La mutilation

Comme l'a dit Amalgia
Quand on le fait on ressent un vide, comme si tout allé mieux !
J'ai aussi des dépressions mais je ne me scarifie plus.
La meilleure chose à faire c'est de rester au près d'elle !!

La mutilation, c'est aussi un rapport à son corps. C'est un moyen de ressentir les choses, de faire passer une douleur psychique à une douleur physique.

Quand on se sent vide, quand on a l'impression de ne pas contrôler, alors ça peut arriver qu'on se fasse du mal, justement, pour contrôler cette douleur, faire un transfert de ce qui se passe à l'intérieur sur l'extérieur.

Au début ça commence par des égratignures, pour finir on a les bras en sang, on a des cicatrices qui restent, on n'a plus mal, on n'a plus vraiment peur. Sur l'instant, c'est incontrôlable, ce sont des gestes qui viennent par automatisme, on ne peut pas s'en empêcher.

Il m'est arrivé de faire des crises, de chercher absolument quelque chose pour me couper, de me faire pitié, de me faire peur, de me haïr et de haïr cette façon de me faire du mal. De haïr ce besoin de me sentir exister, de me sentir vivante, d'essayer de faire passer une douleur inexplicable dans quelque chose d'à la fois concret et abstrait. La seule autre fa4on que j'ai trouvé, c'était de peindre, de dessiner, d'écrire...

Ça ne m'arrive presque plus aujourd'hui, tant mieux, mais il m'a fallut vivre quelque chose qui m'a fait très peur pour avoir le déclic. En général, ça s'atténue avec le temps, on grandit, on comprend certaines choses et on n'en a plus besoin. La seule chose qu'il lui faut, c'est de l'amour, du soutient et du courage...

... je comprendrai jamais ce genre de personnes
tellement besoin de se faire remarquer que même ça elles s'en vantent >