Bonjour, bonsoir SEiens. (oui le masculin l'emporte quand on met au pluriel donc non je ne vais pas citer les filles. Ça va hein, ne commence pas à chercher la petite bête, il est 22h09.)
Ce topic existait déjà pour les citations de films mais pas pour les livres! Or, on a tous des passages ou des phrases d'un ou plusieurs livres qui nous ont marqué ou plu tout simplement.
A vos claviers donc!
Et n'oubliez pas de citer le livre ainsi que l'auteur bien entendu. =)
Moi, je viens d'en lire une très belle dans Les Foudres de la Sor'cière de James Clemens qui est:
"Si les mots coulaient littéralement de notre coeur, n'exprimeraient-ils pas à coup sûr la vérité de notre âme?"
C'est si bien dit.
Citations de livres |
101/116 |
11/10/2009 à 23:38 |
"Bien que je sois passé par tout ce par quoi je suis passé, je ne regrette pas les problèmes dans lesquels je me suis engagé, parce que ce sont eux qui m'ont mené là où je voulais arriver. Maintenant, à l'approche de la mort, tout ce que je possède est cette épée, et je la remets à celui qui désire suivre son pèlerinage. J'emporte avec moi les marques et les cicatrices des combats - elles sont les témoignages de ce que j'ai vécu et les récompenses de ce que j'ai conquis. Ce sont ces marques et ces cicatrices chéries qui vont m'ouvrir les portes du Paradis. À une certaine époque, j'ai passé ma vie à écouter des histoires de bravoure. À une certaine époque, je n'ai vécu que parce que j'avais besoin de vivre. Mais maintenant je vis parce que je suis un Guerrier, et parce que je veux un jour rejoindre la compagnie de Celui pour qui j'ai tant lutté."
John Bunyan.
Citations de livres |
102/116 |
12/10/2009 à 11:29 |
Sayou a écrit :
"J'ai beau être matinal, j'ai mal"
Futari Ecchi.
Youpi Matin
Citations de livres |
103/116 |
22/10/2009 à 15:57 |
"À moins d'être branché 24h sur 24 sur radio schizo, t'auras beau prier dieu autant que tu voudras, il y a peu de chances pour qu'il te réponde"
Brooklyn Follies - Paul Auster
Citations de livres |
104/116 |
22/10/2009 à 21:37 |
Ah oké l'étalage de culture. A moi, à moi !
"Toute beauté intrinsèque n'est que l'illusion d'un amour passé, le vestige d'une passion révolue dont les tribulations métaphoriques m'évoquent les mandibules d'une fourmi. "
_ Kjiseoz NIio, dans son livre "La fougue des papillons"
Citations de livres |
105/116 |
22/10/2009 à 22:52 |
"La seule valeur qu'ait la vie est celle qu'elle s'attribue à elle même"
Le loup des mers - Jack London
Citations de livres |
106/116 |
22/10/2009 à 23:14 |
"tu a le monde entre tes main. Décide toi même de ce qu'il adviendra, si ce n'est que tu penchera pour son malheur. Mais ne resta pas dans l'indifférence, et choisi soit l'un, soit l'autre. Il n'y aura pas d'équilibre, il n y aura soit que des fleurs et des couleurs, ou bien seulement des cendres et la peste. Le monde EST ton miroir. Il reflète ce que tu est vraiment. Du moin,Il le fera. Seul ton choix compte."
-Pandemonium-
Citations de livres |
107/116 |
01/11/2009 à 18:29 |
"Ainsi donc, aucun de nous deux n'est en vie au moment où le lecteur ouvre ce livre.
Mais tant que le sang continue de battre dans cette main qui tient la plume, tu appartiens auatnt que moi à la bienheureuse matière, et je puis encore t'interpeller d'ici jusqu'en Alsaka.
Sois fidèle à ton Dick. Ne laisse aucun autre type te toucher. N'adresse pas la paroles aux inconnus.
J'espère que tu aimeras ton bébé. J'espère que ce sera un garçon. J'espère que ton mari d'opérette te traitera toujours bien, parce-que autrement mon spectre viendra s'en prendre à lui, comme un colosse dément, pour le dichequeter jusqu'au moindre nerf. Et ne prends pas C.Q en pitié. Il fallait choisir entre lui et H.H., et il était indispensable que H.H. survive au moins quelques mois de plus pour te faire vivre à jamais dans l'esprit de sgénérations futures. Je pense aux aurochs et aux anges, au secret des pigments immuables, aux sonnets prophétiques, au refuge de l'art.
Telle est la seule immoratlité que toi et moi puissions partager, ma Lolita."
Vladimir Nabokov 1955 "Lolita"
Citations de livres |
108/116 |
02/11/2009 à 17:35 |
Oh oui! Magnifique livre à lire! (Malgrès que je ne l'ais pas encore terminée...)
Citations de livres |
109/116 |
07/11/2009 à 22:58 |
' Partir c'est mourir un peu, et mourir c'est partir un peu trop. '
Ada ou l'ardeur, de Nabokov.
C'est bien trouvé. *_*
Citations de livres |
110/116 |
07/11/2009 à 23:00 |
De livre, j'en ai pas.
Mais j'ai une phrase de mon professeur de philosophie.
"Privilégier un petit plaisir immédiat avec un grand et long déplaisir, c'est comme attaquer une épicerie. Vous gagnez plein de sous, y'a une jolie fille, vous la prenez. Puis vous sortez, et là y'a la police. Et vous passez 20 ans en prison à vous faire sodomiser par des gros malabars."
Citations de livres |
111/116 |
08/11/2009 à 10:16 |
Je ne suis rien
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.
bureau de tabac- fernando pessoa
Citations de livres |
112/116 |
08/11/2009 à 18:21 |
Aimer c'est s'abdiquer. Haïr c'est s'affirmer. Je suis, je vis, j'attaque, je détruit. Je pense donc je contredit.
Vipère au poing de Hervé Bazin
Citations de livres |
113/116 |
08/11/2009 à 22:25 |
"Je voyais la petite fille que tu avais dû être, ou que tu aurais été si l'on t'avait permis, alors, de faire des farces...
Assis derrière toi, je regardais ta nuque et je me disais : Est-ce que c'est parce qu'elle a eu une enfance aussi pourrie qu'elle a enchanté la nôtre ?
Et je réalisais que j'étais en train de vieillir, moi aussi...
Plusieurs fois, je touchai ton épaule pour m'assurer que tu ne t'endormais pas et, à un moment, tu as posé ta main sur la mienne. Le péage me l'avait reprise, mais que d'étoiles autour du vaisseau cette nuit-là, hein ?
Que d'étoiles...
Oui, s'il y a un paradis, tu dois nous mettre une belle pagaille là-haut...
Mais... qu'y avait-il ?
Qu'y avait-il après toi ?"
Anna Gavalda - La consolante.
Citations de livres |
114/116 |
22/02/2010 à 22:30 |
"Ils auront le cœur pur et le bras puissant, le doute et l'orgueil n'auront pas d'emprise sur eux. Ils seront les étoiles qui brilleront au firmament des batailles, les Anges de la Mort dont les ailes immaculées apporteront l'annihilation aux ennemis de l'Humanité. Ainsi en sera-t-il pour cent millénaires, jusqu'à la fin de l'éternité en l'extinction de toute chair mortelle."
«Ils seront mes meilleurs guerriers, ces hommes qui se sont donnés à moi.
Tel l'argile, je les façonnerai et les durcirai dans le creuset de la guerre.
Leur poigne sera de fer, leur volonté d'airain.
Je les vêtirai d'une grande armure et leur dispenserai les meilleures armes.
Ni l'âge, ni la maladie, ni aucun fléau n'aura de prise sur eux.
Leurs tactiques et leurs machines seront telles que nul ne pourra les vaincre.
Ils seront mon bouclier contre les Ténèbres.
Ils seront les Défenseurs de l'Humanité.
Ils seront les Space Marines et ils ne connaîtront pas la peur.»
Citations de livres |
115/116 |
22/02/2010 à 22:38 |
" Knulp dit que nul ne peut mêler son âme à l'âme d'un autre. Deux êtres peuvent aller l'un vers l'autre, parler ensemble mais leurs âmes sont comme des fleurs enracinées, chacune à sa place; nulle ne peut rejoindre l'autre, à moins de rompre ses racines; mais cela précisément est impossible. Faute de pouvoir se rejoindre, elles délèguent leur parfum et leurs graines; mais la fleur ne peut choisir l'endroit où tombera la graine; c'est là l'oeuvre du vent et le vent va et vient à sa guise : il souffle où il veut. "
Knulp, de Hesse.
Citations de livres |
116/116 |
25/02/2010 à 15:17 |
" Un soir j'étais au Bois, me demandant si je devais dire adieu à Paris ou s'il ne valait pas mieux dire adieu tout de suite à la vie elle-même. Je me trouvai ainsi amené à parcourir en pensée toute mon existence, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps, et je calculai que je n'avais pas grand chose à y perdre.
Mais alors, soudain, je vis avec une extrême netteté dans mon souvenir une journée depuis longtemps écoulée et oubliée - l'aube d'un matin d'été, chez moi, dans les montagnes; je me vis à genoux auprès d'un lit, et sur ce lit gisait ma mère à l'agonie.
J'eus un sursaut et je fus pris de honte d'avoir pu si longtemps ne pas songer à ce matin-là. Mes stupides idées de suicide s'étaient enfuies. Car je crois qu'il n'est point d'homme sérieux, à moins qu'il n'ait complètement perdu la bonne voie, qui soit capable de s'ôter la vie, s'il a vu s'éteindre l'existence d'un être sain et bon. Je revis ma mère mourante. Je revis sur son visage l'oeuvre silencieuse et sévère de la mort qui l'ennoblissait. Elle avait l'air revêche, la mort, mais puissante aussi et bonne, comme une mère ramenant au foyer avec précautions un enfant égaré.
Soudain, je compris à nouveau que la mort est notre soeur bonne et sage; elle sait l'heure qui convient et nous devons lui faire confiance. je me mis aussi à comprendre que le rôle de la douleur, des déceptions et des idées noires, n'est pas de nous aigrir, de nous faire perdre notre valeur et notre dignité, mais de nous mûrir et nous purifier. "
Peter Camenzind, de Hesse.