Yop.
Je précise que ce texte n'est pas de mouah et que j'ai été harcelé par l'auteur pour qu'il soit posté sur SE. (puisque celui-ci n'est point sur le site. C'est Barfaust, pour ceux qui connaissent). Et donc monsieur veut des avis constructifs sur son texte-de-la-mort-qui-tue.
"JE SUIS ICI, Raphaël"
On entrait tous les deux dans la cuisine, et il était là, assis à sa table, il regardait devant lui sans jeter un seul instant le moindre regard sur nous. Raphaël, sans dire un mot, marcha jusqu'à la table et s'assit en face de lui.
Je les regardais tous les deux, assis autour de cette table, il ne prononçaient pas le moindre mot, mais se fixaient sans détourner le regard. J'étais là, debout, en tant que spéctateur d'une scène dont la durée m'échappa entièrement. On aurait dit deux animaux, aucun ne baisse le regard de peur de se faire saigner à blanc par l'autre, c'est l'impression que ce tête à tête donnait. Raphaël prit son revolver en main et me dit d'en faire autant. Je croyais à ce moment là qu'il allait mettre son plan à execution et tuer ce prof. Ce prof qui à moha n'avait rien fait, mais qui avait ruiné la vie du jeune homme assis en face de lui.
"Tu comptes faire quoi là ?"
"S'il essaie d'me baiser, tu l'buttes"
A quoi est-ce qu'il pensait en disant ça ? Qu'est ce qu'il comptait faire avec ce type ? Le tuer d'un coup aurait été simple et rapide, mais là, je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il allait faire.
"Y'a qu'une balle dans ce barillet, une chance sur six de se faire sauter la gueule"
....
....
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"J'commence"
Il fait tourner la pièce cylindrique. Une chance sur six. Il pointe le revolver sur sa tempe, le regard toujours fixé sur le prof en face de lui, puis, sans même sourciller, presse la détente. Un clic, pas de détonation, la sueur perle sur son front, la tension monte, mais il est plus determiné que jamais. Il pose l'arme sur la table et la donne au prof.
"Une chance sur cinq"
Je pointais l'arme sur le prof, mais il n'y faisait pas attention, lui aussi était décidé d'en finir ici en jouant à ce "jeu". De ce que je voyais, les deux n'avaient plus rien à perdre, le prof n'avait pas même opposé la moindre résistance quand nous avons défoncé sa porte d'entrée. Je tremblais de tous mes membres, je savais qu'un des deux allait crever ici, d'une façon lâche et arbitraire, et je voulais moi aussi en finir le plus vite possible.
"CLIC"
Pas de détonation, mais le bruit cause encore plus de tension qu'un véritable coup de feu. Le prof pose le revolver juste devant son élève.
"Une chance sur quatre"
C'est à ce moment que je vis Raphaël hésiter, il n'avait pas encore pris l'arme en main, mais la sueur perlait son visage. Je voulais lui crier de le faire, de prendre l'arme et de le faire, mais je n'arrivais pas à articuler un seul mot, la tension était devenue trop forte, même pour lui. Et pour la première fois depuis le début du tête à tête, il quitta le regard du prof et commença à baisser les yeux pour regarder l'arme.
"ALORS T'ATTENDS QUOI RAPHAEL ?"
Il levait la voix et on sentait toute la tension qu'il y avait dedans.
"ALLEZ VAS-Y, QU'EST CE QUE T'ATTENDS, T'AS PEUR ?"
Raphael perdait toute l'assurance qu'il avait au départ, le doute et la crainte se voyait dans ses yeux.
"TU CROIS QUE J'AI PEUR D'ALLER JUSQU'AU BOUT ?"
Le prof prit le flingue en main et hurle.
"JE VAIS LE FAIRE A TA PLACE SALE LACHE"
Le temps que je réagisse, une explosion jaillit du revolver, et le bruit assourdissant parvint à tout le quartier. J'étais figé sur place, le silence le plus total régnait, plus rien dehors ne vivait. L'instant que je souhaitais est arrivé si vite que j'en étais encore ébahi. Je voyais son cadavre écroulé par terre, j'en étais tellement effaré que je ne tremblais plus, j'étais complètement tétanisé. Je repris mes esprits et je le voyais lui, immobile sur sa chaise, les yeux fixés sur l'arme qui avait mis fin à toute cette histoire. Il était tout aussi abasourdi que moi, et il ne semblait pas même me preter la moindre attention. Je me dirigeai vers la sortie du pas le plus vif que je pus, lorsque je l'entendis dire en balbutiant pour lui même
"C'était mon tour"
[ Texte ] Raphaël. |
1/9 |
03/05/2009 à 16:31 |
C'moi Raphaël.
[ Texte ] Raphaël. |
2/9 |
03/05/2009 à 17:17 |
Et ben, j'ai vraiment été pris par ce texte. C'est très bien écrit. L'ambiance est vraiment bien recréée.
La chute à la fin est pas mal non plus.
Même si l'histoire en elle-même n'ai pas le fruit d'une imagination débordante, j'aime beaucoup.
[ Texte ] Raphaël. |
3/9 |
04/05/2009 à 18:52 |
Raphax a écrit :
C'moi Raphaël.
Ah c'est cool...mais je crois pas que ça l'intéresse des masses. x]
[ Texte ] Raphaël. |
4/9 |
04/05/2009 à 18:54 |
Oh putain.
Ooooh putain.
----> J'n'aime pas. <----
*Est heureux pour la semaine.*
[ Texte ] Raphaël. |
5/9 |
04/05/2009 à 18:55 |
Summer68 a écrit :
Oh putain.Ooooh putain.----> J'n'aime pas.
+1
[ Texte ] Raphaël. |
6/9 |
04/05/2009 à 18:56 |
Je précise que ce texte n'est pas de mouah
[ Texte ] Raphaël. |
7/9 |
04/05/2009 à 18:58 |
Non blague à part c'est mieux que ce qu'on voit d'habitude, mais y a des lourdeurs quand même. J'ai pas envie de les citer, je suis pas là pour ça, je suis un corps public, une machine à enfanter des déchets ingrats. Et j'ai faim, sérieux, Krista peut en témoigner.
[ Texte ] Raphaël. |
8/9 |
04/05/2009 à 18:58 |
Ben moi j'aime bien, j'ai été captivée par le toutt. Je l'ai lu tard cette nuit donc j'ai pas trop compris le " c'est mon tour " avec ce qu'il y a avant en fait. x) 'Suis autiste.
[ Texte ] Raphaël. |
9/9 |
04/05/2009 à 22:30 |
Bon et je up, parce que le monsieur n'est pas amplement satisfait.