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Lily-06 | Ma vie à travers Chloé | 2 | 01/05/06 à 21:36 |
Le jour se levait à peine, et déjà l’odeur délicate et subtile du café imprégnait la cuisine. J’aimais sentir cette chaleur entre mes doigts délicats, sentir cette chimérie indissociable entre cette tasse et mon corps, la savoir entre ses mains qui ne réagissaient plus. Quand je tenais la tasse, je regardais attentivement à la fenêtre pour inventer l’histoire de chaque personne qui figurais dans mon champ de vision. C’était toujours à ce moment là, que quelques souvenirs m’apparaissaient, comme une intention saugrenue de me reconquérir, de me faire encore spéculer sur ses réminiscences indéniables, sur le sens de ma vie, et à ce qui y contribue. Dans ce livre, c’est un peu l’histoire d’une vie, d’une existence parallèle à la réalité, des gens, de l’amour qu’ils donnent, des sensations toujours plus fortes au fur et a mesure du temps qui passe, mais c’est surtout une jeune fille, cette jeune fille, Chloé, a qui j’offre le plus clair de mon temps, a qui je prend cet amour, si secret, si vivable, a qui je transmet toute ma passion, mon savoir-vivre, ma raison de vivre, ma raison d’écrire. Parfois, j’ai l’impression qu’elle est mon appas, qu’elle sait ce que je veux, ce que je perd, ce que je prend et ce que je détruit, j’ai l’impression aussi d’être une force, de la tenir entre mes mains et de la perdre, de ne l’avoir que pour un seul instant et de la lâcher pour qu’elle s’envole de ses propres ailes. Souvent quand on est toutes les deux, elle m’aide à écrire, à me différencier des autres dramaturges ; L’écriture est pour moi juste une envie de dévoiler tout ce que j'ai sur le coeur, tout ce qui me tracasse et qui me ronge à l'intérieur de mon moi, j’écris souvent sur la vie, sur la mort, sur la façon dont on juge les gens, j’écris aussi sur le racisme, sur l’amour irréversible des aimants, j’écris le jour, la nuit, le matin, le soir, avant de dormir, dans le train qui mène à paris, j’écris sur un banc blanc face à la mer à Nice, j’écris quand je suis en ville, j’écris sur la place Masséna à Nice, j’écris dans le bus 16, qui rentre directement de ma banlieue, j’écris sur les bords d’une digue, j’écris pour elle, sur son corps, j’écris même parfois pour moi, j’écris pour m’évader, pour me sentir bien, j’écris généralement pour intimider, pour faire parler l’autre, pour divulguer des choses qu’on ne connaît pas et qu’on ignore. Mais je crois que j’écris plus sur sa vie, sur la façon dont elle est existentielle, j’écris aussi son sourire, ses yeux, j’écris son teint et sa bouche, j’écris presque toujours pour elle et par elle, par sa façon de m’aborder, par ses mots si doux qu’elle me fait entendre, par son élégance originelle, par sa sympathie différée, par sa bonté et son originalité.
Voilà c'est le début de mon livre, j'aimerais juste savoir comment vous trouvez. j'accepte toute les critiques
Ma vie à travers Chloé | 1/2 | 01/05/2006 à 21:42 |
Ma vie à travers Chloé | 2/2 | 01/05/2006 à 21:43 |