Gérard était en déplacement dans une grande ville. Un soir, dans un bar, il aperçoit une bombe entrer au bras d'un mec d'une laideur inénarrable. Il demande au barman s'il connaît la fille et est surpris d'apprendre que c'est une prostituée. Il la regarde tout le reste de la soirée en se disant qu'il pourrait s'offrir une telle beauté. Il revient le lendemain. La fille est là, seule. Il prend son courage à deux mains et l'aborde.
- Est-ce vrai que vous êtes une prostituée ?
- Bien sûr, mon grand loup. Que puis-je pour toi ?
- Ben, chais pas. Combien vous prenez ?
- 500 Euros pour une branlette.
- 500 la branlette ? mais ça va pas ?
- Tu vois la Ferrari garée devant le bar ?
Gérard regarde et voit une Ferrari rouge rutilante.
- J'ai payé cette Ferrari en liquide avec l'argent que j'ai gagné de mes branlettes, et crois-moi, ça les vaut.
Gérard réfléchit un peu et se décide. Ils partent ensemble et Gérard reçoit la plus phénoménale branlette qui soit, mieux qu'une nuit complète d'amour, la plus extraordinaire expérience de sa petite vie.
La nuit suivante, il l'attend avec impatience au bar et quand elle entre, l'aborde immédiatement.
- La nuit dernière était incroyable !
- Bien sûr que c'était incroyable, et encore t'as pas goûté à mes pipes...
- Et c'est combien ?
- 1000 Euros
- 1000 Euros, c'est ridicule !
- Tu vois l'immeuble grand standing en face de la rue ?
Gérard regarde l'immeuble de 12 étages.
- J'ai payé cet immeuble en liquide avec l'argent que j'ai gagné avec mes pipes, et crois-moi, ça les vaut.
Basé sur son expérience de la veille, Gérard se doit d'essayer. Il part avec elle et une fois encore n'est pas déçu.
La nuit suivante, il peut à peine se contenir tant il est anxieux de la voir. Quand elle arrive, il se précipite :
- Je suis accro !... T'es la meilleure ! Dis-moi, combien ça me coûte pour ta chatte ?
Elle le prend par la main, l'emmène sur le trottoir, et montre le bas de la rue, où, entre deux immeuble, il peut voir toute la ville.
- Tu vois cette ville ?
- Non, arrête tes conneries... Tu veux quand même pas dire que...
Elle hoche la tête :
- Oui oui, si j'avais une chatte, cette ville serait à moi ! |