La Mort: ce passage dans toute vie.

Je suis désolée de vous interrompre, mais la mort est pas un passage de la vie. C'est tout simplement la fin de celle-ci.

Voilà

SmokyCherry a écrit :
Je suis désolée de vous interrompre, mais la mort est pas un passage de la vie. C'est tout simplement la fin de celle-ci. Voilà

Si le sujet ne t'intéresse pas le moins du monde et que tu es venue ici juste pour le plaisir de pseudo-rabaisser ton monde, franchement, bonjour l'intérêt

J'estime que la mort est naturelle, et qu'elle arrive inévitablement un jour ou l'autre. Mais si l'on est triste ce n'est pas nécessairement pour la mort elle-même mais plutôt pour l'absence de la personne décédée. Après, le trépas nous tendra aussi les bras; donc à part dire que c'est la vie, y'a pas grand chose d'autre à dire.

Si l'on ne ressentait pas de tristesse à la mort de nos proches, il faudrait remettre en question l'intérêt que l'on pouvait leur porter, en tout cas l'importance qu'ils avaient à nos yeux. Si l'on n'éprouve pas le manque de quelque chose - qu'il s'agisse d'un objet ou d'une personne d'ailleurs - c'est donc que cette chose n'avait pas une si grande importance au final, et que l'on était parfaitement capable de s'en passer.
La solution stoïcienne, à cet égard, est assez triste si l'on peut dire : elle part du principe que nos proches ne comptent pas pour nous en quelque sorte, puisqu'on ne devrait pas s'affliger de leur mort. (Il s'agit bien entendu d'une approche très brève et succincte). Alors oui, il est normal d'être triste quand un proche meurt. Ce qui serait vraiment triste serait plutôt de ne rien ressentir à sa mort.

Avez-vous déjà subi un décès dans votre famille ?
Mon grand-père maternel est décédé il y a 3 ans et demi, trois semaines avant mes 11 ans. Il avait promis à ma mère d'être encore là à mon anniversaire. Mais sa maladie l'a emporté. Il avait un cancer aux poumons et au cerveau. En l'espace de quelques mois il a perdu la tête, la notion du temps. J'habitais à l'autre bout de la France, mais je suis venue sur place le voir à l'hôpital. La première fois que je l'ai vu à travers la porte de sa chambre j'ai été choquée, j'ai pas voulu rentrer. Le lendemain si, et le surlendemain également. Il est décédé le jour suivant à 66 ans.

Qu'avez-vous ressenti en apprenant la nouvelle, quelle a été votre réaction par la suite ?
Je me souviens que mon père a reçu un appel dans l'après-midi. On devait partir voir mon grand-père à l'hopital. Mon père a "trainé" exprès. Puis ma mère est revenue, elle m'a emmenée dans la chambre et me l'a dit. J'ai pleuré pendant une heure, j'ai crié. Et après ma tante et ma mamie sont rentrées. Le soir de son enterrement il y a eu une énorme dispute familiale. C'est une honte pour lui, c'est craché sur lui. Enfin ce n'est pas le sujet. J'ai énormément souffert, et j'en pleure encore parfois. Il aurait eu 70 ans il y a quelques jours.

Quelle idée vous faites-vous de la mort ?
Bah, je sais pas. Ça me fait peur. Et je la déteste de m'avoir enlevé une personne chère.

Ah, et on pleure parce qu'on se remémore des souvenirs, des instants de complicité qui ne pourront plus se reproduire.

A_v_y a écrit :

J'estime que la mort est naturelle, et qu'elle arrive inévitablement un jour ou l'autre. Mais si l'on est triste ce n'est pas nécessairement pour la mort elle-même mais plutôt pour l'absence de la personne décédée. Après, le trépas nous tendra aussi les bras; donc à part dire que c'est la vie, y'a pas grand chose d'autre à dire.


Et quand tu vois des enfants se faire tuer par un accident ou autre , tu trouve aussi que c'est la vie sa , l enfant lui n'a rien demander et pourtant , donc je ne suis pas d' accord avec ton jugement

Je ne vois pas la mort comme une fin en soi , je pense / avis personnel / que ce qu'il y a "après" sera mieux que la vie , ou au moins différent , donc j'ai pas vraiment peur de la mort. Ce qui fait mal , c'est pas le fait de se dire qu'il est "mort" , c'est surtout de savoir qu'on ne verra plus jamais cette personne jusqu'à ce qu'a notre tour on y passe. L'homme est égoïste , il aimerait garder toutes les choses et les personnes qu'il aime à ses côtés jusqu'à ce que lui meure

Hitler a dit, un jour, quelque chose comme "un mort proche, c'est tout mais des milliers de morts, ça n'est plus que des chiffres." Ça répond à peu près à la question de "pourquoi ne pleurons-nous pas pour tel ou tel personnes, même si nous ne la connaissons pas?".

- Avez-vous déjà subit un décès dans votre famille?
Oui, j'ai perdu trois membres de ma famille.

- Qu'avez-vous ressentit en apprenant la nouvelle, quelle a été votre réaction par la suite?
La perte de ces trois membres m'ont beaucoup touchée parce que j'étais petite, on comprends pas forcément, ça laisse des traces. On est pas assez mature pour se dire "ainsi va la vie". Mais celui qui m'a énormément touchée c'était mon grand père, âgé de 75 ans, décédé le 26 novembre 2005. J'avais 11 ans, beaucoup de souvenirs. J'étais très mal, je ne mangeais plus, n'adressais plus la paroles aux gens... Encore aujourd'hui ça me fait mal, et me dire que dans deux jours ça fera 5 ans qu'il est décédé me rends pas forcément plus heureuse.

- Quelle idée vous faite-vous de la mort?
Elle me fait peur, littéralement. C'est un sujet tabou pour moi, c'est quelque chose que je ne peux concevoir, moins j'y pense/parle mieux je me sens.
Je suis bien angoissée par la "future mort" de mes parents, dîtes vous qu'ils ont "seulement" la cinquantaine, c'est un peu con d'y penser maintenant... Mais je sais pas, c'est comme ça.

Ca se demande pas. Si quelqu'un a eut un décés dans sa famille --'

Tu m'as fais pleurer, bravo.