Comment arrêter de souffrir ? |
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04/11/2012 à 01:08 |
Bon, bon, bon... J'ai lu les 4 pages du topic, surpris de l'engouement que prend l'histoire, mais ma foi, pas plus mal quand on est au fond du trou et qu'on se sent déprimé au point de penser qu'on est seul...
Content de voir que tu retrouves le sourire, c'est important. Sourire, c'est important. Pas seulement pour être présentable devant les autres et ne pas paraitre déprimé, mais parce que ça fait simplement du bien. On dit qu'on est heureux quand on sourit, pas pour rien.
Bref, l'étape de la dépression, c'est un chemin long mais pas irréalisable et certains ont déjà abordé des points intéressants que tu devrais suivre. Souviens toi simplement qu'effectivement, comme le dit Dark, les conseils sont là, après, c'est toi qui choisis lesquels suivre.
Concernant la gonzesse en question... Je peux comprendre le sentiment. Pourquoi? Parce que tu as dit que tu n'avais encore jamais eu de relation, tu es en prépa également. Et elle te gueule dessus parce que tu n'as pas vu ses sentiments, si j'ai bien compris (bien que pour moi, ce soit une réaction un peu disproportionnée).
Donc, on part du principe que tu n'as eu aucune relation, et donc qu'on t'en offre une, sous ton nez. Elle, part, loin, se détache de toi et toi, tu te rends compte d'à côté de quoi tu es passé. Plus le temps passe, et plus tu en viens à regretter de ne pas l'avoir vu avant car ça aurait pu te sortir de ta torpeur dans laquelle tu étais avant. Une dépression ne vient pas du jour au lendemain comme ça. Elle en est l'élément déclencheur, mais au fond, il y avait déjà un mal-être. Qui s'est développé au fur et à mesure des regrets.
Là, c'est le moment où tu me dis si je suis sur la bonne voie te concernant... Parce que si j'me plante, bah tout le blabla en-dessous ne va pas servir à grand chose.
Bref, c'est l'élément déclencheur. Se concentrer dessus, c'est bien. Mais ce n'est pas parce qu'on enlève la goupille d'une grenade qu'on sait comme elle fonctionne et pourquoi elle explose quand la goupille est enlevée.
Là, le but, concrètement, avec tes psys, ça va être de comprendre comment tout ceci a pu s'amplifier à un tel point. Car, soyons honnête cinq secondes, les déceptions amoureuses, tout le monde en a eu et tout le monde s'en remet un jour. Donc, qu'est-ce qui fait que celle-ci, de déception amoureuse, t'ait autant enfoncé? Première question. Et tu y réponds tout seul. Non pas que la réponse ne m'intéresse (ou ne nous intéresse pas vu que certains souhaitent être tenus au courant), mais tu dois simplement y répondre tout seul. Et qu'on le sache ou non n'a pas vraiment d'importance en soi, puisque c'est la façon dont tu vas arriver à la réponse qui compte. Ca constitue une base de départ assez importante, une manière de réfléchir nouvelle, une façon de fonctionner nouvelle également.
Donc, pour cette gonzesse, pas trop grave. Au pire, tu éprouves des regrets, tu vas la voir, que t'es un débile de ne pas l'avoir vu, et que tu t'excuses. Les erreurs, tout le monde en fait. Certaines sont fatales, la tienne n'en fait pas partie. Tu n'as pas dirigé un Boeing sur la Tour Eiffel à ce que je sache.
Et ensuite, tu t'occupes de toi. Tu regardes devant. Même cinq secondes avant. Mais tu regardes devant. Derrière, tu ne peux rien changer. La seule chose que tu peux changer, sur le passé, c'est comment tu le perçois. Mais tu ne peux pas le changer. Rien ne te permettra de revenir en arrière.
Tu agis, également. A une époque, j'étais un peu inactif, à dire "Je vais", "J'essaie". Non, tu agis. C'est à dire que tu ne dis pas "Je vais donner mon sang" (exemple au pif) mais "Je donne mon sang". Et tu t'efforces, chaque jour, de te dire des phrases actives et non dans le futur proche. Car ça te permet de te dire, à toi, que tu vas le faire. Le dire dans le futur proche, c'est le remettre à plus tard. Donc si tu veux agir, agis. N'essaie pas d'agir, mais agis. Ne dis pas "Je vais agir" mais 'j'agis". Parce que tu veux le faire.
La vie n'est pas simple tous les jours. Certains te diront qu'elle est tranquille, d'autres en ont bavé. Quelque part, on ne choisit pas la vie que l'on mène, car l'environnement dans lequel on grandit, on ne le contrôle pas. J'entends par là nos parents, puis notre famille. Et par extension, le collège, le lycée, la ville dans laquelle on vit. D'autres parents implique forcément une autre vie... Et ça, tu ne le contrôles pas. Et ne perds pas ton temps à essayer de contrôler ce sur quoi tu n'as aucun impact. Ne perds pas ton temps à buter sur ces murs qui ne bougeront pas. Essaie de trouver ta direction, car vivre sa vie, c'est être heureux dans les choix que l'on fait. Certains sont des regrets et on peut arriver à un stade où l'on pense que tout est regret mais si on prend la peine de regarder le soleil se lever plutôt que de voir la nuit arriver, on s'aperçoit que tout n'est pas si mal...
Tu veux le point positif de la gonzesse en question? Ca t'a appris que tu intéressais les filles. Ca t'a appris qu'à l'époque, dans ta façon d'être, tu intéressais les filles et que tu pouvais donc être heureux. Sers-toi de ça pour avancer... Tourne les évènements à ton avantage. Et vois le positif dans tout ça. Car en ne voyant que le négatif, tu ne feras que t'enfoncer.
Elle t'en veut? Ce n'est pas grave... Tout le monde réagit différemment et tu n'es pas forcé de la comprendre. Par contre, en vivant cette expérience, tu as grandis.
Je ne sais pas quel âge tu as, je n'ai pas lu ton profil. Mais l'adolescence, c'est la transition à l'âge adulte. Et en étant adulte, tu agis. Tu apprends à cesser de te plaindre, et à agir, car de toute façon, en te plaignant, rien n'avancera.
Alors, lève la tête, deviens sérieux, pense à toi, sois déterminé, et prends ta vie en main. Car il n'y a que toi qui a les rênes de ta vie. Et que toi qui peut la diriger.