Douce trahison (nouvelle)

Belle du Singe

Douce trahison (nouvelle)

12

08/11/08 à 15:08

Un texte long et qui n'a pas du tout été retravaillé, je l'ai écrit hier pendant la 1/2 heure de glande de mon DS d'espagnol. Il va vous paraitre assez lourd et maladroit je suppose, mais ce n'est pas le genre que j'écris d'habitude.
Merci de vos avis, et je comprendrai parfaitement que vous n'aimiez pas.



Tu m’as un jour dit que rien ne devait me détourner du plus important : le respect mutuel, la sincérité et l’amour désintéressé pour son prochain. Quand je repense à tout ça, j’en ai presqu’envie de rire. Tu n’imagines pas à quel point la situation serait cocasse si je n’étais aussi vulnérable et pathétique.
En effet, toi, modèle de vertu, tu as fauté, gravement fauté. Bien entendu cela devait rester secret, et moi plus que quiconque devait tout ignorer de l’affaire. Mais non, ton plan est tombé à l’eau ma chère, et tu n’en seras consciente que lorsque tu recevras cette lettre. Ironie du sort comme on dit…

Tu l’appelais ton pêché mignon, et je n’ai absolument rien contre cette notion, chacun ses petites faiblesses non ? Mais ce pêché mignon ci a une certaine particularité, un petit détail certes, mais qui fout tout en l’air. Il ne s’agit pas de carrés de chocolat discrètement dérobés du placard de la cuisine et dévorés avec une passion coupable, ni de films plus ou moins discutables de par leur contenu. Non, le tien est hautement plus inavouable. Il marche, parle et pleure. Il vit.
Tu n’imagines même pas quelle fut ma surprise en découvrant son nom. Georges. Ce prénom tant haïs par toi-même puisque réminiscence de ce père détestable qui a, selon tes dires, « gâché ton éternelle jeunesse et empêché ton développement personnel au combien prometteur ».

Oui j’ai dévoré tous vos écrits, oui je me suis brûlé les yeux au fur et à mesure que mon cœur se consumait. J’en ai même redemandé, encore et encore. Je voulais plus de « Je t’aime », plus de désir mal-dissimulé, plus de tentations de vengeance par la jalousie provoquée, plus de lieux de rendez-vous secrets. Plus, toujours plus de preuves de ta trahison. Plus pour me permettre de ne pas pleurer une seule seconde mais de te mépriser pendant que mon esprit lentement, se dissolvait, frappé par ton inconstance.
J’ai ris à tes belles phrases, à ces mots que tu manies presqu’aussi bien que moi. Tu avais bien appris ta leçon douce traitresse. Tu savais qu’il suffit aux femmes de savoir doser le chaud-froid pour faire d’un phallus égaré leur propriété. Tu soignais bien plus ta conscience que son amour en le traitant ainsi. Et moi je te reconnaissais bien dans ses suggestions savamment mesurées pour le séduire. Pour te rendre non plus désirable à ses yeux, mais indispensable à sa tranquillité d’esprit.

J’ai suivis tous vos messages enflammés, jours après jours, tantôt impressionnants de par leur candeur, tantôt manipulateurs et trompeurs. Mais tu ne mentais pas, menteuse. Jamais tu n’avais ressenti une telle exaltation puisque pour la 1ère fois de ta vie, tu osais enfin te « libérer ». Mais pauvre folle, tu ne pourras jamais te libérer de ton esprit bien trop étroit pour imaginer que tu es ta propre victime et ton seul bourreau.
Le bouquet final fut la rupture. Comme tu as su mener cette pseudo-relation à sa fin brillamment ! Comme cet imbécile heureux a du souffrir de tes déclarations si grandiloquentes « Tu es un faible et le seul sentiment que tu provoques encore en moi et une lassitude insupportable. Tu ne fais simplement plus partie de mes envies et ne mérite rien d’autre qu’indifférence de ma part. Tu m’as certes apporté une certaine satisfaction, mais elle n’a su balancer l’ennui terrible que tu provoques toujours en moi. Adieu ».
Quelle ne fut pas ton bonheur d’avoir ainsi su jouer et gagner !

Tu as fait en sorte que vos mains se desserrent à jamais, que tes pensées envers lui ne soient plus qu’occasionnelles.
Mais sache une chose, rien ne finit l’infini. La haine que j’éprouve pour toi restera vivace, quoi que tu dises, quoi que tu fasses.
N’espère plus jamais m’entendre redire ces aberrations : « Maman chérie, je t’aime ».
Car celle qui aurait du mériter mon amour et respect le plus sincère, n’est plus rien pour moi à présent. Adieu maman,

A.

Belle du Singe  

Frosties  

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Douce trahison (nouvelle)

12/12

13/12/2008 à 21:10

pas mal mais trop écrasser le texte