La Terre

Transcendant.

Miss Cobra a écrit :

euhhhhhhhhhh ces quand con rigole?


En te lisant nan d'accord trop facile je sais

Soit je suis débile, soit tu as écrit quelque chose totalement dénué de sens, mais je n'ai vraiment rien compris.

Frosties a écrit :

Faut pas se shooter ! Ou alors faut fournir le décodeur avec. *O*


EDIT : Au fait, j'ai compris (c'était pour rigouler au-dessus). Seulement je trouve que c'est pompeux, stérile et ennuyeux même.



J'admets que c'est pompeux (attend de voir mon explication); c'est un parti pris esthétique, trop peu représenté malheureusement. Stérile c'était un peu l'idée en effet, enfin je crois, et si tu pouvais développer ton idée... (je sais cependant que souvent tes critiques ne vont guère au delà du triptyque sentencieux et tout aussi prétentieux que mon verbe. Ennuyeux, si c'est ennuyeux alors tu n'es pas poète mais philistine.

LA TERRE (titre)

"Au moins c'est un joli pot de fleur" Naturalisation
(référence éminemment ironique)

Quelques remarques pour ceux que veulent comprendre...

Vaguement ronde,
(c'est vrai, la Terre est ovale, ici allitération de consonnes sonores v,gu, d, et nasales m, en, on= harmonie imitative d'un lent et lourd roulement)

La Terre pend
(verbe quasi oublié= insignifiance, ici trisyllabique=idée de « pendaison »)

Gris de bleu-vert
(topos de la planète bleu ici altéré: empâlie (gris>polluée? Une grille de lecture un peu facile...) et eau croupie (vert)

Telle une phtisique.
(comparaison: phtisique= tuberculeuse, vocabulaire de la maladie et de la pourriture est très exploité)


Teintes métalliques
(absence de verbe voulu, parce qu'inopportun dans un poème qui fait enfler l'épithète et ablatifs en tout genre)

Sur une vieille mousse
(caractère vraiment dégueulasse de la chose. Imaginer ici une allusion au con d'une octogénaire)

D'humide léprose.
(ici le lieu, la « terre » improprement dite. Imaginons un environnement fongique saturé d'humidité et chargé de vapeurs alcooliques et hallucinogènes. Léprose de lèpre est un néologisme)


Vénériennes à coup sûr
(toujours cette inversion syntaxique, maladie vénérienne=topos décadent)

Surgissent des pustules
(noter la reprise, pustules=villes et concentrations démographiques)

Phospho-fluorescentes.
(néologisme quasi-tératologique)


Ils les nomment Babylone;
(noter que le pluriel devient singulier. Babylone comme symbole de la Cité-Civilisation prospère et absolument dénaturalisée tant physiquement que moralement. Le ; montre à la fois une explication et une addition au thème Babylone)

Des pluies d'acide instable
(exhalaisons nucléaires, fluoro-hydro-carbures et autres sulfures d'hydrogène)

Y baptisent des clones d'homme.
(décadence et extinction, parallèle antithétique au sacre du baptême)

C'est pauvre.

Frosties a écrit :


Même sans explication je voyais où tu voulais en venir, mais j'aime pas la forme employée. Je le reconnais volontiers, j'ai pas une âme de poète et la poésie c'est loin d'être ma tasse de thé (à quelques exceptions près), ce n'est pas pour autant qu'il faut tout de suite aller dans les extrêmes en parlant de philistinisme hein (parce que là pour le coup ça deviendrait une remarque prétentieuse). Par contre, les avis que je poste ne sont pas prétentieux, tout simplement parce que je ne me prends pas spécialement au sérieux (contrairement à ce que certains peuvent croire). *O*
Et le "stérile" bah c'était pour parler de la pauvreté de ton poème au niveau de la forme. J'trouve qu'elle dessert le contenu. Même si apparemment c'est fait exprès, bah je trouve pas que ça convienne vraiment. M'enfin j'arrive pas à exprimer clairement mon idée là. é_è



La forme est en effet volontairement étroite, elle ne s'étale pas, ce sont justes des touches descriptives et allusives, assez impressionniste dans son genre; aucune narration et temporalité. La portée de la forme s'arrête là, si ce n'est aussi pour la scansion qui peut se faire dynamiquement.
La stérilité je l'aurais bien vu dans la portée justement du texte, étant donné qu'il ne dit rien, qu'il est aussi mort qu'un renard sur le bord de la route.
(philistine était volontairement hors de propos, il n'y a qu'à voir sa définition)

Menez94 a écrit :

Je me déclare incompétent pour statuer sur le poème (oui j'aime le droit!!!) et d'autre devrait avoir ce recul aussi je pense.
Cependant pour ceux qui sont un peu plus intélligent que moi et qui n'ont pas lus les critiques de Frosties, ne vous donnez pas cette peine jvous résume tout ça :
"AHhh caca boudin j'aime pas!!!" (psk on va pas sle cacher Frostie, c'est de la m*** joliment emballée ske tu nous déballée.)


Bah j'ai le droit de pas aimer et de dire pourquouah quand on me le demande, non ? oO

Moi je ne suis pas emballé plus que ça. Ya des mots que je trouve laids en fait....

Après bien sûr ça n'engage que moi.

je trouve au contraire la forme assez simple et plutôt naturelle,

je préfère de loin l'alexandrin du coup, ça se lit beaucoup plus facilement et on trouve plus facilement le sens. J'arrive pas à comprends ou ta rythmique est évocatrice et en quoi?

omnivium a écrit :

Tu privilégies la forme au détriment du sens. Parfois les plus beaux poèmes sont ceux dit avec des mots simples et qui expriment quelque chose de complexe. J'ai tendance à croire que tu fais l'inverse.
Exemple certaines chansons de Brassens ou de Ferré



Je ne sais pas si tu fais référence à mon post au-dessus du tien ou alors directement à Titi Twister. *O*

Et ce que je reproche à la forme c'est que je ne la trouve justement pas naturelle.

EDIT : Euh Titi Twister, pourquouah dire que j'ai tort ? Je crois plutôt que c'est une question de goût là.