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jolenadu33 |
Mon viol |
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05/01/06 à 19:13 |
Partie I : Témoignage
Je m’en souviens comme si c’était hier. Il faisait gris et un peu frais. C’était un samedi. Le 15 novembre 2003. J’allais vers cet arrêt de bus. Il était environ 12h15. cet homme est arrivé vers moi. Il m’a dit « tu veux faire l’amour ? ». Plongée dans mes pensées, je ne l’avais pas entendu. Il a alors sorti un couteau et a répété, le couteau sous ma gorge. Je n’avais plus le choix. Je voulais courir mais mes jambes ne me portaient plus. Je voulais crier mais aucun son ne sortait. J’ai voulu éviter ça mais mon corps ne répondait plus à mon cerveau. Il m’a alors frappée et traitée de « Petite salope insolente » Aujourd’hui encore, ces mots résonnent à mes oreilles. Il m’a plaquée contre ce mur noir, dans un recoin, personne ne pouvait nous voir. De toute manière, il n’y avait jamais personne là-bas. Il a baissé mon pantalon puis ma culotte. J’étais paralysée par la peur, même les larmes ne sortaient pas. Puis il a ouvert sa braguette et en a sorti son sexe. Ma vue s’est alors troublée. Je ne voulais pas voir ce qui allais arrivé mais j’en étais la principale actrice. Il a forcé mais il a finalement réussi à enfoncé son sexe dans le mien. J’avais mal. J’ai saigné. J’ai cru que j’allais mourir de douleur tellement j’avais mal. A ce moment-là, j’avais l’impression que mon corps ne m’appartenait plus. Il a fait un drôle de cri puis il s’est retiré et est parti en courant me laissant là. C’est à ce moment-là que j’ai pleuré. Toutes les larmes de mon corps. Quelque chose en moi s’était brisé. J’ai pleuré pendant près de 2heures avant de réagir. Après ça, je me suis sauvée. J’avais honte. Je me sentais sale. Je ne suis pas rentrée chez moi, je suis allée chez mon meilleur ami. Quand il a vu mon état de choc, il ne m’a pas posé de questions, il m’a simplement prise dans ses bras. Ce viol n’a duré que quelques minutes mais m’a marqué à vie.
Partie II : Conséquences
Les conséquences de ces quelques minutes de ma vie sont multiples et marquantes à vie. Ce viol m’a totalement détruite. Je n’ai plus confiance en personne. Je suis devenue froide, cœur de pierre, cœur de glace. Je ne ris plus, je ne souris même plus. Je suis triste, triste à vie. Je pleure chaque nuit. Je ne mange plus, je ne dors plus. Je survis mais ne vis plus. Je suis devenue transparente. Je rase les murs pour que personne ne me voit. Il faut m’oublier. Oublier que j’existe afin que moi-même j’oublie ce viol. J’ai parfois envie de supprimer ces quelques minutes de ma vie. De faire un retour en arrière et de passer ailleurs le 15 novembre 2003, d’être malade ou d’être accompagnée par quelqu’un, n’importe qui mais ne surtout pas être seule. Avant, je riais tout le temps, j’aimais la vie, j’en profitais, j’aimais les bonnes choses et même si ma vie n’était pas toujours rose, j’étais heureuse de vivre. J’aurais préféré mourir ce jour-là. Mourir pour ne pas vivre ce viol. Mourir pour oublier. Oublier définitivement . C’est impossible d’oublier définitivement quelque chose comme ça. Même si on fait des efforts , il arrive un jour où le souvenir, aussi enfoui qu’il soit dans le fond de la mémoire, ressort pire que jamais. Et quand il ressort, pire que jamais, ça fait mal, très mal, trop mal. On devient fou. Tout s’écroule. Tout s’empire et on cherche à mourir coûte que coûte. Et quand on le raconte, on nous croit pas, on nous prend pour fou, on nous enfonce, on se moque. C’est horrible. On se sent encore plus coupable.
Partie III : Incompréhension
Moi, je l’ai raconté. Les mots sont enfin sortis après plus de deux ans d’attente. Les mots sont sortis le 31 décembre 2005 au matin. Je l’ai raconté en fin d’après-midi et personne ne m’a cru. On m’a dit que je manquais de respect par rapport, je cite, « aux filles à qui c’est vraiment arrivé ». Mais à moi aussi ça m’est arrivé, à moi aussi… On m’a dit que si ça m’étais vraiment arrivé, je ne l’aurais pas raconté, que j’aurais plutôt tout fait pour oublier. Mais pour l’oublier, il faut l’exprimer. On m’a dit que mon histoire ne tenait pas debout, que c’était incohérent. On m’a dit que je n’avais pas une tête à me faire violer. On m’a dit que je n’avais pas « à raconter ce genre de choses un soir de réveillon ». Je m’en suis pris plein la gueule et j’en suis sortie encore plus détruite, plus honteuse, je me sentais encore plus coupable. J’ai cru devenir folle. Je me sentais déboussolée, perdue, je ne savais plus quoi faire. Je voulais leur faire confiance mais il ne m’ont pas cru. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi je l’ai raconté ? Pourquoi ça m’est arrivé à moi ? Pourquoi ça existe ces choses-là ? Pourquoi personne n’a de réponses à mes questions ? Pourquoi ?
Il faut que je me libère, que je le dise mais je ne sais pas comment faire .
Histoire vraie…
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:15 |
encore ! si des personnes ne te croie pas pourquoi tu le reposte?
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:16 |
lis en entier, tu comprendras
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:16 |
...
Si tu cherches les mots exacts pour décrire la sensation c'est "un malin plaisir que le corps ressent mais que l'esprit rejette en bloc" .
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:22 |
après tout pourquoi ne aps la croire...? en lisant son texte tout parait vrai... si elle a deja raconté cela et que tout le monde lui a dit que c'était dégueu de raconter des trucs faux comme ça, elle l'aurait aps REfait sur le site! faut de la logique...
je te crois, et ton récit est très touchant... j'espère qu'un jour quelqu'un sera assez fort pour te faire enfouir ce souvenir au plus profond de toi afin que tu profites de la vie...
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:25 |
moi aussi je te crois, et je ne penses pas que tu puisses raconter des conneries, les gens qui ne te croivent pas, dis toi qu'il ne mérite pas de savoir, et que si un jour ca doit leur arriver, bah la ENFIN ils comprendront!
bonne chance
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:26 |
C'est pas des histoires comme ça que tu peux vraiment inventer...alors je vois pas pourquoi ce serait faux !
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:27 |
moi aussi je te croit ton texte ma beaucoup toucher et jespere que tu irat mieux!!!!courage!!!gros bisous!!!
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:30 |
serieu jsé pas koi en pensé , joré été tenté de dire que tu a bcp dimagination mais je reste neutre ...^^
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:35 |
Je m’en souviens comme si c’était hier. Il faisait gris et un peu frais. C’était un samedi. Le 15 novembre 2003. J’allais vers cet arrêt de bus. Il était environ 12h15. cet homme est arrivé vers moi. Il m’a dit « tu veux faire l’amour ? ». Plongée dans mes pensées, je ne l’avais pas entendu. Il a alors sorti un couteau et a répété, le couteau sous ma gorge. Je n’avais plus le choix. Je voulais courir mais mes jambes ne me portaient plus. Je voulais crier mais aucun son ne sortait. J’ai voulu éviter ça mais mon corps ne répondait plus à mon cerveau. Il m’a alors frappée et traitée de « Petite salope insolente » Aujourd’hui encore, ces mots résonnent à mes oreilles. Il m’a plaquée contre ce mur noir, dans un recoin, personne ne pouvait nous voir. De toute manière, il n’y avait jamais personne là-bas. Il a baissé mon pantalon puis ma culotte. J’étais paralysée par la peur, même les larmes ne sortaient pas. Puis il a ouvert sa braguette et en a sorti son sexe. Ma vue s’est alors troublée. Je ne voulais pas voir ce qui allais arrivé mais j’en étais la principale actrice. Il a forcé mais il a finalement réussi à enfoncé son sexe dans le mien. J’avais mal. J’ai saigné. J’ai cru que j’allais mourir de douleur tellement j’avais mal. A ce moment-là, j’avais l’impression que mon corps ne m’appartenait plus. Il a fait un drôle de cri puis il s’est retiré et est parti en courant me laissant là. C’est à ce moment-là que j’ai pleuré. Toutes les larmes de mon corps. Quelque chose en moi s’était brisé. J’ai pleuré pendant près de 2heures avant de réagir. Après ça, je me suis sauvée. J’avais honte. Je me sentais sale. Je ne suis pas rentrée chez moi, je suis allée chez mon meilleur ami. Quand il a vu mon état de choc, il ne m’a pas posé de questions, il m’a simplement prise dans ses bras. Ce viol n’a duré que quelques minutes mais m’a marqué à vie.
..Y'a eu exactement le même machin qui fait polémique l'autre jour..c'est le même texte...mot pour mot..faut pas abuser!
Mon viol |
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05/01/2006 à 19:54 |
évidemment que c'est le même texte mot pour mot étant donné que l'autre texte, il était de moi, mais depuis la dernière fois j'ai rajouter deux paragraphes pour expliquer plus en profondeur...
Mon viol |
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05/01/2006 à 20:31 |
Pourquoi ne faudrait t'il pas la croire? Il est vrai que pour se soulager, pour oublier on dit qu'en parler est la meilleure solution! Vous racontez bien vos histoires de coeur ou vos chagrin d'amour et vous êtes les premiers a dire que c'est "pour vous soulager"! Ben c'est pareil pour elle!!
C'est vraiment dégueulasse ce que ce mec t'a fait!! T'as porté plainte?
Mon viol |
12/93 |
05/01/2006 à 20:32 |
Mon cul.
Mon viol |
13/93 |
05/01/2006 à 20:58 |
Mon viol |
14/93 |
05/01/2006 à 21:02 |
OhOh le débat !! est ce vrai ou faux ??? tel est la question o_O
Sérieusement cherché pas a savoir si c'est vrai ou faux parceque y en aura toujours qui vont croire tel ou tel chose donc personne pourra convaincre personne !! En ce qui m'concerne j'ai lu tellement de texte comme celui ci et je trouve qu'ils se ressemblent tous a force on sait pas quoi croire ... mais si c'est un texte de toi je trouve que c'est bien d'en avoir parlé je suis sure que ça te soulage d'en parler ... et dans le cas contraire bah j'trouve ca vraiment débile d'écrire des choses comme ca parcequ'un viol c'est pas un truc qu'on prend a la rigolade è_é
Bref...j'vous laisse biz !
Mon viol |
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05/01/2006 à 21:06 |
Bah...Merde j'ai les boules...
sa ma trop émue
et pour tout dire je suis pas quelqu'un qui pense au autre... enfin sauf ceux que j'aime
!
Moi je te crois à 100 % !! Car j'ai perdu une amie chère à cause d'un viol...elle à dut déménager et je ne l'est plus jamais revue...
!!
Bon courage à toi pour que tu retrouve la joie de vivre
Mon viol |
16/93 |
05/01/2006 à 21:40 |
Un viol dans la rue a 12h15, un samedi et a un arret de Bus...euh pas très credible...
Mon viol |
17/93 |
05/01/2006 à 21:43 |
Mauvais endroit ! Mauvais moment ! Pas de chance !
Mon viol |
18/93 |
05/01/2006 à 21:45 |
je reste dubitatif...
Mon viol |
19/93 |
05/01/2006 à 21:46 |
Hééé ... ouai attend c'est bizarre en plein milieu d'la journée dans la rue ... c'est une ville deserte ou quoi ? surtout un samedi quoi y a plein d'monde qui sort ...
Mon viol |
20/93 |
05/01/2006 à 21:54 |
Tu veu fair l amour??? et ta pa entendu tu etai trop prise ds tes pensé ba didonk fau arreté la c un sujet serieu pas un truc pour ce fair entendre merde a la fin