Le rêve vivant dans le vivant ( Fiction )

Moi de même.

Ouuui ! On veut lire :p

Envoie moi tout, j'ai soif de lectures !

Fais la passe ! Fais la passe ! \o/

le titre m'appâte.

Bon bah après longue réflexion je poste ( J'espère qu'il n'y a pas trop de fautes... )

Je prend toute critique si elle est constructive

"Le rêve, perception de la vie que nous vivrons jamais, que ce soit celle imaginer par notre subconscient, ou celle de notre conscient nous créant de magnifiques phantasmes. Tout ceci formant l’inaccessible, le spectaculaire, la folie, mais aussi la décadence, et le cauchemar.
Ma vie est un rêve teinté de cauchemar, j'ai en ce jour de Septembre froid du Nord-Est de la France, 20 ans. Rien de bien rêveur vous allez me dire, malheureusement ma famille est touchée par un don, teintée de malédiction : tout ainé atteignant ses 20 ans d'âge, reçoit ce don de son parent porteur. Chose, oui car ce mot est approprié quoi que vous puissiez penser, qui est surement unique sur cette planète par le fait qu'elle est relativement inexplicable, inexpliquée, et inacceptable dans notre société, car trop précieuse, convoitée, mais aussi redoutée et horriblement maléfique.
Nous l'avons surnommé poétiquement dans ma famille «  Le rêve vivant dans le vivant ». À intervalle régulier, un jour sur 2, je vais vivre un de mes rêves, une de mes envies, ou un de mes cauchemars. Le vivre certes, mais indépendamment de ma volonté et de mon existence réelle, doublant ainsi mon espérance de vie, vivant dans 2 mondes parallèles, tellement proche l'un de l'autre, mais dont un est totalement absurde, sans que l'on sache lequel des deux l'est vraiment.

J'écris ceci, car aujourd'hui, comme dit précédemment, c'est mon anniversaire, 20 ans, j'hérite donc de ce don. Je ne sais pas comment m'y préparer, mon père n'a pas voulu m'y préparer, en espérant que pour une fois, cela saute une génération, ou disparaisse à jamais. Je suis moi même un «  accident », un non-désiré, même si mon père sait que par ma nature, ma fonction de fils, je le libèrerais de sa malédiction, il ne voulait pas de moi, il ne voulait pas que quelqu'un d'autre en profite, mais surtout il ne voulait pas que sa progéniture en souffre.
Je vis donc avec cela, profitant de ma dernière journée plus ou moins normale, dans ce monde plus ou moins normal, normalité que je ne saurais plus reconnaître dans quelques temps. Manger le gâteau tout chocolat, le seul que je suis capable de manger depuis mon enfance, j'aime les fruits, je n'ai rien contre eux, j'adore le goût, mais je ne supporte pas leurs textures, que voulez-vous, nous avons tous nos bizarreries. J'ouvre mes cadeaux, enfin, mes enveloppes d'argent, je n'ose jamais demandé de réels cadeaux, par peur que la personne se trompe, ou qu'en fait je sois déçu, je veux être maître de mon argent, de mes achats, que si je regrette un objet ou une décision, je puisse m'en prendre à moi même, plutôt qu'au membre de ma famille me l'ayant offert. Pour rajouter à cela nous sommes un dimanche, malheureux dimanche pluvieux de surplus, donc la famille va rester encore plus longtemps, pour éviter de finir mouiller en allant jusqu'aux voitures garées dans la rue.

Mes amis dans tout ça, ne savent rien de ma situation, ils m'ont toujours considérés comme normal, en même temps je ne montrais rien de bien différents des autres jeunes adultes, je réussissais tranquillement dans mes études mal grès de très grosses erreurs de parcours, qui risquent de me compter quelques cauchemars. Je n'ai pas non plus de petites copines, préférant la quitter avant de devoir la demander en mariage et devoir assouvir son envie d'avoir des enfants sans savoir quel sort était réservé au premier. Je ne vais pas plus vous parler d'eux, vous risquez de faire leurs connaissances au cours de mes prochains écrits qui feront offices de journal intime, à ma vie, enfin ma double vie, vous m'avez comprit. C'est ici que je m'ai fin au récit de mon premier dimanche de mes 20 ans, avant que le dimanche bis m'arrive en pleine face demain matin, j'essaye de ne penser à rien, de rester calme, de ne pas imaginer ce qui pourrait m'arriver, en espérant que les prières de mon père aient fonctionné. Je vais éteindre mon ordinateur, m'allonger dans mon lit, regarder le plafond, et plonger dans un sommeil reposant, angoissant, mais qui va me mettre rapidement en face de ma nouvelle vie."

Ton introduction fait plus "Je dois vous dire quelque chose" que "Si je vous racontais une histoire?".

Sur la forme, comme mon VDD, certaines phrases sont trop longues.
"Chose, oui car ce mot est approprié quoi que vous puissiez penser, qui est surement unique sur cette planète par le fait qu'elle est relativement inexplicable, inexpliquée, et inacceptable dans notre société, car trop précieuse, convoitée, mais aussi redoutée et horriblement maléfique."
Par exemple cette phrase. Elle est tournée bizarrement. Alors, j'suis pas un expert dans l'écriture, mais je lis souvent et on m'a dit que je n'avais pas une mauvaise plume, donc j'vais t'aider comme je peux.
Déjà, je ne pense pas que tu aies à te justifier sur le mot "Chose". Ou alors, si tu te justifies dessus, fais-le d'une manière moins familière. Comme dit au-dessus, ça fait trop discours, pas assez histoire.

Fin bref... Dans l'idéal, dans ma tête, en gardant le même sens, et sans trop le travailler, ça donnerait davantage ça :
Si mes amis le savaient, ils ne me croiraient sans doute pas. Et pourtant, j'ai hérité de quelque d'unique à ma naissance. Tellement unique que notre société ne l'accepte pas. Personne n'a su expliquer d'où vient cette faculté de vivre nos rêves. Et comme notre bonne société le veut, tout ce qui est unique est convoité. Ce qui me fait présager du meilleur comme du pire. Qui sait, il suffit que l'homme le plus mauvais de la Terre en hérite et notre vie peut devenir un vrai cauchemar.

Bon, dans l'idée, ça reste un peu ça, même si le sens est quelque peu dénaturé. Mais tu dois imprimer un rythme à ton histoire, cibler aussi la façon dont tu racontes tel évènement. Le don dont tu parles est un don familial. Aucun problème donc à l'évoquer d'une manière générale et neutre, comme appartenant à la famille. Ca accentue encore plus ce phénomène, d'ailleurs.
Et ensuite, parler de ton avis sur les répercussions que ça peut engendrer.

Comme dit au-dessus, encore, personnalise ton récit. Revois la façon dont tu écris tout ça, relis et si tu sens que le rythme est bon, continue. Mais relis bien. Si certains passages sonnent faux, s'ils ont la lecture difficile "Ce qu'ils ne savent pas, c'est que si" par exemple... Le "que si" est lourd, délicat. Même oralement, on ne le dit pas souvent. Il faut que la lecture soit fluide.

Un vocabulaire varié aussi, mais pas de problème, pour le moment, de ce côté là.

Ensuite, pour une introduction, si tu écris une fiction, je trouve ça court. Trois ou quatre pages Word en taille 11 feraient une belle intro, pour moi. A condition d'entrer par moment plus dans les détails.

Enfin, pendant que tu écris la suite, pose-toi un moment, relis l'ensemble et envisage la base de ton scénario et les questions que l'on peut te poser dessus.
Comment expliquer ce don? D'où vient-il? Pourquoi? Est-ce que ma théorie est crédible? Est-elle crédible avec le reste de l'histoire? Cohérente? En quoi peut-il me servir? Comment organiser ma narration autour de cette idée principale?

Généralement, on a une idée en tête, on l'exploite vaguement pour arriver à une fin... Si tu as une fin en tête, alors, pars de la fin, pour lier le début de ton récit à la fin et ne pas perdre de vue la cohérence.

Ce qui est intéressant, dans le fond, c'est que tu peux vivre un rêve comme un cauchemar. Pour les envies, moins sur. Mais ça pose le problème de la définition d'un rêve et celle d'un cauchemar. Car, dans le fond, un cauchemar est un rêve.
Mais ça peut aller dans le bon sens comme dans le mauvais sens, ce qui donne un côté imprévisible à la chose et que ta vie est régie par cette sensation du "Je ne sais pas de quoi demain sera fait, donc je vis ma vie à fond, ou je m'effondre de terreur". Selon l'orientation que tu donnes au récit et au personnage principal, il faudra que ça se ressent dans la lecture.

Enfin, et ça peut être une idée d'intrigue, que se passerait-il si quelqu'un arrivait à contrôler ce don?

Un enlèvement des parents, ou une tombe déterrée pour analyser l'ADN. Ou encore un membre caché de la famille alors que l'arbre généalogique se trouve dans le salon, complété année après année par l'ancienne famille (et donc aborder à un moment donné l'origine de cette famille, son ancienneté, son rôle dans l'Histoire si elle en a une). Et tu as surement plein d'autres idées du genre que tu peux exploiter pour ton intrigue principale.

Fin bref.. Ca peut faire peur dit comme ça, mais si tu veux continuer ta fiction d'une manière sérieuse, c'est un peu ce que tu devras suivre.