Mauvais geste de mon copain + complication

Le Patron. a écrit :

@Berlin_Est

Personnellement je ne sais pas ou tu vois ou il est question qu'il se prennent lui pour la victime ...

Je pense plus qu'il faut se dire qu'il ne péter pas le feu mais en même temps ne pas repartir si facilement autant repartir mais imposer quand certaines restrictions pour éviter que ça se reproduise. Il est claire ce n'est pas lui la victime. Et donc si tu impose la restriction de l'alcool se calmer sur la conso normalement il n'y auras plus de problème après tu as deux choix.

1) Si il se calme mais que ça recommence > Elle vire.
2) Si il ne veux pas calmer sa conso en soirée > Elle vire aussi.

La elle a tout ce qu'il lui faut pour savoir ou aller après ça reste avec le dilemme de chacun son avis .. On aura jamais tous le même avis .. La preuve ici même ...




J"'pense pas que l'alcool soit la cause principale. D'aprés ce qu'elle dit, ils ont bu quelques verres, pas 2 bouteilles de vodka. Donc même s'il était un peu bourré, il était certainement pas ivre mort non plus.
Aprés ça aide forcément. Quand on a pas bu, on sait réfléchir rapidement et contrôler nos gestes si on le veut. Quand on a bu un peu trop, on est plus tellement réactif et on se pose moins de questions, on réagit beaucoup plus facilement. C'pas pour rien qu'on nous dit qu'à partir de 2 bières on a plus le droit de conduire, c'est que même si on pense que 2 verres ou rien du tout c'est la même chose, ça l'est pas

Puis il a l'air instable psychologiquement, alcool ou non, ça peut déraper.

Ouh, ça m'horripile tellement de voir des topics comme ça.
Dispute ou pas, alcool ou pas, doit y avoir jamais de violence physique dans un couple. Jamais.
Si le mec est pas capable de se contrôler pour cette dispute (bien que je ne sache pas ce qu'il s'est passé), il recommencera dans le futur. Et ça sera encore plus difficile, puisque qu'il continuera à te faire culpabiliser, alors qu'en aucun cas tu ne dois l'être.
La décision t'appartient, mais je te conseillerais d'arrêter tout ça. C'est une décision extrême mais, de toute façon, il ne peut pas te promettre de ne plus recommencer, puisqu'il ne peut pas contrôler ses pulsions.

Courage.

Demande toi si tu ne veux pas le quitter parce que tu l'aimes et que tu penses que c'est exceptionnel ou parce que tu as l'impression qu'il a vraiment trop besoin de temps.
Il est pas juste perdu, il est déséquilibré depuis longtemps. Tu ne dois jamais devenir le seul soutien de quelqu'un. Il faut qu'il se fasse aider. Qu'il voit un psy, qu'il extériorise sa colère intérieure. On parle d'un mec qui vit le harcèlement familial et la violence parentale tous les jours, et les comportements que tu observe tous les jours sont ceux que tu reproduis dans ta vie. Il est pas violent, on lui apprend à l'être.
Tu peux l'aider tout en étant juste son amie, ou faire une pause pour le faire progresse si tu te sens d'essayer. Tu serais simplement son amie jusqu'à ce que tu sois totalement certaine qu'il est fiable, qu'il ne boit pas n'importe comment, qu'il ne lèvera plus jamais la main ni sur toi ni sur personne.
Après, je suis pas forcément d'accord avec toutes les personnes qui pensent que tu devrais le quitter tout de suite. Un accès de violence une fois en 1 an et demi, sachant tout ce qu'il vit c'est limite prévisible. Sortir avec lui c'est sortir avec une personne à risque. Tu le fais depuis longtemps, donc je pense que quelque part t'en a conscience. Le livrer totalement à lui même sans arranger le moins du monde sa situation, je me sentirais mal quel que soit ce qui se passe ensuite. Soit, j'ai pas le courage et dans ce cas là je le quitte gentiment et je l'aide un minimum à s'en sortir, soit je l'aime assez pour rester et je l'aide dans tous les cas. Après, ça c'est moi.
Maintenant, tu sais au moins de quoi il est capable. Ne prend pas l'alcool en compte, ça ne te fais pas faire ce que tu n'as pas envie de faire, tu perds juste la réflexion nécessaire pour calculer ce qui est permis ou pas. N'oublie pas que, quoi qu'on te dise, ce qui est vraiment important c'est ce que tu veux faire toi. Et que si jamais tu décide de rester avec lui, ce geste violent, c'est le premier et le dernier. Soit parce qu'il ne recommencera pas, soit parce que tu l'auras quitté dès l'instant où il aura fait mine d'essayer.
Et pense à voir si tu peux dénoncer la violence conjugale dans sa famille. C'est le genre de chose qu'on ne peut pas garder pour soi, à cause du risque. Si jamais tu ne dis rien et que dans 3 jours, tu apprends que sa mère en est morte ...

-IdontKnow- a écrit :

Vallenttina a écrit :

Demande toi si tu ne veux pas le quitter parce que tu l'aimes et que tu penses que c'est exceptionnel ou parce que tu as l'impression qu'il a vraiment trop besoin de temps.
Il est pas juste perdu, il est déséquilibré depuis longtemps. Tu ne dois jamais devenir le seul soutien de quelqu'un. Il faut qu'il se fasse aider. Qu'il voit un psy, qu'il extériorise sa colère intérieure. On parle d'un mec qui vit le harcèlement familial et la violence parentale tous les jours, et les comportements que tu observe tous les jours sont ceux que tu reproduis dans ta vie. Il est pas violent, on lui apprend à l'être.
Tu peux l'aider tout en étant juste son amie, ou faire une pause pour le faire progresse si tu te sens d'essayer. Tu serais simplement son amie jusqu'à ce que tu sois totalement certaine qu'il est fiable, qu'il ne boit pas n'importe comment, qu'il ne lèvera plus jamais la main ni sur toi ni sur personne.
Après, je suis pas forcément d'accord avec toutes les personnes qui pensent que tu devrais le quitter tout de suite. Un accès de violence une fois en 1 an et demi, sachant tout ce qu'il vit c'est limite prévisible. Sortir avec lui c'est sortir avec une personne à risque. Tu le fais depuis longtemps, donc je pense que quelque part t'en a conscience. Le livrer totalement à lui même sans arranger le moins du monde sa situation, je me sentirais mal quel que soit ce qui se passe ensuite. Soit, j'ai pas le courage et dans ce cas là je le quitte gentiment et je l'aide un minimum à s'en sortir, soit je l'aime assez pour rester et je l'aide dans tous les cas. Après, ça c'est moi.
Maintenant, tu sais au moins de quoi il est capable. Ne prend pas l'alcool en compte, ça ne te fais pas faire ce que tu n'as pas envie de faire, tu perds juste la réflexion nécessaire pour calculer ce qui est permis ou pas. N'oublie pas que, quoi qu'on te dise, ce qui est vraiment important c'est ce que tu veux faire toi. Et que si jamais tu décide de rester avec lui, ce geste violent, c'est le premier et le dernier. Soit parce qu'il ne recommencera pas, soit parce que tu l'auras quitté dès l'instant où il aura fait mine d'essayer.
Et pense à voir si tu peux dénoncer la violence conjugale dans sa famille. C'est le genre de chose qu'on ne peut pas garder pour soi, à cause du risque. Si jamais tu ne dis rien et que dans 3 jours, tu apprends que sa mère en est morte ...



Malheureusement elle peut rien y faire. C'est pas elle qui peut aller porter plainte, c'est aux victimes de le faire. S'il est majeur comme elle, on parle plus d'aide sociale à l'enfance donc pas possible de prévenir les services sociaux.
Puis je doute que porter plainte contre sa volonté ce soit une bonne chose, moi j'aurais peur qu'il se plante un couteau en me disant que j'ai foutu sa famille en l'air. Les gens ont beau être en danger, la famille c'est la famille. La plupart des enfants placés donneraient tout pour retourner chez eux, même s'ils savent qu'ils sont mieux dans un foyer ou une famille d'accueil.

A la limite, elle peut le pousser à dénoncer son pére en l'accompagnant, p'tete qu'il finira par accepter




Je ne lui dis pas de le faire dans son dos. Ca fait parti de son aide à lui. Enfant qui voit battre battra. SI il veut évoluer et devenir plus "normal", il va falloir qu'il sorte lui même de cette situation. Soit il quitte le nid familial, soit, poussé par son amour inconditionnel pour sa petite amie, il essaie d'aider sa mère à s'en sortir pour que la situation s'arrange pour eux deux. Et, personnellement, quitte à faire exploser ma propre famille si c'était le cas, jamais je ne tolérerais la moindre seconde que mon père lève la main sur ma mère. Surtout si c'était déjà pas le père idéal qui rabaisse son fils sans arrêt. D'ailleurs, je considérerais qu'à partir du moment où c'est pas moi qui est battue, c'est pas à moi de décider de si je peux le tolérer ou pas pour ne pas aller en famille d'accueil, quand je suis pas directement concernée, je suis censée aider la personne à côté de moi en danger.
Après, je comprends bien que tout le monde ne pense pas comme ça. Bien dommage d'ailleurs.