Aujourd'hui, encore une fois dans un train, de retour sur Nimes (chez moi... Mon lit ... Mon cher et tendre lit ... Viens voir papa.) j'ai eus, comme co-voyageur, 3 personnes.
Il y avait une jeune femme, 25 ans , environ, bien habillée, avec un magazine style Figaro sous les yeux. Une jeune fille, d'environ 17 ans. Moins bien habillé, avec un sarouel vert, et un tee-shirt avec des symbole Hippies. A cote de moi, un homme, la trentaine, chemise/costume/cravate, plongé dans son téléphone.
(Pour les dialogue, je mettrais les paroles de la jeune femme en gras, celle de la jeune fille en italique, et je surlignerai ceux de l'homme. Les miennes resteront normales. Pour la clarté de la discussion, ça sera plus simple.)
Assez facilement (pour une fois ...) la discussion s'est ouverte, et nous avons conversé l'heure et demi qui sépare Lyon de Nimes.
La jeune femme, un magasin a la main, commença par parler toute seule, en lisant l’article au sujet de la hausse numérique des viols déclarés en France.
"- Seulement un viol sur dix ... C'est quand même grave."
Quelques secondes de silence.
- ça vous choque ps, vous ? Seulement 10% des viols arrivent aux oreilles de la police.
- Bah c'est pas forcement évident de parler de ça, encore plus a des inconnus. Surtout des hommes.
Étonnamment, la voix de la jeune fille était plus aiguë que prévu, ça m'a un peu fait sourire, quand je me suis souvenu d'une amie qui avait le même style de voix.
Mon esquisse de sourire, dans la situation, a été un peu mal pris par les deux femmes en face, qui l'ont pris pour du dédain, d’ailleurs.
- ça te fait rien ? c'est bien un truc de mec ça, de rire du viol.
- Non, c'est pas vraiment ça. C'est juste que ta voix m'a fait penser a quelqu'un que je connais.
Pour en revenir au viol, effectivement, je pense que socialement, c'est pas encore optimisé pour que les victimes puissent en parler. Les flics, de manière générale, ne sont plus trop la pour assurer notre sécurité ou porté nos plaintes. Ils sont plus dans une optique de faire du PV a longueur de journée. Mais bon, c'est le système, que voulez vous ...
- D'un autre cote, je pense pas que ce soit une hausse de la quantité de viol, je pense que ça avance , la gestion des victimes. A ce que j'ai pu lire, c'est surtout une hausse des plaintes.
- Je ne sais pas. Moi, je pense plutôt que les viols augmentent. Y'a de plus en plus de violence, on voit de plus en plus de racailles en centre ville, ça crains de trainer dans certains coins. Non, je pense que c'est surtout l’état actuel de la France qui favorise ce genre de chose. L'homme est un loup pour l'homme, comme disais ... Je sais plus qui.
- Hum ... D'un autre cote, je t'avouerais que j'ai jamais vraiment réussi a plaindre quelqu'un. D'un cote, il est vrai qu'il y a des pervers psychopathe. D'un autre, on trouve des personnes comme mon ex, qui portent plainte par vengeance. Et qui, même si elle sont par la suite attaquée par l’état pour diffamation, elles ne craignent rien.
- Comment ça ?
- Bah ... Y'a bientôt 6 ans, en première, je sortais avec une fille. Julia. Et, au moment de la quitter, elle l'a plutôt mal pris. Quelques semaines plus tard, j’étais chez les flics, avec une accusation de viol sur le dos. Les deux flics que j'ai eus a voir m'ont assez vite cerné, et m'ont laisser ressortir.
Et après deux petites semaines, j'avais perdu tout mes amis. Tous m'avaient tourné le dos, pensant que j'avais pu commettre cet acte.
Au lycée, c'est assez vite devenu l'enfer : les regards et les insultes que je pouvais avoir, ou encore l’espèce de dégout que je pouvais lire dans les yeux de certains pions/profs commençaient a devenir une habitude au bout de quelques jours.
J'ai dut, pour fuir ces problèmes, changer de lycée, partir a 200km de chez moi, perdre contact avec toute la communauté d'amis que j'avais pu avoir a un moment.
Malgré ça, l'histoire est quand même revenu a l'oreille de certaines personnes, dans mon nouveau lycée, deux ans après.
Bon, ce coup si, les gens y ont pas cru, quand les deux clampins ont resorti cette histoire. Faut dire qu'ils étaient, tout les deux, connu dans le lycée pour raconter des conneries, et foutre la merde. ça a du m'aider un peu, a vrai dire.
Enfin bref, toujours est-il que même aujourd'hui, même si la plainte a mon encontre a été annulée, qu'elle a fait machine arrière, je ne peux pas bosser dans mon ancien lycée, comme pion, car le CPE ne veux pas prendre de risque, et n'as pas envie de créer de problème, fuse que l'histoire est été inventée par elle, il devait "y avoir un fond de vrai".
Donc oui, encore aujourd'hui, le dépôt de plainte d'une ex qui a mal pris une séparation me cause du tord.
Et a cause de ça, je t’avoue que j'ai BEAUCOUP de mal a ressentir de l’empathie pour une victime de viol. J'ai toujours cet espèce de réflexe, assez bête, c'est vrai, de me dire que c'est en premier lieu plus probable que ce soit une "fausse" plainte. Quand bien même c'est biiiien moins probable, d’ailleurs.
- C'est vrai que ce genre de cas existe, mais c'est assez peu fréquent. La grande majorité des plaintes sont fondées.
- A bon ? Sur la base de quel chiffre ? Tout le monde conforte les violé(e)s , il y a des associations d'aide, des cellules spéciales pour ça, mais par contre, moi, personne ne m'a accompagné. ça détruit une vie ENTIERE, et il n'y a même pas une association pour recensé ce genre de cas. Il n'y a aucun chiffre. Enfin si, y'a une association de personne , comme moi, victime de fausses accusations, et tous on vécu a peu prés la même réaction : les gens vous détestent soudainement sans vrai raison, juste pou des supposition. Et leur accusateur obtiens soutien, attention, et peux librement vous narguer.
Rien que dans la famille de ma copine, par exemple, son oncle a été privé de ces enfants pendant 15 ans pour un depot de plainte pour attouchement sur eux. Porté par son ex-femme, qui n'avait pas obtenu la garde. Il a fallu plus de 15 ans pour que les enfants parlent, et demande a voir leur père. Et qu'est-il arrivé a son ex-femme ? Rien, les enfants ne veulent plus la voir, mais la justice ne lui a rien fait. C'est ça qui me terrifie, personnellement. OUI, il y a des viols, et il faut s'occuper des victimes. Mais la première chose a faire, c'est de pénaliser ce genre d'action. Sinon il sera impossible de prendre au sérieux une tel accusation.
Après, il est vrai qu'en tant qu'homme, je ne suis sans doute pas le plus disposé pour craindre un viol. Quoi que, quand même, si je me souviens bien, on a quand même un bon pourcentage.
Étonnamment, j'ai reçu du soutien de la part de la jeune fille. Ce sur quoi j'aurais vraiment pas parier.
- EN même temps, je sais pas si vous vous souvenez de cette ... Laura ? A Perpignan. Qui avait fait beaucoup de bruit, comme quoi elle c’était faites violées sous les yeux des passants qui n'auraient pas réagi. Elle a fini par avouer que c’était faux, mais y'a eus aucune suite, je crois.c'est vrai que la fausse plainte, c'est pas particulièrement punie, comme truc, on dirait.
Après, faut vraiment être conne pour faire une tel chose. Ou alors vraiment vouloir nuire a l'autre. Et encore, je suis pas sur que ce soit bien juste comme moyen de blesser quelqu'un.
- C'est vrai, ça doit exister, mais ce qui est vraiment triste, si j"ai bien compris, c'est l’absence de structure d'accompagnement pour ce genre de chose. Vous rencontrez entre victime de ce problème doit être une bonne chose, j'imagine. En parler doit aider.
De fil en aiguille, la discussion a dérivée peu a peu sur les études que nous avions faites, et que la jeune fille était en train d'accomplir. Ce qui est parfaitement Hors du sujet que je souhaite, avec vous, aborder.
Après cette discussion, une fois chez moi, je me suis demandé : Qu'est-ce que l'opinion pense de ce genre de problème ? J'entend souvent des féministes se plaindre d'une "culture du viol", en regardant tout les hommes comme des violeurs en puissance.
Et qui m'ont raconter que je devais sans doute avoir fait quelques choses, pour qu'elle porte plainte ( ouais, j'ai eus le malheur de discuter avec une lesbienne féministe, autant dire que j'ai biiiien pris dans la gueule, moi et mon instinct pervers dégueulasse d'homme-bite sur patte)
Du coup... Et vous ?
Que pensez vous de la gestion des victimes de viols ? Est-elle suffisante ? Qu’est-ce qui l'on pourrait faire pour amélioré ce problème ? La culture du viol, vous en pensez quoi ? Réalité ? Fabulation ? A-existe un jour, mais a tendance a disparaitre ?
Et les victimes de fausses plainte ? Avez vous vécu ce genre de situation ? Comme victime, ou témoin, comme étranger ?
Discussion du jour : Culture du viol |
1/27 |
01/09/2015 à 19:35 |
J'ai pris plein de fois le train, il m'arrive jamais tout ça O.o
Discussion du jour : Culture du viol |
2/27 |
01/09/2015 à 19:38 |
j'ai, parait-il, environ 3 a 4 tragets par semaines, sur des temps de 1 a 5 h ^^ il m'en arrive des choses xD
Du coup j'ai parfois des semaines ou il se passe des trucs drole, d'autre des trucs moins amusant, d'autre des trucs franchement triste ou desagreable.
Mon train de lundi dernier a ete retardé de 1h a cause d'un vehicule arreté sur la voie, par exemple.
Du coup j'ai discuté avec le conducteur du train, le temps que la voie soit degagée ^^ c'etait cool =D
Discussion du jour : Culture du viol |
3/27 |
01/09/2015 à 19:42 |
Mais c'est quoi pour toi la culture du viol?
Sinon tu as cherché un peu sur internet des chiffres sur le viol et notamment sur leur prise en charge et sur sur les fausses accusations?
Ceci dit je trouve ça très triste pour toi ce qui t'es arrivé et si ça te fait encore souffrir ça vaudrait le coup de te tourner vers ces fameuses associations et d'y militer, non?
Discussion du jour : Culture du viol |
4/27 |
01/09/2015 à 19:46 |
ça ne me fait plus vraiment souffrir. J'imagine que si mes anciens amis n'ont pas senti le mensonge de la part de cette ex, c'etait sans doute pas les amis les plus fidele du monde, a vrai dire.
Et sur interet comme avec les quelques personnes que je connais, via l'assos ou j'allais, la facon dont une victime de fausse accusation est vue : toujours coupable. Peux importe que la justice est dit non, dans les yeux du commun des mortels, tu es coupable.
J'pense que c'est ça qui a mis le plus de temps a s'effacé dema memoire. Au fil du temps, tu finis par te sentir coupable de quelque chose, fusent que tu ne l'es pas commis. Un peu comme pour trouver une raison a ces reactions, pour justifier tout ça.
Et oui, je vais encore a cette assosiation. Y'a environ une personne de plus tout les mois. Et d'autre qu'on voit plus d'ailleurs.
Discussion du jour : Culture du viol |
5/27 |
01/09/2015 à 19:48 |
Je vois.
Ceci dit, je trouve ça assez maladroit de faire un sujet à propos de la culture du viol sans l'expliquer (et sans en avoir compris les tenants et aboutissants visiblement)
La culture du viol n'est pas un mythe, dans le sens ou elle analyse la façon donc notre société minimise l'acte grave qu'est le viol et tend à rendre responsable les victimes/ dé-resposabiliser les agresseurs. Entre autres. Enfin bon ce n'est qu'une analyse sociale et certainement pas un moyen d'expliquer aux hommes en quoi ils seraient des pervers en puissance. En gros c'est expliquer comment/pourquoi beaucoup d'entre nous ont tendance à "valider" le viol sans forcément en avoir conscience.
Je crois que tu gagnerais à vraiment te renseigner sur ce que c'est, car c'est un concept plutôt très interessant pour peu qu'on le ne prenne pas comme une attaque du pan masculin de l'humanité. De plus je doute que tu trouves ici beaucoup de spécialistes de la question, qui est autrement plus compliqué qu'un simple "mythe? pas mythe?"
Discussion du jour : Culture du viol |
6/27 |
01/09/2015 à 20:03 |
La "culture du viol", c'est juste une autre connerie des soit-disant féministes!
Et il n'y a pas plus de viols qu'avant, seulement plus de plaintes - d'ailleurs, j'ai entendu parler de l'affaire dont la jeune fille parlait: la fille s'appelait "Lola" apparemment et elle raconté ses conneries pour se faire connaître parce que c'était une pétasse en manque d'attention.
Je trouve ça honteux de porter les meufs comme victimes dès qu'il arrive quelque chose et je suis désolée pour toi. J'ai jamais eu honte d'être une femme avant de croiser la route de "féministes".
Discussion du jour : Culture du viol |
7/27 |
01/09/2015 à 20:05 |
mais apres, sur le net, on trouve assez facilement des informations sur les affaires deviols, ect, mais trouver des affaires de fausses accusations, c'est beaucoup plus rare.
Par exemple, y'a une petite dixaine d'année, une eleve a accusé son prof d'avoir voulu l'embrasser, puis d'avoir tenter de la toucher. Le prof d'SVT a fini par se sucider, completement abandonné par l'education nationnal, et harceler par le comité de parents d'eleve.
Quelques temps apres, la jeune fille, en 3eme, a avouer qu'elle avait fais ça pour "punir le prof d'avoir donner donner une note en dessous de la moyenne a un oral".
Y'en a toute une page, si tu veux (http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article313)
C'est quelque chose que je n'arrive pas trop a comprendre, ça, la "culture du viol". J'ai beaucoup de mal a comprendre le sens de tout ça. Quand je lis sur le net des articles a ce sujet, je me heurte souvent a une espece de propos anti-males, qui a vraiment du mal a paraitre credible. Dans mon entourage,je ne reconnais personne de ce que peut decrire la page wikipedia sur la "culture du viol", par exemple. Les quelques reportages qu'on a pu voir sont tous mené par des femmes, et leur propos sont particulierement entier, ce qui me semble de plus en plus... Subjectif, en fait.
Il est indeniable que le viol, actuellement, particulierement sous surveillance. La sencibilisation a ce probleme est une realité, on la voit dans les ecole/college/lycée, y'a des intervention, on en parle. Mais a chaque fois, j'entend la meme chose : On minimiserait la faute du coupable, et on accuserait la victime. Dans les articles que j'ai pu lire, j'ai souvent lu un peu la meme chose, en fait.
La societe serait une espece de torcionaire, qui accuse la victime au lieu du coupable. Et tout le monde trouverait ça bien.
Remarquez, quand vous vous faites voler, ouvrir votre voiture, la premiere chose que l'assurance vous dis, c'est "vous n'auriez pas du laisser tel ou tel chose dans la voiture,c 'est votre faute monsieur". Comme si on avait demander a etre violé, ou cambrioler.
Donc d'un coté, j'arrive a comprendre la notion de "culture du viol". Mais je me sens pas particulierement toucher par cette idée. J'y adhere pas. Je ne vois pas, dans les yeux de mes voisins , des passants dans la rue, l'espece de matchisme qu'il devraits 'en degager. Certes, y'a des dragueurs de rue, ma foi fort lourd, mais leur nombres est quand meme bien plus petit que le nombre d'inconnu "neutre" ou "amical" que vous rencontrer. Alors pourquoi on voudrait nous faire croire que la totalité de la population "encourage" les violeurs ?
c'est ça que j'ai du mal a comprendre. J'ai l'impression de lire sur un miroir deformant, en lisant les article de madmoizelle, du figaro, du nouvel-ops, ou de pages internet.
D'ou mon post. J'aimerais discuter de cette pseudo culture du viol, de quoi elle est faites, est-ce qu'elle existe ? si oui, comment et pourquoi ?
Mai
Discussion du jour : Culture du viol |
8/27 |
01/09/2015 à 20:10 |
Je pense que de manière ça peut être extrêmement dur d'aller raconter le mal qu'un proche à fait, que ça soit un viol ou autre.
L'aide aux victimes j'en sais rien, vu que j'ai jamais eu affaire à des situations comme ça, mais je pense que ça aide beaucoup certains alors que d'autres moins.
On n'a jamais porté plainte contre moi, et je n'ai jamais porté plainte, y'a juste eu des histoires avec des potes mais pour rien de grave (je pense).
Vu que je suis jeune, je peux pas trop juger d'une évolution de la culture du viol, ou de la violence en général, mais j'ai quand même l'impression que les gens déposent des plaintes plus facilement maintenant que par le passé dans mon coin de campagne, et c'est pas tellement dure vu qu'en général j'ai l'impression qu'il n'y avait que les problèmes très graves qui arrivaient aux oreilles des gendarmes, tandis que le reste c'est un peu plus à "l'amiable".
Et du coup, t'as apprécié Strasbourg??
Discussion du jour : Culture du viol |
9/27 |
01/09/2015 à 20:12 |
Et puis homme comme femme, on est tous des violeurs en puissance
Discussion du jour : Culture du viol |
10/27 |
01/09/2015 à 20:16 |
Berlin_Est a écrit :
Je crois que tu gagnerais à vraiment te renseigner sur ce que c'est, car c'est un concept plutôt très interessant pour peu qu'on le ne prenne pas comme une attaque du pan masculin de l'humanité. De plus je doute que tu trouves ici beaucoup de spécialistes de la question, qui est autrement plus compliqué qu'un simple "mythe? pas mythe?"
Justement. C'est en me renseignant que je n'arrive pas a faire le lien entre ce que je lis et ce que je peux avoir a voir, en temps reel, sur des chantiers.
Je bosse dans le batiment, dans un millieu tres masculin. Il est vrai que depuis que je suis dans cette branche de metier, mon langage c'est conciderablement fleuri. Ma parole et mes actes ont soudainement eus beaucoup plus d'importance, les gens etant un peu plus brutaux que les personnes que j'avais l'habitude de frequenter. Mais malgre le cote "brut" de leur personnalité, je n'ai jamais reussi a lire dans leur facon d'etre ce que je peux lire au suje du viol.
Quand il y a une affaire de viol dans une cite ou un ouvrier habitude, la premiere chose qu'ils font, c'est aller voir la victime, pas pour la descendre, mais pour prendre soin d'eux; l'ampathie qu'ils ont les un pour les autres, dans des millieux parfois franchement pas favorisé, existe bel et bien.
Et c'est ça qui m'etonne. C'est des personnes qui sont capable de siffler une fille dans la rue, c'et vrai, on va pas se mentir : c'est des ouvriers bat, des vrais de vrais. Mais j'ai pas l'impression qu'ils concidere le viol comme un truc "petit", "insignifiant". Bon, il est vrai que j'suis avec eux, mais pas vraiment dans le meme bain (je suis assistant conduc de travaux. J'aide le type qui dirige le chantier, si vous preferez. Ce qui fait que les ouvriers me parlent sans doute moins aisement qu'a leur confrere, par peur que ce qu'ils disent de bien ou de mal remonte a l'oreille du chef.)
"La culture du viol véhicule des mythes sur le viol tendant à réhabiliter les agresseurs et blâmer les victimes."
C'est l'une des definitions qui reviennent le plus souvent, quand on parle de culture du viol, sur le net ou sur des articles. Et c'est ça que j'ai du mal a saisir.
Je ne vois PAS dans les personnes qui m'entoure, ce genre de reaction.
Du coup je me demandais, est-ce que ça ne serait pas quelque chose qui est tendance a disparaitre ? Y'a tu es il des personnes qui ont vecu ça, justement ? dans quel circonstance ? Qui etait ces personnes capable de la denigrer ? quels arguments ?
Discussion du jour : Culture du viol |
11/27 |
01/09/2015 à 20:18 |
Le Singe Savant a écrit :
Et du coup, t'as apprécié Strasbourg??
OUAIS ! J'suis aller a la bibliotheque et a l'ancienne douane, que le chef voulait me faire visiter ^^ c'etait cool =p l'architecture de ce bordel est vraiment jolie, je trouve ^^ un peu old school, mais cool
Discussion du jour : Culture du viol |
12/27 |
01/09/2015 à 20:20 |
Par contre j'étais persuadé que la culture du viol c'est le terme pour désigner pensées du genre "ouais, mais qu'elle idée de rentrer seule en pleine nuit"
Ou on met une partie de la faute sur la victime alors qu'il n'y a pas de raison à ce que les femmes aient le devoir de faire plus gaffe qu'un homme.
Et puis c'est en entendant des trucs comme ça que les victimes n'osent plus réagir, que ça soit pour le viol ou bien d'autres formes de violences.
Discussion du jour : Culture du viol |
13/27 |
01/09/2015 à 20:31 |
Franchement je pense pas qu'il y avait besoins de raconter toute l'histoire du dialogue dans le train, juste ton histoire ça aurait suffit, parce que mine de rien, lire tout ça c'est fatiguant !
Je pense pas qu'il existe vraiment une culture du viol (donc que la société approuverait en quelques sortes le viol ou du moins diminuerait l'importance et la gravité que ça a). Rien que le fait que des gens essayent de montrer qu'il y a une culture du viol et qu'ils se battent contre ça, pour moi c'est une preuve que justement il y en a pas. Donc, à ranger dans une boite avec les théories du complot
En plus, faut pas oublié qu'il y a pas si longtemps, un mariage c'était pratiquement un viol.
Pour ce qui est de la justice, faut savoir qu'en France c'est de la grosse bouse. Y'a aucun suivi, j'ai déjà été victime de pleins de trucs, porter plainte pour dommage-intérêt etc... Et y'a jamais eu la somme totale de versée, en général c'est même pas 10% de ce qu'ils me devaient. Mais bon on s'en sort pas trop mal, y'a des pays où c'est 100 fois pires
Sinon pour raconter une anecdote, moi aussi un jour j'ai couché avec une fille totalement consentante (qui était dans mon lycée qui plus est), ensuite elle m'a laissé son numéro, son skype, son FB, absolument tout. Je l'ai recontacté 1 mois plus tard, et elle m'a dit qu'elle allait porter plainte pour viol et qu'elle allait le raconter à tout le lycée (pour aucune raison, elle a juste dit que j'étais un connard qui l'avait violé). Bon j'ai jamais reçu de plainte et personne ne m'a jamais parlé de ça et j'ai gardé une relation normale avec tout le monde donc bon..
Surtout que moi j'ai horreur de ça, rien que d'entendre le mot "viol" ça me donne envie de vomir, regarder un film avec un viol dedans c'est au dessus de mes capacités (la scène avec Sansa dans GoT par exemple), du coup il me faut beaucoup de courage pour regarder New York Unité Spéciale.
J'ai parlé de ça à personne, à part une personne sur SE (si tu te reconnais envoies moi un MP
). Mais franchement, depuis ce jour, même si je pense pas que ce soit vraiment vrai, je me suis toujours demandé si je l'avais vraiment violé ou pas... ça me trotte dans la tête.
Discussion du jour : Culture du viol |
14/27 |
01/09/2015 à 20:47 |
Non mais la culture du viol et le harcèlement de rue sont deux choses tout à fait différentes même si elles peuvent se rejoindre. T'as un peu l'air de tout mélanger en fait et de vivre toutes ces notions comme des attaques contre toi, alors qu'elles attaques le système sociétal actuel (dit patriarcale car il est fait pour et par des hommes blancs et hétérosexuels- en très gros) ce qui est différent de toi en tant que personne. Si tu lis ça en te sentant personnelement visé alors oui, tu risques de te sentir attaqué et ne pas comprendre le message derrière, ce qui est dommage.
Pour te donner des exemples concrets de culture du viol:
-c'est le gendarme qui va demander à la victime si elle avait une tenue sexy
-c'est la personne qui va dire d'une fille qui boit ou qui aguicherait qu'elle ne devrait pas s'étonner si elle se faisait violer
- c'est sous-entendre qu'une jupe très courte est un appel au viol.
Comme tu le vois, personne ne dit "le viol c'est cool"! Juste on rend les femmes (car dans mes exemples il s'agit de femmes, le cas des hommes est un peu différent) responsables d'un (hypothétique) viol, comme si elles l'avaient cherché. Ça peut paraitre anodin, et on est très nombreux à avoir parfois ce genre de réflexion même à soi-même, et pourtant ça a une importance dans l'imaginaire collectif.
Après là je prends des cas pas méchants, mais ça peut aussi être le fait qu'on ne croit pas une personne victime d'un viol au nom d'un pseudo devoir conjugal. Enfin bon c'est plein de choses, et ça se passe dans l'imaginaire collectif, d'où le fait que cette notion ne paraisse pas très évidente (particulièrement quand on n'est pas du côté des personnes qui se prennent ces remarques). Et portant c'est très facile à trouver au quotidien pour peu qu'on y soit attentif, de la remarque insignifiante à des choses plus graves. Et Le Singe Savant a soulevé une conséquence de tout ça: les victimes qui se sentent responsables de ce qui leur arrive et n'osent pas se faire aider (voire ne comprennent pas que céder aux insistances de leur compagne/compagnon est de l'ordre du viol par exemple) et il a aussi raison dans son poste, ça s'appelle aussi de la culture du viol. Encore une fois encore heureux que personne ne dit "le viol je trouve ça grave chanmé"! on est dans des choses plus subtiles qui pourtant ont des conséquences. Ce n'est rien d'autre que ça, encore une fois aucune attaque contre personne en particulier, juste des rouages sociaux qui sont analysés.
Quant à ton lien, il me semble plus que douteux, pas dans le sens où il dit des trucs faux (ces affaires sont peut-être vraies, après tout) mais c'est un mouvement hoministe, ce qui est une mouvante extrêmement discutable (et d'extrême droite bien souvent) sous ses airs d'égalité pour tous (si on lutte pour l'égalité de tous, ça s'appelle du féminisme, ça n'a pas d'autre nom et le féminisme n'a pas d'autre prétentions; Ça concerne même des combats masculins comme le droit des pères, n'en déplaise à certains), genre ça parle de misandrie et tout, enfin le gros délire bien anti-féministe de base. En plus pour le coup je ne vois pas bien le rapport avec la culture du viol, puisqu'elle ne dit pas, et personne ne le dit, que ce genre de choses n'existe pas. Enfin ce genre de site est une source à prendre avec de grosses pincettes à mon avis.
De plus tu demandais un chiffre à l'homme dans le train: les fausses accusations représentent 2% des plaintes pour viol, et dans presque tous les cas l'accusé est disculpé quasiment directement. Malheureusement oui, ça peut quand même faire des ravages, encore une fois personne ne le nie il me semble.
En fait tu parles de quoi? De culture du viol ou des plaintes fausses de viols? Désolée d'insister mais ce sont deux choses qui n'ont pas de rapport et ça me parait la porte ouverte à de gros amalgames d'associer les deux.
Discussion du jour : Culture du viol |
15/27 |
01/09/2015 à 20:55 |
je sais bien que les deux choses n'ont aucun rapport. Je souhaitais juste discuter de ces deux choses la, dont j'ai discuter un peu avec ces 3 inconnus.
Parce que c'est quelque chose qui me tiens assez a coeur.
Effectivement, j'aurais pu lancer directement le fond du message, plutot que de raconter l'anecdote. C'est exact.
Sinon, pour le lien, c'est surtout pour le listing de ces fait-divers. Le site en lui meme, je ne le connais pas. Navré si le site sens un peu le ... c'etait pas le but =)
En tout cas, merci pour ton explication ^^
Effectivement, je pense qu'il doit etre plus simple pour une femme de voir ce genre de detail. Apres, j'ai pas ce genre de reflexion, quand on parle de viol. Certes, j'ai toujours ce premier reflexe du "est-ce vrai ou pas ?" mais si il s'avere que le viol est reel, ça ne me viendrait pas a l'idée de minimiser l'action.
Du coup, je me disais... Cette culture evolue-t-elle ? Se retrouve-t-elle dans les moeurs de la jeune generation (je pense au moins de 25 ans) ou est-elle generale ?
Discussion du jour : Culture du viol |
16/27 |
01/09/2015 à 21:17 |
J'avais bien compris pour le lien pas de soucis ^^
Après je ne crois pas que ce soit une histoire d'hommes/femmes, j'entends d'ailleurs ce genre de petites phrases assassines chez les deux camps pour le coup, c'est surtout une histoire de sensibilisation à ces questions.
Est-ce que le concept de culture du viol se développe? Alors déjà je ne pense pas que ce soit une question de génération, comme ce n'est pas une question de classe sociale. Je saurai pas dire franchement si ça se développe réellement, ce qui est sûr c'est que c'est de plus en plus analysé et montré du doigt, c'est pour ça qu'on en entend plus parler. Peut-être aussi la libération sexuelle des années 70 aurait fait que plus de femmes assumant au grand jour leur sexualité aurait fait se lever ce genre de réflexions assassines?
Donc je ne sais pas si elle évolue, par contre oui ça me semble très ancré dans les mœurs de tout le monde le genre de réflexes que j'ai pu citer en exemple plus haut. Même moi qui suis très sensibilisée à ça ça m'arrive d'avoir des réflexions puantes (juste j'arrive la plupart du temps -j'espère- à me reprendre). En fait je crois que bêtement tant qu'on ne dénonce pas ça systématiquement, personne ne va se rendre compte du soucis que ça cause.
Après (mais je suis peut-être très optimiste) j'ai l'impression qu'on arrive dans une période où de plus en plus de personnes s’intéressent à ce type de questions (internet aidant, bien qu'étant l'un des viviers les plus violent de la culture du viol paradoxalement) et se questionnent sur ce genre de réflexes sexistes, autour de la vingtaine j'ai l'impression mais ça peut être biaisé par mon entourage qui a cet âge.
Dans tous les cas je pense qu'il est important de sensibiliser les enfants puis les adolescents sur ce genre de questions (toute proportion gardée selon leur âge, je parle pas de demander son avis sur les tournantes dans les cités à un enfant de 5 ans
) et que seulement dans ce cas on arrivera à une génération moins en proie à cette culture du viol.
Discussion du jour : Culture du viol |
17/27 |
02/09/2015 à 14:49 |
Bastard Barbie a écrit :
La "culture du viol", c'est juste une autre connerie des soit-disant féministes!
Et il n'y a pas plus de viols qu'avant, seulement plus de plaintes - d'ailleurs, j'ai entendu parler de l'affaire dont la jeune fille parlait: la fille s'appelait "Lola" apparemment et elle raconté ses conneries pour se faire connaître parce que c'était une pétasse en manque d'attention.
Je trouve ça honteux de porter les meufs comme victimes dès qu'il arrive quelque chose et je suis désolée pour toi. J'ai jamais eu honte d'être une femme avant de croiser la route de "féministes".
Discussion du jour : Culture du viol |
18/27 |
02/09/2015 à 14:54 |
Le Singe Savant a écrit :
Par contre j'étais persuadé que la culture du viol c'est le terme pour désigner pensées du genre "ouais, mais qu'elle idée de rentrer seule en pleine nuit"
Ou on met une partie de la faute sur la victime alors qu'il n'y a pas de raison à ce que les femmes aient le devoir de faire plus gaffe qu'un homme.
Et puis c'est en entendant des trucs comme ça que les victimes n'osent plus réagir, que ça soit pour le viol ou bien d'autres formes de violences.
Parce que si un mec rentre seul chez lui le soir et qu'il se fait agressé, personne ne va aller lui dire "T'es con aussi, pourquoi tu étais dehors à 3h du matin ?".
Les propos seront les mêmes, la fille aura juste plus de chances de se faire agresser sexuellement et l'homme plus de chance de se faire agresser physiquement.
Discussion du jour : Culture du viol |
19/27 |
02/09/2015 à 20:01 |
Kellhus a écrit :
Le Singe Savant a écrit :
Par contre j'étais persuadé que la culture du viol c'est le terme pour désigner pensées du genre "ouais, mais qu'elle idée de rentrer seule en pleine nuit"
Ou on met une partie de la faute sur la victime alors qu'il n'y a pas de raison à ce que les femmes aient le devoir de faire plus gaffe qu'un homme.
Et puis c'est en entendant des trucs comme ça que les victimes n'osent plus réagir, que ça soit pour le viol ou bien d'autres formes de violences.
Parce que si un mec rentre seul chez lui le soir et qu'il se fait agressé, personne ne va aller lui dire "T'es con aussi, pourquoi tu étais dehors à 3h du matin ?".
Les propos seront les mêmes, la fille aura juste plus de chances de se faire agresser sexuellement et l'homme plus de chance de se faire agresser physiquement.
J'ai pas dis qu'il n'y avait pas le même genre de choses pour des hommes, mais je vois pas du tout en quoi ça légitimise ce genre de phrases que les gens sortent.
Je comprend vraiment pas pourquoi on culpabilise des victimes d'agression, et c'est tout, que ça soit pour des viols ou d'autres crimes.
Discussion du jour : Culture du viol |
20/27 |
02/09/2015 à 20:07 |
C'est comme pour quand tu te fais voler quelque chose, quand on t'aggresse physiquement. Y'a toujours la volonté d'avoir un responsable. Et la victime, on l'a sous les yeux. Il est donc tres simple de lui dire "la faute est partagée, c'est un peu la tienne, un peu la sienne".
C'est quelque chose que je comprend pas trop... Quand ma voiture a ete ouverte pendant la nuit, sans que les types arrivent a la faire demarrer, soit dis en passant ... (j'suis tomber sur des apprentis voleurs, wesh) la premiere chose qu'on m'a dit c'est "non mais tu laisse toujours des choses dans la voiture, c'est tentant pour le voleur. C'est ta faute si on t'a detruit/voler ton bien." et tout le monde semble trouver ça normal.
Alors que bon, personnellement, je trouve ça particulierement stupide. Dans le cas du vol comme dans le cas du viol. Si tu resiste pas a une tentation, c'est ta faute ... pas celle de la victime