|
Anonyme |
Les troubles bipolaires. |
20 |
17/05/13 à 02:33 |
Bonjour.
Il arrive à tout le monde de vivre des périodes de bonheur, de tristesse, d’excitation et d’être confronté à certaines difficultés. Mais, pour certaines personnes, les sautes d’humeur sont démesurées et s’étendent bien au-delà de ce qui est normal, jusqu’à devenir des épisodes de manie et de dépression.
source: passeportsante.net
Ma question est simple, suis-je bi-polaire ou simplement dans ma phase adolescente ?
J'ai perdu mon père il y a quelques années et j'ai toujours eu un état d'esprit dit "dépressif", au début je pensais que ça allait me passer mais ça commence à être vraiment lourd à vivre, disons que je peux être super contente et tout pendant quelques heures et après bim, coup sur le moral. Je sais pas du tout si ça vient de cette perte mais j'en ai marre puisque c'est quasiment chaque jours. Ma mère le sait mais bon, elle ne peut pas y faire grand chose.
Je pourrais consulter un psy certes, mais pour moi je les vois comme une banque à frique. Je me suis déjà confier à mes amis mais ils n'ont pas vécu çà pour savoir et puis justement mes sautes d'humeurs peuvent aussi me faire devenir méchante, chose que je voudrai vraiment arrêter donc je sais pas si ça peut avoir un rapport mais ce serait bête de perdre des gens pour un truc que je regretterais.
À savoir, dans la vie de tous les jours, je suis la première à faire la conne et je suis très sociable.
En fait, j'aimerais savoir si vous pensiez que je pourrais l'être en sachant très bien que vous n'êtes pas médecins mais bon, mon point de vue est un peu dans le flou en ce moment.
Merci d'avance.
xoxo
Les troubles bipolaires. |
1/20 |
17/05/2013 à 18:39 |
Moi aussi y a quelques mois je pensais que je l'étais. Ca m'inquiétait beaucoup dans je suis allée voir un psy pour ado, on a parlé de pleins de truc qui se passaient dans ma vie, et au bout de 2-3 seances il m'a dit que je l'étais pas (alors que j'en étais persuadée). Il m'a dit aussi que ca arrivait plus vers l'age adulte et si on avait de la famille qui a des troubles de l'humeur
Les troubles bipolaires. |
2/20 |
17/05/2013 à 18:41 |
Le souci c'est que quand on dit 'trouble bipolaire', tout le monde peut se retrouver dedans, c'est pratique pour les firmes pharmaceutiques et des les compagnies d'assurance américaines.
Bon bref, je vais mettre de côté mon amour sans nom pour la psychiatrie américaine. Déjà la définition de la psychose maniaco-dépressive c'est pas des sautes d'humeur. Tu changes pas d'humeur comme ça, ça c'est autre chose.
Et comme tu l'as dit, tu as toujours été déprimée, dans la PMD c'est par phases. Après je sais pas si t'as eu des épisodes maniaques et si tu es dans une forme mélancolique de la dépression (j'en doute très fortement), mais avec ce que tu dis, on peut pas dire que c'est une PMD.
Et puis bon, je vais essayer de pas me vexer pour ce qui est des psys, c'est pas comme si on se tapait 5 ans d'étude après tout. Et c'est pas comme si c'était grâce aux études de psycho que je pouvais t'apporter quelques précisions.
Les troubles bipolaires. |
3/20 |
17/05/2013 à 19:25 |
Bonsoir.
Alors je parle en connaissance de causes car mon frère est bipolaire et ça a été très long avant de trouver ce qu'il avait, et c'est beaucoup plus que de simples baisses de moral.
Honnêtement je pense que ton mal vient de la mort de ton père et c'est tout à fait normal. Si tu es déprimée en permanence ou que tu as des baisses de moral je doute vraiment que ce soit lié à un quelconque trouble bipolaire ou autre.
En soit la bipolarité est souvent définie par des périodes "euphoriques et hyperactives" et des périodes de déprime intense.
Pour mon frère par exemple il avait des périodes il n'avait même plus conscience de ce qu'il faisait, fugues, hyperactivité, il n'arrêtait pas de parler, ou manger, même un fort penchant pour la mythomanie etc, il était sans arrêt recherché par les flics et on en a vraiment bavé, puis ensuite il avait des périodes de déprime à tendance suicidaire et il ne parlait pas, il restait enfermé sur lui même, c'est vraiment un truc qui déconne à l'intérieur et pas une dépression.
Je ne pense pas que tu aies à t'inquiéter sur ce genre de troubles, les psys c'est pas toujours génial, il faut trouver le bon et après, même si c'est vrai qu'ils se font un sacré paquet d'pognon, quand c'est le bon, c'est le bon et ça aide vraiment. Surtout par rapport au décès de ton père etc.
Bonne soirée.
Les troubles bipolaires. |
4/20 |
17/05/2013 à 19:51 |
Donc, un épisode maniaque selon la bible des critères diagnostiques (a.k.a le DSM-IV) :
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l'humeur est élevée de façon anormale et persistante, pendant au moins une semaine (ou toute autre durée si une hospitalisation est nécessaire).
B. Au cours de cette période, au moins 3 des symptômes suivants ont persisté avec une intensité suffisante :
1) Augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur
2) Réduction du besoin de sommeil (le sujet est reposé après 3 heures de sommeil)
3) Plus grande communicabilité que d'habitude ou désir de parler constamment
4) Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
5) Distractibilité (par des stimulus extérieurs insignifiants)
6) Augmentation de l'activité orientée vers un but ou agitation psychomotrice
7) Engagement excessif dans des activités agréables mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (ex : dans la conduite sexuelle, les dépenses)
(C. ... )
D. La perturbation de l'humeur est assez sévère pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel, des activités sociales ou des relations interpersonnelles, ou pour nécessiter l'hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui.
E. Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une affection médicale générale.
Et comme le décrit ma VDD pour son frère, c'est tout un comportement d'aspect "incontrôlé et incontrôlable". J'en ai vu des épisodes maniaques et ça n'a rien d'un "je suis joyeuse quelques heures et je peux être sociable quand je veux". C'est plutôt passer du coq à l'âne, se croire fantastique, acheter une ferrari sur un coup de tête, parler de trop et trop fort. Bref, tout est démesuré.
Evidemment ça peut être plus discret que ça (genre hypomaniaque), mais faut se dire que c'est réellement une perturbation de l'humeur (et non quelques heures d'espoir) qui a des conséquences souvent négatives sur son fonctionnement normal, qui n'est pas vraiment explicable et qui dure plusieurs jours.
Sur un fond dépressif, c'est pas vraiment étonnant d'avoir des moments où on se sent moins mal.
Les troubles bipolaires. |
5/20 |
17/05/2013 à 20:15 |
Je n'y connais rien, donc mon avis est purement consultatif.
Mais ayant déjà été confrontée à ce trouble, je dirais que non.
Anonyme
Les troubles bipolaires. |
6/20 |
17/05/2013 à 22:29 |
Merci beaucoup pour vos témoignages, ça me rassure un peu mais n'ayant pas étalé ma vie ici et aux vues des "signes" qui font penser que l'on puisse l'être, je pense que j'irais consulter un médecin quand même un jour parce que s'analyser soit même c'est un peu dur :/
Dazzlious : Je ne remets pas en question les capacités des psychologues à m'aider mais personnellement, m'adresser à quelqu'un qui au fond n'en a pas vraiment grand chose à faire de moi, ça ne m'a jamais intéressé. Je dis çà car j'ai déjà été quand j'étais plus jeune.
Bonne soirée à tous et encore merci.
Les troubles bipolaires. |
7/20 |
18/05/2013 à 00:45 |
Dépressif ne veut pas dire bipolaire, surtout à 17 ans, tu ne sais pas tellement si tu garderas cet état d'esprit toute ta vie. En attendant je te conseille de ne pas trop trainer, fais toi aider.
Les troubles bipolaires. |
8/20 |
18/05/2013 à 01:52 |
Je penses pouvoir te répondre assez précisément car après une longue période en réanimation mon père est devenu bipolaire du au choc traumatique.
Dans son cas c'était une maladie (héréditaire ! yay !) = ammoniac dans le cerveau ou je sais pas quoi, enfin bref, grand délire
et pour l'avoir vécu, vraiment, un bipolaire ne se rend pas compte de sa bipolarité justement, si tu te rend compte de tes sauts d'humeur c'est autre chose. Pour te dire à quel point cette période m'a marquée, je me souviens que la lueur de ses yeux n'étais pas la même, c'était tout simplement pas mon père.
Suite à ça (un an en réa' avec médecins qui vous disent que votre père va mourir plus sa maladie plus le divorce de mes parents, ce fut deux années corsées pour moi si tu veux) j'ai été, et le suis encore, comme ça, après plus d'un an, c'est tout simplement que mon corps a été fatigué de tout ça et que ça suis plus la haut.
J'ai, pour ma part, une très bonne psy qui m'aide beaucoup, les psys il faut juste tomber sur les bons.
Je ne saurais te conseiller, mais sache que, pour moi ce n'est pas de la bipolarité mais une fragilité due à un choc important.
J'espère t'avoir éclairée au vu de ma situation similaire, et si tu souhaite en parler ou si tu penses que je t'ai aidée, viens en Mp ~
(je suis un peu poisson rouge et je sais pas si je me rappellerais de surveiller ce topic xp)
Enfin, sache juste que tu n'est pas "un monstre", que c'est normal au vu de ce que tu as vécu et que l'on ne se remet pas aussi facilement d'un tel choc (mon médecin m'a annoncée que je serais fatiguée de manière continue pendant un voir deux ans suite à ça tellement mon corps a été fatigué par les événements, donc imagine dans ton cas)
PS = j'ai lu après-coup ta réponse au sujet des psy, là tu fais erreur, ils aiment leurs métier sinon ils ne tiendraient pas le coup tout simplement, un ami veux devenir psy et c'est pas pour s'en mettre plein les poches mais car il a une forte volonté d'aider les gens et qu'il a une capacité d'analyse extraordinaire.
Les troubles bipolaires. |
9/20 |
18/05/2013 à 20:27 |
Salut! Je pense pouvoir plus ou moins t'aider, puisque qu'il m'est arrivé exactement la même chose qu'à toi. J'ai également perdu mon père, mais l'année dernière. Je suis également passé par un stade "dépressif", et c'est cela qui fait que tu as des sautes d'humeur. Je pouvais arriver chez moi heureuse, et d'une seconde à l'autre me sentir comme "agressé", comme si l'on me reprocher quelque chose ou n'importe quoi et devenir méchante, me braquer complètement.
Personnellement c'est en parlant de cela à des personnes plus ou moins "étrangère" ou extérieur, comme mon médecin, l'infirmière de mon école, ou des personnes juste rencontrés sur internet tel que ce site, que j'ai réussi a sortir de mon stade "dépressif". Ca n'a pas était facile à passer, mais je pense qu'il faut juste que tu parles de ce que tu ressens à quelqu'un, et que tu essayes de te remettre en question, de voir à quel moment ton comportement était excessif etc.
Si tu veux tu peut me parler par MP, ce sera avec plaisir. Et bon courage!
Les troubles bipolaires. |
10/20 |
19/05/2013 à 01:08 |
Un des membres de ma famille est bipolaire, je connais donc certaines petites choses à propos de cette maladie venant d'un vécu, si tu veux que l'on en parle un peu en privé !
Je ne suis pas du tout une experte en la matière, mais ça peut peut-être te permettre d'y voir plus clair ! ^^ Je ne pense pas que tu sois bipolaire d'après ce que tu écris, après, je ne suis pas psychiatre, mais c'est une maladie extrêmement complexe, et je pense que les quelques "symptômes" que tu montres, bien que présents chez les personnes bipolaires, le sont également chez des personnes "saines" psychologiquement ! Il faudrait voir plus loin !
Sinon, je peux t'envoyer un questionnaire fait pour voir s'il y a une possibilité que l'on soit bipolaire également, évidemment, ça n'est pas sûr, mais si le test d'avère positif, tu pourrais aller consulter ton médecin avant tout, puis un psychiatre, si ce premier te le conseille (pas un psychologue, nuance ! ;)). C'est toi qui vois !
A bientôt, sinon, bon courage! ;)
Les troubles bipolaires. |
11/20 |
19/05/2013 à 01:13 |
Built To Fall a écrit :
Bonsoir.
Alors je parle en connaissance de causes car mon frère est bipolaire et ça a été très long avant de trouver ce qu'il avait, et c'est beaucoup plus que de simples baisses de moral.
Honnêtement je pense que ton mal vient de la mort de ton père et c'est tout à fait normal. Si tu es déprimée en permanence ou que tu as des baisses de moral je doute vraiment que ce soit lié à un quelconque trouble bipolaire ou autre.
En soit la bipolarité est souvent définie par des périodes "euphoriques et hyperactives" et des périodes de déprime intense.
Pour mon frère par exemple il avait des périodes il n'avait même plus conscience de ce qu'il faisait, fugues, hyperactivité, il n'arrêtait pas de parler, ou manger, même un fort penchant pour la mythomanie etc, il était sans arrêt recherché par les flics et on en a vraiment bavé, puis ensuite il avait des périodes de déprime à tendance suicidaire et il ne parlait pas, il restait enfermé sur lui même, c'est vraiment un truc qui déconne à l'intérieur et pas une dépression.
Je ne pense pas que tu aies à t'inquiéter sur ce genre de troubles, les psys c'est pas toujours génial, il faut trouver le bon et après, même si c'est vrai qu'ils se font un sacré paquet d'pognon, quand c'est le bon, c'est le bon et ça aide vraiment. Surtout par rapport au décès de ton père etc.
Bonne soirée.
Je suis entièrement d'accord avec toi ! ça se saurait, si c'était si simple de détecter cette maladie ! :/ ça serait aussi bien beau !
Anonyme
Les troubles bipolaires. |
12/20 |
19/05/2013 à 01:18 |
NotNamed a écrit :
Un des membres de ma famille est bipolaire, je connais donc certaines petites choses à propos de cette maladie venant d'un vécu, si tu veux que l'on en parle un peu en privé ! Je ne suis pas du tout une experte en la matière, mais ça peut peut-être te permettre d'y voir plus clair ! ^^ Je ne pense pas que tu sois bipolaire d'après ce que tu écris, après, je ne suis pas psychiatre, mais c'est une maladie extrêmement complexe, et je pense que les quelques "symptômes" que tu montres, bien que présents chez les personnes bipolaires, le sont également chez des personnes "saines" psychologiquement ! Il faudrait voir plus loin !
Sinon, je peux t'envoyer un questionnaire fait pour voir s'il y a une possibilité que l'on soit bipolaire également, évidemment, ça n'est pas sûr, mais si le test d'avère positif, tu pourrais aller consulter ton médecin avant tout, puis un psychiatre, si ce premier te le conseille (pas un psychologue, nuance ! ;)). C'est toi qui vois !
A bientôt, sinon, bon courage! ;)
J'ai déjà fais un "test" de bipolarité et il a été dit
"Si vous vous reconnaissez dans plusieurs questions, vous devriez en discuter avec un médecin omnipraticien ou un psychiatre " et justement je me suis reconnue dans plusieurs d'entres elle et c'est vrai que ça veut quand même rien dire dans le fond.
Et si, on peut reconnaître être bipolaire ou non au bout d'un moment quand des événements arrivent, l'accumulation font que l'on se rends compte de quelque chose, ou au moins que quelque chose de ne va pas bien.
Sinon, j'ai eu les réponses que j'attendais donc merci d'avoir pris de temps de répondre
Les troubles bipolaires. |
13/20 |
19/05/2013 à 01:24 |
xXsweenny a écrit :
Je penses pouvoir te répondre assez précisément car après une longue période en réanimation mon père est devenu bipolaire du au choc traumatique.
Dans son cas c'était une maladie (héréditaire ! yay !) = ammoniac dans le cerveau ou je sais pas quoi, enfin bref, grand délire
et pour l'avoir vécu, vraiment, un bipolaire ne se rend pas compte de sa bipolarité justement, si tu te rend compte de tes sauts d'humeur c'est autre chose. Pour te dire à quel point cette période m'a marquée, je me souviens que la lueur de ses yeux n'étais pas la même, c'était tout simplement pas mon père.
Suite à ça (un an en réa' avec médecins qui vous disent que votre père va mourir plus sa maladie plus le divorce de mes parents, ce fut deux années corsées pour moi si tu veux) j'ai été, et le suis encore, comme ça, après plus d'un an, c'est tout simplement que mon corps a été fatigué de tout ça et que ça suis plus la haut.
J'ai, pour ma part, une très bonne psy qui m'aide beaucoup, les psys il faut juste tomber sur les bons.
Je ne saurais te conseiller, mais sache que, pour moi ce n'est pas de la bipolarité mais une fragilité due à un choc important.
J'espère t'avoir éclairée au vu de ma situation similaire, et si tu souhaite en parler ou si tu penses que je t'ai aidée, viens en Mp ~
(je suis un peu poisson rouge et je sais pas si je me rappellerais de surveiller ce topic xp)
Enfin, sache juste que tu n'est pas "un monstre", que c'est normal au vu de ce que tu as vécu et que l'on ne se remet pas aussi facilement d'un tel choc (mon médecin m'a annoncée que je serais fatiguée de manière continue pendant un voir deux ans suite à ça tellement mon corps a été fatigué par les événements, donc imagine dans ton cas)
PS = j'ai lu après-coup ta réponse au sujet des psy, là tu fais erreur, ils aiment leurs métier sinon ils ne tiendraient pas le coup tout simplement, un ami veux devenir psy et c'est pas pour s'en mettre plein les poches mais car il a une forte volonté d'aider les gens et qu'il a une capacité d'analyse extraordinaire.
Tu parles de la lueur dans ses yeux, je vois exactement ce que tu veux dire :
Lorsque la personne bipolaire est en "crise", il y a des moments où elle est tout simplement méconnaissable ! La voix change, l'expression du visage change, son comportement change, tout, c'est impressionnant ! Dans ces moments là (en l’occurrence, c'était un membre de ma famille qui était parti dans une sorte de rage noire), je pense qu'il faut se montrer plus fort que lui, ou du moins, la personne de son entourage qui a suffisamment d'influence sur lui doit lui crier dessus, lui enlever ce voile qu'il a en face du regarde, lui enlever ce jeu d'acteur qu'il essaie de montrer à tout le monde ! Son entourage est, à mon avis, de moitié responsable de son état du moment : C'est à son entourage de prendre en grande partie les reines, de lui en parler, lui expliquer, et lui crier dessus s'il faut, mais il faut absolument que son entourage soit présent et prêt à le soutenir s'il commence à tomber !
Il faut être fort, c'est son plus grand soutien !
Les troubles bipolaires. |
14/20 |
19/05/2013 à 01:30 |
Anonyme a écrit :
NotNamed a écrit :
Un des membres de ma famille est bipolaire, je connais donc certaines petites choses à propos de cette maladie venant d'un vécu, si tu veux que l'on en parle un peu en privé ! Je ne suis pas du tout une experte en la matière, mais ça peut peut-être te permettre d'y voir plus clair ! ^^ Je ne pense pas que tu sois bipolaire d'après ce que tu écris, après, je ne suis pas psychiatre, mais c'est une maladie extrêmement complexe, et je pense que les quelques "symptômes" que tu montres, bien que présents chez les personnes bipolaires, le sont également chez des personnes "saines" psychologiquement ! Il faudrait voir plus loin !
Sinon, je peux t'envoyer un questionnaire fait pour voir s'il y a une possibilité que l'on soit bipolaire également, évidemment, ça n'est pas sûr, mais si le test d'avère positif, tu pourrais aller consulter ton médecin avant tout, puis un psychiatre, si ce premier te le conseille (pas un psychologue, nuance ! ;)). C'est toi qui vois !
A bientôt, sinon, bon courage! ;)
J'ai déjà fais un "test" de bipolarité et il a été dit "Si vous vous reconnaissez dans plusieurs questions, vous devriez en discuter avec un médecin omnipraticien ou un psychiatre " et justement je me suis reconnue dans plusieurs d'entres elle et c'est vrai que ça veut quand même rien dire dans le fond.
Et si, on peut reconnaître être bipolaire ou non au bout d'un moment quand des événements arrivent, l'accumulation font que l'on se rends compte de quelque chose, ou au moins que quelque chose de ne va pas bien.
Sinon, j'ai eu les réponses que j'attendais donc merci d'avoir pris de temps de répondre
Oui, mais ce que tu as écrit n'était pas encore suffisant pour savoir si tu étais bipolaire ou pas !
Et je t'avoue que dès que j'ai vu ton post, je n'ai même pas regardé les réponses des autres membres, j'ai écrit directement la mienne ! ^^ Désolée d'avoir juste répété ce qui avait été dit ! =$
Dans tous les cas, tant mieux si tu as pu trouver des réponses, j'espère que ça s'arrangera !
Bonne continuation et bon courage !!
Les troubles bipolaires. |
15/20 |
19/05/2013 à 11:06 |
Ahlala, qu'est-ce qu'on ferait sans les tests hein ? Le problème avec ces trucs là, c'est que tu peux forcément te retrouver dedans vu que la différence entre normal est pathologique est quantitative.
Exemple : Avez-vous des périodes où vous vous sentez plus exalté que d'habitude ?
Tout le monde va répondre oui. Sauf que dans une PMD c'est pas une phase où t'es juste un peu joyeux, c'est une phase DELIRANTE. On parle bien d'un délire psychotique. Avec des idées incohérentes, des troubles des fonctions vitales, un comportement impulsif et imprévisible, etc. Par exemple y a un patient qui a dû être interné parce qu'il avait pris un billet pour Las Vegas sur un coup de tête et qu'il avait claqué 20 000€ pendant le WE alors qu'il n'était absolument pas solvable. Et ça dure pas 3h, ça peut durer jusqu'à 6 mois si on fait rien.
Alors oui y a des phases dites "hypomaniaques", mais mon avis c'est surtout que ça arrange bien les firmes pharmaceutiques de pouvoir classer tout le monde dans ce trouble d'une façon ou d'une autre.
Et pour la phase dépressive, c'est pareil, c'est une forme psychotique de la dépression qu'on appelle mélancolie. C'est au delà de la dépression. J'ai déjà vu des mélancoliques, je vais te dire, ils seraient même pas venu sur internet pour demander s'ils sont bipolaires.
Je comprends tout à fait que quand on va mal on cherche à savoir pourquoi, c'est difficile de se dire qu'on peut être triste ou déprimé en étant tout à fait "normal", mais faut l'accepter aussi. J'ai perdu ma mère y a 15 ans, je ne m'en suis toujours pas remise. Si j'écoute le DSM je suis dans un deuil "pathologique". C'est un deuil, chacun va à son rythme. Arrêtons de tout pathologiser.
Si tu ne vas pas bien, va voir un psychologue. Pas un psychiatre qui va te faire un diagnostic en 15 minutes et te filer du depakote (ou de l'abilifail si le monsieur est pour la production française) qui va te faire prendre 30 kilos et te rendre amorphe. Si le psychologue estime que tu as besoin d'une chimiothérapie, il t'enverra vers quelqu'un de confiance qui te prescrira des médocs.
Et croire que les psys s'en foutent c'est débile. Je vais te dire, des fois je manque de pleurer tellement c'est émouvant d'entendre mes profs parler de leurs patients. C'est de la bienveillance à l'état pur.
Bref, oublie les tests et va voir quelqu'un de compétent, parce que les tests sont basés pour la plupart sur le DSM, et on peut tous se retrouver dedans. Juste pour le fun, je pourrais avoir un trouble de la personnalité histrionique, borderline et obsessionnelle par exemple. C'est pratique quand même !
Les troubles bipolaires. |
16/20 |
19/05/2013 à 11:49 |
C'est quand même curieux de rabaisser le psychiatre pour souligner la bienveillance du psychologue dans sa lutte anti-rabaissement des "psys" de manière générale.
Certes je comprends la hantise de la prescription en 15 minutes, mais une consultation chez le psy dure une bonne heure, et ils sont pas moins impliqués ou moins émouvants quand ils parlent de leurs patients. Et non tu ne termines pas légume dans un asile juste parce que tu as passé le pas de la porte.
Je trouve ça rigolo l'image du psychologue gentil et sur-impliqué et celui du psychiatre : une usine pharmaceutique qui s'en tape et te catégorise dans son DSM en 2 minutes.
Les troubles bipolaires. |
17/20 |
19/05/2013 à 12:04 |
en même temps je prêche pour ma paroisse parce que c'est ce que je connais le mieux, c'est certain. Et puis je t'avoue que les psychiatres qui t'expliquent qu'écouter les patients ça les emmerde ça m'a un peu refroidie.
Mais c'est évident, y a des bons et des mauvais psychologues, et des bons et des mauvais psychiatres. Faut juste pas perdre de vue que ce sont des métiers différents. Le psychologue son outil principal c'est l'écoute, il est formé à ça, pas le psychiatre, il est formé à la médecine et au diagnostic. Mais c'est normal, et c'est pas ça qui me dérange.
Après je cache pas qu'en sachant ce que je sais vu que je suis là dedans aussi, j'irais pas voir spontanément un psychiatre, j'attendrais d'avoir l'avis d'un psychologue, tout simplement parce que le psychologue n'a pas la même démarche.
Et puis là je dénonçais surtout la tendance à tout pathologiser, je te rassure y a des psychologues qui le font aussi et ça m'énerve tout autant.
Il n'empêche que bien évidemment on doit médiquer un bipolaire, ce que je critique c'est que maintenant on a un peu la tendance à trouver des bipolaires partout. On sait ce qui marche chez les bipolaires, c'est le sel de lithium dosé à 0.8 mM/L de sang. Et seuls les vrais bipolaires vont mieux avec. Donc quand on prescrit de l'Abilifail ou du depakote, on sait d'emblée qu'il y a une couille quelque part, mais ça les gens ne sont pas au courant, et c'est un scandale.
L'idée que je veux faire passer surtout c'est que c'est dur d'accepter que la souffrance fait partie de la vie normale et que du coup on cherche à tout prix à se trouver quelque chose, et que ce petit jeu est dangereux parec qu'il y aura toujours quelqu'un pour répondre favorablement à ça, tout comme une chirurgien esthétique véreux ne se gênera pas pour pratiquer 20 opérations sur la même personne jusqu'à ce qu'elle devienne un monstre.
Je sais bien que je suis un peu virulente mais c'est surtout pour pas que la demoiselle s'enferme dans sa certitude qu'elle est bipolaire. Je sais que c'est terrible quand on en est persuadé parce que les autres peuvent dire ce qu'ils veulent, on y croira jamais. Sur SE y a même eu un topc récemment d'un type qui était persuadé qu'il avait un syndrome d'Asperger. Bon. J'ai eu beau lui dire que c'était évident que non, j'étais qu'une nana en psycho qui n'y connaissait rien alors qu'un pédo-psychiatre saurait mieux. D'ailleurs les psychiatres ne font pas plus de psycho que les psychologues hein, faut le savoir.
Bref, je pourrais continuer longtemps. Donc je suis désolée si j'ai semblé particulièrement hargneuse, je sais très bien faire la part des choses mais là en l'occurrence ça me rend un peu folle de lire des trucs comme j'ai pu lire.
Les troubles bipolaires. |
18/20 |
19/05/2013 à 12:34 |
Alors on est tout à fait d'accord.
Enfin, spontanément, je serais aussi d'avis de passer par le psychologue (voire le psychiatrie plutôt formé en psychothérapie, parce que ça peut avoir le terrible avantage d'être... Remboursé, aheum).
Souvent ils sont même plus disponibles et tu peux les voir plus souvent (parce qu'un psychiatrie qui te donnera un rendez-vous par semaine, il est pas encore né je crois) et vraiment travailler sur ton humeur ou autre. Et je comprends bien qu'un psychiatre peut faire plus de dégâts en quelques sortes,
1) parce qu'il peut te prescrire un tas de médicaments pour te pourrir,
2) il peut pas te forcer l'internement si il n'y a pas de bonnes raisons, mais ça fait quand même toujours peur à tout le monde,
3) il y aura toujours du peuple pour croire aveuglement tout ce qu'un médecin pourrait dire.
Mais bon je voulais juste dire que "psychiatre" ne veut pas non plus dire "grand charlatan blasé et pressé qui te rend débile et amorphe pour moins t'entendre causer" ou "waaa t'as le désordre X-Y-Z, il faut t'interner à tout prix, te castrer, et si ça ne suffit pas : la chaise électrique" comme le veut la légende populaire.
Ma psychiatre préférée a un bloc de prescriptions mais uniquement pour prescrire des massages, des bons pour aller au resto, ou très rarement des neuroleptiques pour son patient qui voit des femmes mortes et des cobras partout.
Mais dans tous les cas, je suis d'accord, l'auto-diagnostic et la manie de tout rendre pathologique, ça pue. C'est un peu oublier que toutes les névroses et toutes les humeurs sont normales, surtout quand il y a une cause identifiable (ici, le deuil d'un proche). Et que ça ne devient pathologique qu'au-delà d'un certain seuil, quand ça empiète de trop et trop longtemps sur ta vie quotidienne et ton fonctionnement normal. Quand c'est démesuré et dans des "mauvaises proportions" en gros.
Surtout que bon.. Si on suit les bouquins, je suis la plus grande névrosée qui existe, et je suis totalement inapte à vivre en société. Ce serait embêtant quand même.
Pour en revenir un peu sur le trouble bipolaire, c'est juste une mode. C'est bien moins fréquent qu'on ne le pense si on retire les auto- et faux diagnostics. Ca a une grande part génétique, donc il y a bien plus souvent une histoire de bipolarité dans la famille que dans la simple dépression. Et clairement, ce que tu décris, c'est juste... Normal. Ce serait déjà normal pour un ado normal, bien dans sa peau et dans sa famille, mais ça l'est d'autant plus après une perte comme la tienne.
Mais si ça peut te motiver à voir un psy, alors c'est un pas comme un autre dans la voie thérapeutique.
Juste, il faut à tout prix éviter d'y aller avec l'idée que tu es bipolaire et en rester persuadée tout le long. C'est déjà assez difficile de se lier à son psy, de se confier et de le laisser nous dire ce qu'on veut ou non entendre, mais alors quand on le discrédite parce qu'il ne nous confirme pas notre hypothèse et qu'on a l'impression qu'il passe à côté du diagnostic, ça n'en vaut franchement pas la peine.
Les troubles bipolaires. |
19/20 |
19/05/2013 à 13:59 |
Le pire c'est le psychiatre psychanalyste. Celui-là faut l'éradiquer. è_é
Anonyme
Les troubles bipolaires. |
20/20 |
19/05/2013 à 18:34 |
Dazzlious :
L'idée que je veux faire passer surtout c'est que c'est dur d'accepter que la souffrance fait partie de la vie normale et que du coup on cherche à tout prix à se trouver quelque chose, et que ce petit jeu est dangereux parec qu'il y aura toujours quelqu'un pour répondre favorablement à ça, tout comme une chirurgien esthétique véreux ne se gênera pas pour pratiquer 20 opérations sur la même personne jusqu'à ce qu'elle devienne un monstre.
Je ne cherche pas à tout prix à me trouver quelque chose, c'était une simple question, j'ai demandé des avis justement parce que j'étais perdue et que je voulais savoir si c'était possible, je ne connais pas grand chose à la bipolarité, je me suis donc renseignée, j'ai eu mes réponses, c'est très gentil mais c'est vrai que tu parais un peu hargneuse en me répondant. Maintenant on pense chacun un peu ce que l'on veut j'ai envie de dire, mais tous vos conseils ont été pris en compte, particulièrement les tiens puisque tu sais apparemment de quoi tu parles.
En conclusion, j'irais probablement voir un psychologue quand je me sentirais d'humeur à me confier et j'ai bien lu vos réponses et mine de rien, cela m'a rassuré car je préfère savoir que c'est seulement de la tristesse (on va dire çà comme ça) qui engendre toutes mes réactions que d'être bipolaire.
Sur ce, bon courage à toutes et merci.