aussi fort que je voulais sur les ficelles, mes mains étaient moites et je glissais, je n’arrivais pas à y assurer une prise solide.
Il prit une grande inspiration.
- En fait, cette nuit… bredouilla-t-il, Je suis vraiment pas comme tu penses, hein, cette nuit…
Maintenant ou jamais, pensai-je.
- Arrête, Arthur. Non.
La marionnettiste était soudain devenu gigantesque et se tenait derrière moi. Elle glissa une main dans ma tête, à la manière des ventriloques, m’imposa d’ajouter que je m’excusais, que ça avait été une erreur, mais je ne réussis qu’à ouvrir la bouche.
Il écarquilla les yeux.
- Si t’as besoin de réfléchir, je comprends tout à fait, balbutia-t-il précipitamment. Je peux te rappeler ce soir. Ou tu peux m’appeler toi, quand tu veux.
- Juste non, okay ? lui répondis-je d’une voix tendue. Non. Stop.
J’étais incroyablement cruelle et mon bus arrivait. Je pris la fuite.
C’est dans le bus que ça me frappa. Cette nuit-là, je n’avais pas pensé une seule fois à la marionnette ou à la marionnettiste. J’avais réussi à me débarasser du brouhaha qui résonnait d’habitude incessamment dans ma tête. Mes pensées avaient été claires et précises et je ne m’en étais même pas rendu compte. Et c’était grâce à Arthur, je n’y étais pas arrivée toute seule. Et je l’avais planté, là, déçu. Trahi, me souffla la marionnettiste. Non seulement elle renforçait mon sentiment de culpabilité mais en plus sa présence me prouvait une fois de plus que j’avais perdu ce bref éclat de clarté.
Le pantin se couvrit le visage des mains et se mit à sangloter. Je me suis détestée un petit peu plus de ne pas savoir le formuler autrement.
[Texte] Pantin |
1/11 |
09/03/2010 à 17:01 |
L'ambiance est étrange. Tu ne passes pas par quatre chemins et pourtant le contenu reste tout de même empreint de pudeur. J'aime assez dans l'ensemble quoique j'ai eu du mal à saisir ta notion de pantins et de marionnettiste. D'ailleurs, si tu pouvais expliciter ce contexte...
Du reste, les sentiments explorés me plaisent, la spontanéité des personnes et le côté humain de ces pantins... A vrai dire, ce texte pourrait même tenir par lui-même, sans être inclus dans une nouvelle plus longue.
Quant à la forme, quelques fautes par ci par là, et deux trois oublis ("que tu penses que tu penses" ou "flamboyante de tendresse flamboyante) ; je n'accroche pas trop au style dans le sens où il me semble banal, néanmoins il véhicule bien le sens de l'histoire et c'est sans doute ce qui est le plus important.
J'aurais d'autres choses à dire, mais le temps me manque.
Bonne continuation !
ASG.
[Texte] Pantin |
2/11 |
09/03/2010 à 17:48 |
Tiens, il y a un bout que j'ai déjà lu précédemment, je crois.
J'ai été moi aussi relativement déstabilisé par le début, qui était assez étrange. M'enfin, la suite m'a paru moins saugrenue, peut-être est-ce parce que je me suis habitué au contexte (d'ailleurs, si tu pouvais nous le donner, comme l'a suggéré ASG, j'en serais ravi).
Il me semble que je l'ai déjà dit dans un de tes textes, l'histoire est un peu "gachée" par certains termes, comme l'érection d'Arthur. Mais bon, chacun a ses préférences, et ce que je désapprouve pourra être félicité par un autre.
Sinon, l'histoire en soi a le mérite d'avoir l'air relativement intéressante, voire même intrigante (tant qu'à faire, hein). Quant au style, je l'aurais peut-être préféré un peu plus soutenu, recherché. Mais encore une fois, ça reste personnel.
[Texte] Pantin |
3/11 |
09/03/2010 à 18:52 |
Up. Tu as déjà mon avis
[Texte] Pantin |
4/11 |
09/03/2010 à 19:20 |
J'ai besoin de critiques alors lâchez-vous.
J'aurais bien aimé, mais là j'ai rien à dire. Toujours ce décalage maîtrisé entre le style et le propos...moi j'suis fan. Je ne partage aucune des réticences des gens au-dessus.
Ça à l'air de bien avancer en tout cas. Bon courage pour la suite.
[Texte] Pantin |
5/11 |
09/03/2010 à 20:38 |
Merci pour vos commentaires (et pour le up
)
Pour ce qui est du contexte, ça parle d'une bande de jeunes (16-17 ans) qui se connaissent parce qu'ils font du théâtre. (Ils montent "Songe d'une nuit d'été" de Shakespeare.)
Lilas, la narratrice, se sent toujours soit marionnette soit marionnettiste, c'est-à-dire qu'elle ne se sent jamais tout à fait en contrôle. Il y a toujours un décalage : elle se regarde agir ou elle s'écoute penser.
C'est un peu un artifice de style. Je trouvais que c'était une bonne manière de décrire son état d'esprit général sans être ennuyeuse.
[Texte] Pantin |
6/11 |
09/03/2010 à 22:22 |
Hgnh.
[Texte] Pantin |
7/11 |
09/03/2010 à 22:23 |
Expliqué comme suit, ça prend tout de suite plus de sens, et je dirais même que le concept me plait davantage.
J'espère lire l'intégral un jour.
ASG.
[Texte] Pantin |
8/11 |
10/03/2010 à 16:48 |
Am Stram Gram a écrit :
J'espère lire l'intégral un jour.
ASG.
Ca avance dooouuuuucement mais sûrement, j'espère.
[Texte] Pantin |
9/11 |
10/03/2010 à 18:38 |
Moi aussi j'espère lire le texte complet ou d'autres extraits
J'aime
[Texte] Pantin |
10/11 |
11/03/2010 à 19:15 |
Il y a une suite ici : http://www.sortirensemble.com/pantin-suite-226282_1.html
[Texte] Pantin |
11/11 |
15/03/2010 à 22:30 |
Une masse flamboyante de tendresse flamboyante
Pas besoin d'en dire plus, tu auras remarqué ce qui clochait dans ce passage. x)
Sinon, je comprends pas vraiment pourquouah la comparer à un pantin, je trouve ça bizarre. M'enfin avec une explication, ça serait sûrement plus clair.
Après en ce qui concerne l'histoire, je trouve que ça reste assez peu transcendant. Certes, tu as un style sympathique mais pourtant au lieu de l'exploiter convenablement (enfin à mon sens), tu préfères tomber dans les histoires de jeunesse, peu profondes et assez naïves.
J'vais aller lire la suite.