CqAls => "Tu dis que ceux qui se mutile s'exhibent, c'est bien ça? "
Non, je dis que ceux qui le cris sur tout les toits s'exhibent. D'un coté c'est pas anormal puisque c'est en partit le but de ce "geste d'autodestruction", mais de l'autre faudrait peut-être en prendre conscience.
La "mutilation" ( je préfère dire "scarification" ) est quelque chose de personnel !
"j'avoue, j'en ai eu honte, honte qu'on le découvre." Sa c'est l'autre extrême ! Pourquoi en avoir honte si cela a été nécessaire ? Mais aussi : pourquoi exhiber à tous la chose, alors que c'est quelque chose de personnel ? Voilà tout ce que je dis. Comme souvent la meilleur façon d'agir c'est dans la nuance, entre les deux.
Je vous dis ça, mais de toute façon il est assez probable que vous arriviez à la même conclusion que moi un jour où l'autre. On ne peut pas avoir honte de ça toute sa vie, ni l'exhiber toute sa vie. En fait, il y a quelques années je fus en parti dans votre cas ( à en avoir honte ) et en parti dans le cas de Grom ( à l'hexiber ( avec ce genre de texte )).
zugmy =>
"Evidement que nous avons une sorte d’impuissance [...] Je suis donc forcement malheureux" Ben voila, jusque là nous sommes d'accords. Le condition humaine nous accable (on ne peut qu'essayer de la transcender - par l'Art).
"Nous sommes toujours libre de nos actes ! " Mais pourquoi retomber dans le naïf arrivé à ce point ? Ne serait-ce que d'aprés la psychanalyse et ce chère Freud, vous ne controlez qu'un dixième de votre psychisme ! Tu parle d'une liberté. L'absence de Liberté humaine fait partit de la "condition humaine".
"D'où l'importance capitale du DIALOGUE !" Il se trouve que je disait à peut prés la même chose à une correspondante de S.E en lui envoyant un message ce midis.
"Contre la mutilation, il n'y a aucune solutions toutes faites [...] si ce n'est d'avoir des projets, des objectifs personnels (profiter de sa liberté quoi !)" Au fond on dit a peu prés la même chose, mais d'une manière différente. Vous dite : profiter de sa liberté, ne pas subir, pour échapper à notre "impuissance" ( ce qui est contradictoire au passage ) ; quant à moi je dis : la condition humaine nous accable, la liberté n'est qu'une illusion, la seul chose qui reste à l'humanité : c'est l'Art. Pour en revenir à la parenthèse, c'est contradictoire de parler "d'impuissance" et d'admettre une "liberté", la liberté étant l'opposé direct de l'impuissance.
Vous dites : "donner un sens à sa vie", moi je dis : l'Art. Au fond c'est assez semblable.
"Je ne pense pas que Crom cherche à s'exhiber. Si il poste, c'est que cela lui pose question, du moins, moi, je préfère le prendre comme cela..." Cela lui pose question ... d'accord. Je vois toujours pas pourquoi nous on intervient. Quand on se pose des questions on est les seuls à les résoudre.
"Mais subir, n’est-ce pas déjà perdre son humanité, sa personnalité, ce que nous sommes ?" Perdre son humanité ! Quels mots délicieux ! Ganymède a perdus son humanité, c'est un Dieu maintenant
Perdre sa personnalité ? C'est justement le moyen d'accséder à l'harmonie avec l'univers d'aprés Lao-Tseu.
Trés beau "L'étranger" de Camus. J'ai beaucoup aimé. Je l'ai lus il y a longtemps, mais apparemment on en a pas tiré les mêmes chose ^^
"Peut-être même suis-je perçu comme un pollueur de topic..." A tort dans ce cas, puisque la discution est interessante ( celle avec CqAls aussi, j'entends)