Rédaction des poème, voilà des conseils ...

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Mechant_Dieu   Rédaction des poème, voilà des conseils ... 29 19/10/05 à 20:57

Attention c'est long Tire la langue .

Je vais commencer en essayant de suivre des grandes lignes, donc en donnant le plan, puis en essayant de décrire chacune d’elle (en fait, grandes lignes données par Impe):
1) définition de la poésie
2) les différentes sortes de poèmes (avec de nombreuses sous parties)
3) la rythmique et les syllabes
4) les rimes
5) les figures de style
6)Autre


1) Définition de la poésie :
Je vais commencer par la définition du dictionnaire, et puis je continuerais par quelque chose de plus vivant :
QUOTE (Le Petit Robert)
Art du langage, visant à exprimer ou à suggérer par le rythme (surtout le vers), l’harmonie et l’image.

Pour tenter d’expliquer (je ne prétends absolument pas que je vais bien expliquer, et je suis ouvert à toutes critiques, m’y connaissant bien moins en poèmes que beaucoup d’autres) : le poème, de par le vocabulaire utilisé, la mélodie (si c’est saccadé, ou si au contraire la lecture se fait facilement car il n’y a que peu de virgule), ainsi que la sonorité (avec les allitérations et assonances) permet d’exprimer un sentiment au lecteur (généralement, mais pas toujours).

2) Les différentes sortes de poèmes :
On peut définir deux grands types de poésie :
A) La poésie versifiée
B ) La poésie en prose

A) La poésie versifiée :
Cette poésie possède une construction travaillée, avec une métrie et des rimes.
Les vers peuvent soit être avec un nombre paire de syllabes: hexasyllabe 6, octosyllabe 8, décasyllabe 10, et enfin (et surtout) l’alexandrin 12. Ou alors avec un nombre de syllabe impair : pentasyllabe 5, heptasyllabe 7, ennéasyllabe 9 et hendécasyllabe 11.
Souvent, les vers pairs ont une césure au centre de leurs vers, et deux hémistiches de même longueur, et ça donne çà : (ce n’est qu’un vulgaire schéma) : (1)-(2)-(3)-(4)-(5)-(6)/(7)-(Cool-(9)-(10)-(11)-(12)
Les vers impairs expriment quand à eux des effets d’hésitation ou de boitillement car il est impossible de les couper en deux parties égales.

Il y a différentes formes de strophes : le distique (2 vers), le tercet 3, le quatrain 4, le quintil 5, le sizain 6 et le dizain 10

Une des formes les plus connus de la poésie est le sonnet, composé de deux quatrains et de deux tercets.

B ) La poésie en prose

Cette poésie est beaucoup plus libre, car elle a moins de contraintes (quel joli pléonasme). Sa description la plus connue est : « Quel est celui d'entre nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience » (Charles Baudelaire).
Pourtant elle en a quelques unes (sinon ce serait trop simple) :
Il a une structure en paragraphe qui s’articulent entre eux : cela veut dire que chaque paragraphe correspond à une idée et la développe. En outre il a souvent une certaine musicalité et use des figures de styles propres à la poésie (que l’on verra dans le 5).

3) La rythmique et les syllabes
A) La rythmique

La rythmique est créée avec les virgules, les points… Si un vers ne comporte aucune virgule, il traduira le calme, la volupté… Au contraire s’il y a de nombreuses coupures, cela pourra traduire l’angoisse, la peur, une déchirure (sentimentale)…
Je vais faire deux exemples, mais je précise que ce n’est pas poétique, c’est juste pour illustrer :
Au loin le soleil se couchait dans une mer de feu.
La peur, sensation horrible, déchirante.
On peut aussi pratiquer des rejets et des contre-rejets dans une phrase, souvent pour mettre en valeur un mot. Exemple de rejet :
« Moi l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants
Je courus.. » (Rimbaud)
Exemple de contre-rejet (c’est le contraire, ça reste dans le vers précédent :
« Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème » (Verlaine)
Il y a aussi des enjambements, cad lorsqu’une phrase dure sur deux vers ou plus. Ces enjambements permettent une plus longue description, et décrivent quelque chose qui dure :
« Elle n’a jamais pu perdre la nostalgie
Des verts chemins qui vont… » (François Coppée)


B ) Les syllabes

Mesurer les syllabes, c’est mesurer le nombre de syllabes que fait un vers.
Je ne vais pas revenir sur les règles très basiques (quoique si en fait), même si je vais vraiment avoir du mal à bien expliquer.
Pour les règles les plus basiques (j’espère quand même que tout le monde comprendra), souvent c’est composé d’une consonne ou deux (si ce sont les mêmes), et d’une voyelle (ou d’une diphtongue qui est un regroupement de deux voyelles. Il y a oi et d’autres, mais je ne m’en souviens plus).
Mais il y a des cas particuliers : lorsqu’un mot fini par un e, si le suivant commence par une voyelle, il y a ellipse de ce e (on ne le prononce pas). De même en fait de vers où il y a toujours l’ellipse du e muet.
Il y a aussi des diérèses, cad lorsque l’on coupe un mot en plusieurs parties. Souvent on repère le nombre de diérèse au vu du nombre de syllabes dans le vers, mais cela met le mot en valeur car cela l’allonge : or/i/ent, di/a/mant
De même il y a des synérèses, c’est le contraire : o/rient, dia/mant, et là ça raccourcit le mot.

4) Les rimes

Les rimes ont une nature, soit féminines ou masculines. Les rimes féminines se terminent sur une syllabe non accentuée, cad par un e muet, et les masculines se terminent par toute autre syllabe accentuée.
Lorsqu’il y a alternance de rimes masculines et féminines, cela symbolise la complémentarité…
Elles ont aussi une qualité :
-pauvre s’il n’y a qu’une sonorité commune (sonorité, pas syllabe) : plaisir/mourir
-suffisante avec deux sonorités plaisir/désir
-et riche avec plus de deux sons identiques.
Enfin il y a la disposition :
- rimes plates ou suivies AABB
- rimes alternées ou croisées ABAB
- rimes embrassées ABBA

Finalement il y a aussi des rimes intérieures dans des vers, souvent entre les deux hémistiches : « Dans la forêt mouillée, les toiles d’araignée… » (Jules Laforgue)

Les rimes permettent de mettre en relation deux mots : les deux mots qui riment entre eux ont un lien, souvent choisi de par le thème du poème.

Il y a parfois (souvent), dans des proses (ainsi que dans des poésies versifiées), des sonorités qui se répètent : ce sont les allitérations qui sont la répétition de consonnes, et les assonances qui sont la répétition de voyelles

5) Les figures de styles

Et voilà, nous arrivons à la partie la plus vaste de la poésie (malheur, horreur). Je précise que je me suis fait un mémento pour le bac français des plus importantes, que je vais copier ici. Excusez moi parfois pour les exemples un peu trop familier, mais je pense que ça peut aider. J’essaye de remettre les noms d’auteurs à tous, mais c’est dur, je ne les avais pas mis à la base.

Les figures de styles sont des tropes car on emploie un mot que l’on déplace dans un autre cadre


Figures de style par analogie

Métaphore : on utilise un mot pour symboliser une chose que l’on définit normalement par un autre mot. La comparaison est sous entendu.
Brûler de désir au lieu de désirer

Parabole : récit allégorique

Allégorie : image qui permet de conceptualiser des choses abstraites
La balance pour la justice

Personnification : on donne une âme à un objet n’en ayant pas.
« un mystère d’amour repose dans le métal » (Nerval)

Comparaison : on compare quelque chose à une autre chose (avec comme)
« beau comme un sou neuf »


Figure de style par opposition

Antithèse : on rapproche deux idées qui s’opposent.
« tu es morte et tu vis »

Antiphrase : on dit par ironie le contraire de ce que l’on pense (mais des indices indiquent que l’on ment : le ton de la voix…)
« c’était délicieux » pour quelque chose d’immonde

Chiasme : expression construite autour de quatre termes, fonctionnant 2 par 2 : le 1 avec le 4, et le 2 avec le 3, créant un effet de redondance, d’insistance, voire parfois de tautologie
« plus l’offenseur est cher
et plus grande est l’offense » (Corneille)

Oxymore : on rapproche deux mots de sens contradictoires
« feu glacé » « plume de plomb » (Shakespeare)

Paradoxe : Quand quelque chose contredit la chose précédente.

Figures de style par amplification, atténuation

Hyperbole : on emplois des termes exagérés
« se tuer au travail »

Litote : on dit peu pour exprimer davantage : on augmente en disant moins
« il n’est pas bête »

Euphémisme : on atténue une vérité brutale
« il n’est plus très jeune »

Anaphore : on répète un même mot au début de plusieurs vers ou phrases
« Que tu es belle, ma bien aimée
Que tu es belle »

Gradation : on emploie des termes de plus en plus forts
« Va, cours, vole » (Corneille)


Figure de style par substitution

Périphrase : on remplace le nom par une phrase le désignant
« roi de l’azur » pour « albatros » (Baudelaire)

Métonymie : on emploie un mot par une réalité contigu.
« boire un pot »

Synecdoque : on désigne le nom par une de ses parties, ou on emploie une réalité proche pour le désigner (comme pour la métonymie). Aussi lorsque l’on emploie un pluriel précis pour désigner une réalité imprécise.
Le « fer » pour épées
« mille maux »(Baudelaire, mais c’est courant quand même)

Autres figures de styles

Métalepse : cela fonctionne par contiguïté des temps : il y a un ordre chronologique

Phrase en polysyndète : il y a plusieurs mots de liaisons, traduit de l’énergie

Apophtegme : sentence, maxime, la plupart du temps au PVG

Ambivalence (de qq chose) : quand une choses a les deux aspects, la matière et la vie : les opposés y sont complémentaires
« dans la bête un esprit agissant » (Nerval)

Antonomase : on met une majuscule à un nom commun pour sacraliser
« Nature »

Leitmotiv : chose qui se répéte

Métempsychose : croyance aux forces qui animent la matière

Hypallage : lorsqu’un adjectif qualifie un mot auquel on ne pense pas
« éclose » qualifie le « Nature » et non la « fleur »

Question oratoire : question où il n’y a pas besoin de réponse, c’est induit dedans la question.

Paranomase : une seule lettre de différence entre deux mots
« mottes molles » (Roubaud)

Palimpseste : langages superposés

Truchement : alliance (avec « du »…)

Anamnèse : remontée dans le subconscient de la mémoire, vers les couches profondes pour remettre en mémoire consciente.


Je mets celle-là, ce n’est aps réellement une figure de style mais c’est parfois utilisé (je pense à Nerval par exemple quand je tape ça) :

Epigraphe : citation (de quelqu’un de célèbre) en haut à droite du texte à valeur d’argument d’autorité.

Métaphores très utilisés :
« rose » pour la beauté
Un oiseau pour la liberté
« feu » pour l’amour

6)Autre
Enfin je crée une petite partie Autres, car il y a parfois des petits trucs qu’utilisent les poèmes.

L’écrivain est souvent considéré comme celui qui apporte la lumière et la connaissance, mais il ne faut pas trop en abuser non plus (sinon on est quand même pris pour un peu trop vantard, guider le monde, rien que ça ^^)
Et quelques mots avec l’étymologie :
Compagnon : vient de cum panum (celui qui partage le pain), fort sens
Profane : vient de pro fanum (devant le temple) : fort sens, en quelque sorte un profane est considéré comme un ignare qui ne connaît pas les mystères du monde.

Rédaction des poème, voilà des conseils ... 21/29 21/10/2005 à 13:21
C'est bien, dommage que 90% de ce que ta écrit ne soit pas du tout de toi !

Sifflote





Faire la biz
Rédaction des poème, voilà des conseils ... 22/29 21/10/2005 à 16:34
un topic à la mer, vla la boué...
Rédaction des poème, voilà des conseils ... 23/29 21/10/2005 à 18:11
Gus j'admire ton courage et ton désir d'aider les "poétes" en herbe mais sincérement je pense que c'est une perte de temps...
Combien de fois devrais-je répéter que 99% des gens qui postent des "poémes" (je le met quand même entre guillemets) sur ce site ne cherchent pas à persévérer ou à être de grands artistes appliquant à la lettre les règles de poésie mais veulent uniquement S'EXPRIMER?...
Je crois que tu as un avenir brillant devant toi...alors si j'étais toi je ne perdrais pas mon temps à essayer d'apporter de la connaissance inutile à des ados suicidaire ou en mal d'amour....


Bonus: A tous les "écrivains", si vous ne voulez pas que mister Gus viennent mettre ses remarques sur vos "poémes" et bien ne les intitulez simplement pas "poémes"...et faites preuve de dérision en avouant que vous êtes incultes et que ce que vous écrivez n'est qu'une suite de phrases finissant pas le même son...Ainsi IL n'aura pas lieu de se plaindre... Je me trompe? (Errare humanum est)

Ah oui et j'allais oubliais...J'AI TOUT LU...

Arrow Arrow Arrow
Rédaction des poème, voilà des conseils ... 24/29 21/10/2005 à 22:47
en fait je dirais que 60% est de moi, le reste c'est des connaissances et des amis qui s'en sont servis pour un autre forum (warhammer :d), m'enfin j'approuve donc ...


merci pour le remontage et merci a toi vox ...
Rédaction des poème, voilà des conseils ... 25/29 22/10/2005 à 16:56
pour les incultes ... un up ... un !
Rédaction des poème, voilà des conseils ... 26/29 22/10/2005 à 17:01
pou la la le type i c kru pr le pro d poeme!!! MDR MDR MDR MDR MDR Sifflote Sifflote
Rédaction des poème, voilà des conseils ... 27/29 22/10/2005 à 17:22
ouf...tout lu...et c'était intéressant, même si pour ma part quand j'écris des poèmes je m'efforce d'appliquer "les règles de l'art" autant que possible...

Bravo Bravo Bravo
Rédaction des poème, voilà des conseils ... 28/29 22/10/2005 à 18:10
Et toi tu t'es prise pour qui tite fleur ? T'aurais meme pas fait un quart de son taff.

" les gens ne savent quie critiquer " : Tu parles tu parles et derriere les beaux discours tru fait pareil que tt le monde. Sportive.
Rédaction des poème, voilà des conseils ... 29/29 30/10/2005 à 22:18
up.... yen a besoin la
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