La douce volupté
Naissante et belle fleur que le souffle du temps
Fane bien tristement en bordure des champs ;
Jettes-tu seulement un regard en arrière
Que ta parure tombe et se meure par terre.
Joyeuses puretés, brunies odieusement,
Ne pourrez-vous lutter contre le mouvement
De la sombre sagesse et de l'intelligence,
Ni de ces abandons nourrir votre vengeance ?
Éphémères fraîcheurs du désert malheureux,
Dévorées âprement, vorace monstrueux,
Par l'âge malfaisant, le soleil des incultes,
Ne reviendrez-vous donc de leurs maussades cultes ?
Déjà tout disparaît, pourrit dans le néant,
Mais avant, danse, vis, ô bienheureux enfant,
Virevolte, vis, vis, danse, avant que trop vite,
La douce volupté te quitte, puis t'évite.
Poème qui respecte, je crois, les normes classiques de la poésie. S'il y a quelques puristes qui s'égarent par ici, je leur remercie d'avance d'avoir l'amabilité de m'indiquer les probables fautes.
Quant aux autres, je vous laisse le soin d'apprécier ou de dénigrer
La douce volupté |
1/3 |
31/05/2008 à 17:36 |
C'est très beau.
Seul reproche: la répétition "danse" à la fin.
La douce volupté |
2/3 |
31/05/2008 à 18:02 |
oui, il y a "vivre" aussi.. C'est vrai qu'on peut aimer ou ne pas aimer les répétitions. Mais disons que ce n'est pas une répétition involontaire. Et comme en poésie, tout a un sens, on peut également en trouver un aux répétitions.
La douce volupté |
3/3 |
31/05/2008 à 21:54 |
Très bel alexandrin. =)
Il y a juste la dernière strophe... C'est vrai que la répétition de "danse" est bizarre, et je n'en vois pas le sens. Puis le dernier vers est... je ne sais pas, trop brusque peut-être.
Mais j'aime beaucoup.