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MIKA8383 |
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8 |
27/04/07 à 15:14 |
L’autobiographie est un récit rétrospectif qu’un individu donne de sa propre vie et dans lequel il s’engage à donner une restitution sincère de son existence. Le lecteur est alors confident, témoin juge et voyeur de la vie de l’auteur, on peut alors se demander si le lecteur est vraiment intéresser par le récit d’une vie extérieur? Si l’autobiographie ne sert qu’à l’auteur et aucunement aux lecteurs or une réponse négative serait excessive car le lecteur peut y voir des avantages. Nous nous interrogerons ainsi sur ces questions.
Tout d’abord, on peut dire que le lecteur peut être indifférent au genre autobiographique comme le pense Georges Bernanos, par exemple l’autobiographie de certaines stars du moment qui sortent des autobiographies souvent écrites par des négres, la vie racontée est alors ennuyeuse du fait de la banalités des propos, le lecteur n’a pas envie de lire une vie qu’il connaît déjà car elle ne l’enrichie en rien, à moins que le lecteur se fasse voyeur et aime l’exhibitionnisme, donc le lecteur a soit une curiosité malsaine soit une envie de se retrouver dans l’autre, de s’assurer de sa « normalité ».
De plus, l’autobiographie peut être nombriliste, L’autobiographe écrit pour son propre intérêt, le culte de soi est alors le piège de l'autobiographie. Tous les textes disent vouloir faire un portrait objectif, donc flatteur de soi-même. Cependant, il est facile de comprendre que toute entreprise autobiographique, centrée sur soi, mène par sa nature même à se présenter comme un être plus digne d'intérêt que les autres. Ce piège est celui où est tombé très certainement Rousseau, mais certains auteurs comme Perec, Montaigne semblent y échapper, grâce à leurs lucidité.
Ce problème c’est celui de la sincérité, qui est la condition première de l’autobiographie, or certains auteurs ont tendances à ne pas la respecter, ils ont ainsi tendance à idéaliser ou à noircir leurs propre vie, c’est le cas de Rousseau dans son œuvre autobiographique les confessions, il reconnaît lui-même les limites de sa mémoire au début de son autobiographie, cela lui permet alors de justifier la possibilité du mensonge, Rousseau à envie de se montrer comme le public le voit, c’est-à-dire vertueux et pris d’une folle passion.
Enfin, l’autobiographie a plus d’intérêt pour celui qui l’écrit que pour celui qui la lit, l’auteur est en effet à la recherche de soi, écrire une autobiographie c’est s’adresser à l’autre, laisser une trace de soi après la mort, ainsi Montaigne pense que sa famille et ses proches seront heureux de relire ses mémoires, l’autobiographie à donc un objectif privé, il y a aussi une recherche de son passé lorsque l’on écrit une autobiographie, c’est le cas de Georges Perec qui ne se sert pas que de sa mémoire pour retracer son passé mais des journaux de l’époque, de témoignage de son époque, cela lui permet de dépasser sa propre histoire, donc au lieu que ce soit la connaissance de soi qui débouche sur l' autobiographie, c' est le contraire qui s'opère: l' autobiographie permet aux auteurs de se trouver, de se définir. Ainsi, Marguerite Yourcenar avoue dés le début de son texte que rien ne lui parait plus irréel que cette plongée dans le passé, et qu'elle ne parvient pas à ~prendre conscience de son unité~ à faire le lien entre la petite fille qu' elle a été et l' adulte écrivain qu'elle est au moment de l'écriture. Et c' est bien l' entreprise autobiographique qui va lui permettre de reconstituer cette unité, elle le mentionne d'ailleurs en fin du passage étudié : elle a enfin réussi à établir une passerelle viable entre " cet enfant" et elle.
Cependant, certaines personnes s’identifient à l’auteur « Je est un autre » disait Rimbaud, en effet nous sommes tous à peu près pareils car nous avons vécus les même expériences par exemple dans l’extrait donné dans le corpus sur le livre de ma mère d’Albert Cohen, on peut retrouver beaucoup d’éléments communs à tous les enfants, personnellement plus de la moitié des souvenirs listés par Albert Cohen me rappelle mon enfance. On peut également citer Simone de Beauvoir dans Mémoires d’une jeune fille rangée ou elle aborde différents sujets communs à tous les êtres humains comme le rapports avec sa famille, le déroulement d’une année scolaire ou encore les sentiments amoureux, ce sont des thèmes récurrents dans l’autobiographie, le fait d’évoquer ses souvenirs fait rappeler aux lecteurs certains souvenirs, l’autobiographie est un miroir ou le lecteur se cherche, il découvre ce qu’il ignorait de lui, l’être humain apprend des autres, Sartre disait de Simone de Beauvoir « La façon dont elle parle d’elle, c’est une façon de parle des autres »
De plus lire une autobiographie pour le lecteur permet de mieux connaître son temps, W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec raconte l’horreur de la guerre à travers une autobiographie et une fiction, ou son passé Les mémoires d’outre-tombe de chateaubriand relate une grande période de l’histoire de France comme la révolution, empire, la restauration, la monarchie de juillet, car nous avons tous la même histoire peut être n’avons-nous pas connu ces grands changement mais nos ancêtres eux oui. Le lecteur découvre ainsi ce qu’il est,a été ou voudrait être.
Mais l’identification des individus ne peut être la seule explication de l’intérêt des lecteurs a l’autobiographie, le lecteur découvre la personnalité des auteurs comme Sartre et l’ironie, Rousseau et la confession d‘une passion, Chateaubriand et la férocité du satyrisme, ainsi le lecteur peut aussi découvrir des vies rêvées , un destin unique, une vie exceptionnel en lisant les mémoires d’outre-tombe , le lecteur entre également dans la dynamique du rêve. Quelles que soient les incohérences et la subjectivité de Chateaubriand historien, son récit épique, qui fait l’éloge de la pudeur, exalte des « sentiments nobles et généreux ». Il nous parle de la disparition des hommes et des paysages, des croyances et des mœurs et ce ton élégiaque engendre la rêverie, c’est aussi le cas pour Métaphysique des tubes d’Amélie Nothomb, qui raconte ses premières années laissant beaucoup de place à son imaginaire et compare son enfance à celle d’une divinité, c’Est-ce que l’on appelle une autofiction. Aujourd’hui nous somme dans un société ou il y a beaucoup de voyeurisme e mélangeant aux rêves, cela se manifeste par exemple dans les télés réalités, ainsi les individus veulent échapper aux réalismes de leurs propre vie, le lecteur de l’autobiographie prend un héros qui n’est pas un héros fictif mais un héros réel, le lecteur se rend alors compte que la vie n’est pas banale.
L’autobiographie pourrait être nombriliste si l’autobiographie ne profitait qu’à l’autobiographe pour se on naître et se faire connaître, l’autobiographie se révèle être intéressante pour le lecteur, en effet elle lui permet de mieux se connaître et de mieux connaître l’être humains à partir d’un récit de vie d’un autre individu, cela permet aux lecteur de se construire une identité personnel et culturelle, le rêve donné par des destin unique favorise l’engouement du lecteur pour l’autobiographie . L’autobiographie a alors fonction de susciter le rêve, éveiller la curiosité et élargir l'ouverture d'esprit.
faut il une troisieme parti?
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1/8 |
27/04/2007 à 16:30 |
???personne
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2/8 |
27/04/2007 à 16:35 |
On doit lire tout ça ?
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3/8 |
27/04/2007 à 16:40 |
ben je me suis arreté à la deuxième ligne mais ça doit être pas mal du tout
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4/8 |
27/04/2007 à 16:41 |
> Qui a envie de lire un tel texte .. aussi lonG ?!
> chacha83 > > Xd.
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5/8 |
27/04/2007 à 16:42 |
bofff c'et vrai
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6/8 |
27/04/2007 à 17:23 |
j'ai pas envie de toute lire ^^ mais la première phrase de ton texte j'ai exactement la même dans mes notes. c'est la définition de l'autobiographie que notre prof nous a donné et qui a été faite par P.Lejeune....
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7/8 |
27/04/2007 à 17:25 |
Prince770 a écrit :
> Qui a envie de lire un tel texte .. aussi lonG ?!
Un(e) prof de français.
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8/8 |
27/04/2007 à 19:02 |
bravo stefke
mrd^personne veut la lire