Ben tout est dit...
Développons donc un aspect plus philosophique
Physiquement c'est simple... plus vierge. Mais la virginité n'est dans le fond qu'une convention sociale définissant l'expérience sexuelle d'une personne. Dans le cas d'un viol, c'est plus une contre expérience, mais c'est indéniable que la virginité est perdue. La question du regard se pose alors. La virginité devient une question de regard. Le regard sur soi-même d'abord. Pour autant que je sache, dégoûté. La victime se sent salie, immonde, fautive... Elle a naturellement du mal à en parler, mais c'est très important car on ne peut garder ça pour soi et rester serein. Le regard des autres. Plus complexe, car il est multiple. Pour ma part, si ça devait arriver à ma chérie, je la prendrais dans mes bras et je la laisserias pleurer pour évacuer ça. Je ne lui en voudrais pas, car ce n'est pas sa faute si un [censuré] la viole... par contre, mon rôle serait de la soutenir et de la reconquérir, car elle pourrait avoir peur de me voir. Par rapport à moi même en tant que garçon, et par rapport à elle même car elle se sentirait salie...
Donc mentalement, elle porterait le fardeau de son viol, elle ne serait donc pas vierge... mais ça ne m'empêcherait pas de l'aimer.