Aujourd'hui, encore une fois dans un train, de retour sur Nimes (chez moi... Mon lit ... Mon cher et tendre lit ... Viens voir papa.) j'ai eus, comme co-voyageur, 3 personnes.
Il y avait une jeune femme, 25 ans , environ, bien habillée, avec un magazine style Figaro sous les yeux. Une jeune fille, d'environ 17 ans. Moins bien habillé, avec un sarouel vert, et un tee-shirt avec des symbole Hippies. A cote de moi, un homme, la trentaine, chemise/costume/cravate, plongé dans son téléphone.
(Pour les dialogue, je mettrais les paroles de la jeune femme en gras, celle de la jeune fille en italique, et je surlignerai ceux de l'homme. Les miennes resteront normales. Pour la clarté de la discussion, ça sera plus simple.)
Assez facilement (pour une fois ...) la discussion s'est ouverte, et nous avons conversé l'heure et demi qui sépare Lyon de Nimes.
La jeune femme, un magasin a la main, commença par parler toute seule, en lisant l’article au sujet de la hausse numérique des viols déclarés en France.
"- Seulement un viol sur dix ... C'est quand même grave."
Quelques secondes de silence.
- ça vous choque ps, vous ? Seulement 10% des viols arrivent aux oreilles de la police.
- Bah c'est pas forcement évident de parler de ça, encore plus a des inconnus. Surtout des hommes.
Étonnamment, la voix de la jeune fille était plus aiguë que prévu, ça m'a un peu fait sourire, quand je me suis souvenu d'une amie qui avait le même style de voix.
Mon esquisse de sourire, dans la situation, a été un peu mal pris par les deux femmes en face, qui l'ont pris pour du dédain, d’ailleurs.
- ça te fait rien ? c'est bien un truc de mec ça, de rire du viol.
- Non, c'est pas vraiment ça. C'est juste que ta voix m'a fait penser a quelqu'un que je connais.
Pour en revenir au viol, effectivement, je pense que socialement, c'est pas encore optimisé pour que les victimes puissent en parler. Les flics, de manière générale, ne sont plus trop la pour assurer notre sécurité ou porté nos plaintes. Ils sont plus dans une optique de faire du PV a longueur de journée. Mais bon, c'est le système, que voulez vous ...
- D'un autre cote, je pense pas que ce soit une hausse de la quantité de viol, je pense que ça avance , la gestion des victimes. A ce que j'ai pu lire, c'est surtout une hausse des plaintes.
- Je ne sais pas. Moi, je pense plutôt que les viols augmentent. Y'a de plus en plus de violence, on voit de plus en plus de racailles en centre ville, ça crains de trainer dans certains coins. Non, je pense que c'est surtout l’état actuel de la France qui favorise ce genre de chose. L'homme est un loup pour l'homme, comme disais ... Je sais plus qui.
- Hum ... D'un autre cote, je t'avouerais que j'ai jamais vraiment réussi a plaindre quelqu'un. D'un cote, il est vrai qu'il y a des pervers psychopathe. D'un autre, on trouve des personnes comme mon ex, qui portent plainte par vengeance. Et qui, même si elle sont par la suite attaquée par l’état pour diffamation, elles ne craignent rien.
- Comment ça ?
- Bah ... Y'a bientôt 6 ans, en première, je sortais avec une fille. Julia. Et, au moment de la quitter, elle l'a plutôt mal pris. Quelques semaines plus tard, j’étais chez les flics, avec une accusation de viol sur le dos. Les deux flics que j'ai eus a voir m'ont assez vite cerné, et m'ont laisser ressortir.
Et après deux petites semaines, j'avais perdu tout mes amis. Tous m'avaient tourné le dos, pensant que j'avais pu commettre cet acte.
Au lycée, c'est assez vite devenu l'enfer : les regards et les insultes que je pouvais avoir, ou encore l’espèce de dégout que je pouvais lire dans les yeux de certains pions/profs commençaient a devenir une habitude au bout de quelques jours.
J'ai dut, pour fuir ces problèmes, changer de lycée, partir a 200km de chez moi, perdre contact avec toute la communauté d'amis que j'avais pu avoir a un moment.
Malgré ça, l'histoire est quand même revenu a l'oreille de certaines personnes, dans mon nouveau lycée, deux ans après.
Bon, ce coup si, les gens y ont pas cru, quand les deux clampins ont resorti cette histoire. Faut dire qu'ils étaient, tout les deux, connu dans le lycée pour raconter des conneries, et foutre la merde. ça a du m'aider un peu, a vrai dire.
Enfin bref, toujours est-il que même aujourd'hui, même si la plainte a mon encontre a été annulée, qu'elle a fait machine arrière, je ne peux pas bosser dans mon ancien lycée, comme pion, car le CPE ne veux pas prendre de risque, et n'as pas envie de créer de problème, fuse que l'histoire est été inventée par elle, il devait "y avoir un fond de vrai".
Donc oui, encore aujourd'hui, le dépôt de plainte d'une ex qui a mal pris une séparation me cause du tord.
Et a cause de ça, je t’avoue que j'ai BEAUCOUP de mal a ressentir de l’empathie pour une victime de viol. J'ai toujours cet espèce de réflexe, assez bête, c'est vrai, de me dire que c'est en premier lieu plus probable que ce soit une "fausse" plainte. Quand bien même c'est biiiien moins probable, d’ailleurs.
- C'est vrai que ce genre de cas existe, mais c'est assez peu fréquent. La grande majorité des plaintes sont fondées.
- A bon ? Sur la base de quel chiffre ? Tout le monde conforte les violé(e)s , il y a des associations d'aide, des cellules spéciales pour ça, mais par contre, moi, personne ne m'a accompagné. ça détruit une vie ENTIERE, et il n'y a même pas une association pour recensé ce genre de cas. Il n'y a aucun chiffre. Enfin si, y'a une association de personne , comme moi, victime de fausses accusations, et tous on vécu a peu prés la même réaction : les gens vous détestent soudainement sans vrai raison, juste pou des supposition. Et leur accusateur obtiens soutien, attention, et peux librement vous narguer.
Rien que dans la famille de ma copine, par exemple, son oncle a été privé de ces enfants pendant 15 ans pour un depot de plainte pour attouchement sur eux. Porté par son ex-femme, qui n'avait pas obtenu la garde. Il a fallu plus de 15 ans pour que les enfants parlent, et demande a voir leur père. Et qu'est-il arrivé a son ex-femme ? Rien, les enfants ne veulent plus la voir, mais la justice ne lui a rien fait. C'est ça qui me terrifie, personnellement. OUI, il y a des viols, et il faut s'occuper des victimes. Mais la première chose a faire, c'est de pénaliser ce genre d'action. Sinon il sera impossible de prendre au sérieux une tel accusation.
Après, il est vrai qu'en tant qu'homme, je ne suis sans doute pas le plus disposé pour craindre un viol. Quoi que, quand même, si je me souviens bien, on a quand même un bon pourcentage.
Étonnamment, j'ai reçu du soutien de la part de la jeune fille. Ce sur quoi j'aurais vraiment pas parier.
- EN même temps, je sais pas si vous vous souvenez de cette ... Laura ? A Perpignan. Qui avait fait beaucoup de bruit, comme quoi elle c’était faites violées sous les yeux des passants qui n'auraient pas réagi. Elle a fini par avouer que c’était faux, mais y'a eus aucune suite, je crois.c'est vrai que la fausse plainte, c'est pas particulièrement punie, comme truc, on dirait.
Après, faut vraiment être conne pour faire une tel chose. Ou alors vraiment vouloir nuire a l'autre. Et encore, je suis pas sur que ce soit bien juste comme moyen de blesser quelqu'un.
- C'est vrai, ça doit exister, mais ce qui est vraiment triste, si j"ai bien compris, c'est l’absence de structure d'accompagnement pour ce genre de chose. Vous rencontrez entre victime de ce problème doit être une bonne chose, j'imagine. En parler doit aider.
De fil en aiguille, la discussion a dérivée peu a peu sur les études que nous avions faites, et que la jeune fille était en train d'accomplir. Ce qui est parfaitement Hors du sujet que je souhaite, avec vous, aborder.
Après cette discussion, une fois chez moi, je me suis demandé : Qu'est-ce que l'opinion pense de ce genre de problème ? J'entend souvent des féministes se plaindre d'une "culture du viol", en regardant tout les hommes comme des violeurs en puissance.
Et qui m'ont raconter que je devais sans doute avoir fait quelques choses, pour qu'elle porte plainte ( ouais, j'ai eus le malheur de discuter avec une lesbienne féministe, autant dire que j'ai biiiien pris dans la gueule, moi et mon instinct pervers dégueulasse d'homme-bite sur patte)
Du coup... Et vous ?
Que pensez vous de la gestion des victimes de viols ? Est-elle suffisante ? Qu’est-ce qui l'on pourrait faire pour amélioré ce problème ? La culture du viol, vous en pensez quoi ? Réalité ? Fabulation ? A-existe un jour, mais a tendance a disparaitre ?
Et les victimes de fausses plainte ? Avez vous vécu ce genre de situation ? Comme victime, ou témoin, comme étranger ?
Discussion du jour : Culture du viol |
21/27 |
02/09/2015 à 21:09 |
sunlightheart a écrit :
C'est comme pour quand tu te fais voler quelque chose, quand on t'aggresse physiquement. Y'a toujours la volonté d'avoir un responsable. Et la victime, on l'a sous les yeux. Il est donc tres simple de lui dire "la faute est partagée, c'est un peu la tienne, un peu la sienne".
C'est quelque chose que je comprend pas trop... Quand ma voiture a ete ouverte pendant la nuit, sans que les types arrivent a la faire demarrer, soit dis en passant ... (j'suis tomber sur des apprentis voleurs, wesh) la premiere chose qu'on m'a dit c'est "non mais tu laisse toujours des choses dans la voiture, c'est tentant pour le voleur. C'est ta faute si on t'a detruit/voler ton bien." et tout le monde semble trouver ça normal.
Alors que bon, personnellement, je trouve ça particulierement stupide. Dans le cas du vol comme dans le cas du viol. Si tu resiste pas a une tentation, c'est ta faute ... pas celle de la victime
C'est ce que je cherche à faire comprendre.
Là on parle de viol, du coup je m'adapte au sujet, mais je trouve ce genre de réflexion stupide peu importe l'acte, et y'a ça a plein de niveau.
Discussion du jour : Culture du viol |
22/27 |
04/09/2015 à 09:05 |
Le Singe Savant a écrit :
sunlightheart a écrit :
C'est comme pour quand tu te fais voler quelque chose, quand on t'aggresse physiquement. Y'a toujours la volonté d'avoir un responsable. Et la victime, on l'a sous les yeux. Il est donc tres simple de lui dire "la faute est partagée, c'est un peu la tienne, un peu la sienne".
C'est quelque chose que je comprend pas trop... Quand ma voiture a ete ouverte pendant la nuit, sans que les types arrivent a la faire demarrer, soit dis en passant ... (j'suis tomber sur des apprentis voleurs, wesh) la premiere chose qu'on m'a dit c'est "non mais tu laisse toujours des choses dans la voiture, c'est tentant pour le voleur. C'est ta faute si on t'a detruit/voler ton bien." et tout le monde semble trouver ça normal.
Alors que bon, personnellement, je trouve ça particulierement stupide. Dans le cas du vol comme dans le cas du viol. Si tu resiste pas a une tentation, c'est ta faute ... pas celle de la victime
C'est ce que je cherche à faire comprendre.
Là on parle de viol, du coup je m'adapte au sujet, mais je trouve ce genre de réflexion stupide peu importe l'acte, et y'a ça a plein de niveau.
Le fait que la faute soit celle du violeur/agresseur/voleur, n'empêche pas que la victime peut avoir un comportement à risque (pas que ce soit toujours le cas, ni que ça pardonne l'acte). Ce qui est stupide.
Pour exagérer le trait, si tu vas te balader dans un quartier Arabe avec un T-Shirt qui dit en gros "À mort les rebeus" et que tu te fais tabasser, ce sera la faute des agresseurs, mais c'est pas pour ça que je vais te plaindre.
Discussion du jour : Culture du viol |
23/27 |
04/09/2015 à 13:53 |
Tiens ce matin en voiture avec une personne que je ne citerai pas, on croise une joggeuse sur la route, réaction : "Elle cherche à se faire violer elle, et après elle va se plaindre qu'elle s'est fait enlever"
Ça m'a pas mal choquée.
Discussion du jour : Culture du viol |
24/27 |
04/09/2015 à 14:39 |
Moi je pense savoir pourquoi certaines personnes pensent comme ça (et certaines c'est pas tous, parce que perso dans mon cercle social y'a pas une seule personne qui pense comme ça).
En fait je pense que pour eux ce genre de phénomène c'est comme quelque chose qui serait inévitable, ou qui serait en dehors du système, qu'on contrôlerait pas, un peu comme le sida, la foudre etc... (en plus on est dans un pays où on est très sur la prévention et la sécurité). Et personne ira dire que c'est de la faute du sida ou c'est la faute de la foudre. Alors que oui c'est différent puisque la foudre c'est pas une conscience qui peut se contrôler, mais le fait de considérer les viols, les agressions etc. comme des choses que nous on contrôle pas et qui arrivent soudainement comme des phénomènes un peu naturels, c'est les mettre dans les mêmes cases que les exemples que j'ai cité plus haut.
Bon après ça c'est juste mon semblant de théorie sur la chose =O
Après ouais certes on devrait avoir la liberté de s'habiller comme on veut (avec certaines limites bien sûr) et aller où on veut au moment où on veut. Moi je sais qu'à Paris il y a des agressions et des vols hardcore (ils viennent à 30 et tout) dans certains RER (c'est les trains à Paris, un peu comme des gros métros). Personnellement je suis arrivé à un stade où j'évite totalement de prendre tel ou tel RER, je préfère ça plutôt que d'y aller et ensuite me dire que c'est de la faute des autres ils avaient qu'à pas m'agresser et se contrôler.
En fait y'a tellement de "fait divers", qu'on en devient habitué, et certaines personnes vont préférer la prévention et dire que ces choses là c'est normal il faut juste faire en sorte de les éviter, et si ça vous arrive c'est de votre faute vous avez pas fait assez attention.
Ce qui est pas normal c'est que c'est pas à nous de nous adapter à une situation de "crise". Mais quand je vois qu'il y a des potes à moi qui ont failli se faire agresser à 200m de chez moi par des gens que je connais en plus (des mecs qui squattent jour et nuit le même endroit à rien faire), je me dis est-ce qu'on a vraiment le choix ? Non, j'ai pas le choix, je suis pas con, je vais pas passer à cet endroit là tout le temps, je préfère contourner à chaque fois
Discussion du jour : Culture du viol |
25/27 |
04/09/2015 à 14:55 |
Geek_Off a écrit :
Tiens ce matin en voiture avec une personne que je ne citerai pas, on croise une joggeuse sur la route, réaction : "Elle cherche à se faire violer elle, et après elle va se plaindre qu'elle s'est fait enlever"
Ça m'a pas mal choquée.
Bah faut avouer que y'a des gens qui cherchent la merde.
Comme les meufs genre, "OMG y'a une joggeuse qui s'est faite violer/tuer dans la forêt à côté de chez moi, et si j'allais faire mon jogging là-bas toute seule en pleine nuit sans prévenir personne avec ma musique à fond pour être sûre de bien me faire surprendre ?!"
Faut faire la différence entre "être victime" (qui est une question de malchance) et se mettre en danger de façon stupide (qui est de la responsabilité de la personne).
S'tu traverses la route sur un passage piéton quand le petit bonhomme est vert et que tu te fais taper par une voiture, t'es une victime.
S'tu traverses en plein milieu de la route quand le feu est vert pour les voitures et que tu t'en prends une, t'es un p'tit con qui l'a bien cherché.
Discussion du jour : Culture du viol |
26/27 |
04/09/2015 à 15:06 |
Bastard Barbie a écrit :
Geek_Off a écrit :
Tiens ce matin en voiture avec une personne que je ne citerai pas, on croise une joggeuse sur la route, réaction : "Elle cherche à se faire violer elle, et après elle va se plaindre qu'elle s'est fait enlever"
Ça m'a pas mal choquée.
Bah faut avouer que y'a des gens qui cherchent la merde.
Comme les meufs genre, "OMG y'a une joggeuse qui s'est faite violer/tuer dans la forêt à côté de chez moi, et si j'allais faire mon jogging là-bas toute seule en pleine nuit sans prévenir personne avec ma musique à fond pour être sûre de bien me faire surprendre ?!"
Faut faire la différence entre "être victime" (qui est une question de malchance) et se mettre en danger de façon stupide (qui est de la responsabilité de la personne).
S'tu traverses la route sur un passage piéton quand le petit bonhomme est vert et que tu te fais taper par une voiture, t'es une victime.
S'tu traverses en plein milieu de la route quand le feu est vert pour les voitures et que tu t'en prends une, t'es un p'tit con qui l'a bien cherché.
Amen
!
Discussion du jour : Culture du viol |
27/27 |
04/09/2015 à 15:09 |
Sora a écrit :
Moi je pense savoir pourquoi certaines personnes pensent comme ça (et certaines c'est pas tous, parce que perso dans mon cercle social y'a pas une seule personne qui pense comme ça).
En fait je pense que pour eux ce genre de phénomène c'est comme quelque chose qui serait inévitable, ou qui serait en dehors du système, qu'on contrôlerait pas, un peu comme le sida, la foudre etc... (en plus on est dans un pays où on est très sur la prévention et la sécurité). Et personne ira dire que c'est de la faute du sida ou c'est la faute de la foudre. Alors que oui c'est différent puisque la foudre c'est pas une conscience qui peut se contrôler, mais le fait de considérer les viols, les agressions etc. comme des choses que nous on contrôle pas et qui arrivent soudainement comme des phénomènes un peu naturels, c'est les mettre dans les mêmes cases que les exemples que j'ai cité plus haut.
Bon après ça c'est juste mon semblant de théorie sur la chose =O
Après ouais certes on devrait avoir la liberté de s'habiller comme on veut (avec certaines limites bien sûr) et aller où on veut au moment où on veut. Moi je sais qu'à Paris il y a des agressions et des vols hardcore (ils viennent à 30 et tout) dans certains RER (c'est les trains à Paris, un peu comme des gros métros). Personnellement je suis arrivé à un stade où j'évite totalement de prendre tel ou tel RER, je préfère ça plutôt que d'y aller et ensuite me dire que c'est de la faute des autres ils avaient qu'à pas m'agresser et se contrôler.
En fait y'a tellement de "fait divers", qu'on en devient habitué, et certaines personnes vont préférer la prévention et dire que ces choses là c'est normal il faut juste faire en sorte de les éviter, et si ça vous arrive c'est de votre faute vous avez pas fait assez attention.
Ce qui est pas normal c'est que c'est pas à nous de nous adapter à une situation de "crise". Mais quand je vois qu'il y a des potes à moi qui ont failli se faire agresser à 200m de chez moi par des gens que je connais en plus (des mecs qui squattent jour et nuit le même endroit à rien faire), je me dis est-ce qu'on a vraiment le choix ? Non, j'ai pas le choix, je suis pas con, je vais pas passer à cet endroit là tout le temps, je préfère contourner à chaque fois
Voilà. C'est pas parce que c'est anormal que des gens en agressent d'autres, que ça n'existe pas et qu'on doit se mettre en danger sous prétexte que ça ne devrait pas arriver.
"Ouiiinnnn on m'a piqué mon portefeuille alors que je rentrais seul à pied le soir dans un quartier chaud, ça ne devrait pas arriver ce genre de choses !"
"Oui enfin c'est pas comme si on ne pouvait pas s'y attendre
..."