Le 5 avril 1971 paraissait dans Le Nouvel Observateur le manifeste "Je me suis fait avorter", plus connu sous le nom de "Manifeste des 343 salopes", où des femmes, emmenées par Simone de Beauvoir, reconnaissaient publiquement avoir avorté au nom du droit des femmes à disposer de leur corps.
Plus de quarante ans plus tard, c'est dans une intention autrement moins féministe que des hommes signent un nouveau manifeste. Le texte, intitulé "Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 salauds", qui paraîtra dans le prochain numéro du mensuel Causeur et déjà mis en ligne sur son site internet, entend protester contre la proposition de loi socialiste visant à pénaliser les clients de prostituées, qui doit être débattu fin novembre à l'Assemblée.
"Contre le sexuellement correct"
La méthode est la même qu'en 1971, des hommes – cette fois emmenés par Frédéric Beigbeder – réclament le droit d'avoir recours aux services des prostituées impunément, refusant que "des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs".
"En matière de prostitution, nous sommes croyants, pratiquants ou agnostiques", écrivent-ils. Certains d’entre nous sont allés, vont, ou iront aux "putes" – et n’en n’ont même pas honte. Nous considérons que chacun a le droit de vendre librement ses charmes – et même d’aimer ça. (...)
"Nous n’aimons ni la violence, ni l’exploitation, ni le trafic des êtres humains. Et nous attendons de la puissance publique qu’elle mette tout en œuvre pour lutter contre les réseaux et sanctionner les maquereaux.
Nous aimons la liberté, la littérature et l’intimité. Et quand l’Etat s’occupe de nos fesses, elles sont toutes les trois en danger. Aujourd’hui la prostitution, demain la pornographie : qu’interdira-t-on après-demain ? Nous ne céderons pas aux ligues de vertu qui en veulent aux dames (et aux hommes) de petite vertu. Contre le sexuellement correct, nous entendons vivre en adultes."
Une vingtaine de signataires
Parmi les signataires, qui semblent, à ce jour, n'être qu'une vingtaine et non 343, une majorité d'écrivains et de journalistes, certains contributeurs de Causeur mais aussi des hommes qui se sont déjà prononcés en faveur de la prostitution comme Philippe Caubère, auteur de la tribune "Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et "client de prostituées" publiée dans Libération en 2011.
Certains sont marqués à droite et familiers des polémiques, comme Eric Zemmour, d'autres ont combattu le mariage pour tous à l'instar de Basile de Koch, l'époux de Frigide Barjot et de l'écrivain Jacques de Guillebon. Richard Malka, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn, le chanteur Antoine et le metteur en scène Nicolas Bedos font également partie des premiers pétitionnaires.
Ce dernier défend sont choix sur son compte Twitter en expliquant : "je n'ai jamais fait appel aux services d'une prostituée mais je condamne toujours cette tendance des politiques à légiférer les moeurs".
"Emmerder les féministes"
La vocation du texte est ouvertement provocatrice. Dans une interview à Libération Elisabeth Levy, directrice de la rédaction de Causeur, affirme avoir voulu "emmerder les féministes d'aujourd'hui", au nom, dit-elle, du "droit de jouir" et de la "cause des hommes".
En prélude à la tribune, Causeur explique ainsi avoir "décidé de batailler par l’humour pour cette cause sérieuse (...)".
"La question est d’importance : car au-delà de la prostitution, les propos tenus par les "abolitionnistes" indiquent que, sous couvert de protéger les femmes, c’est une guerre contre les hommes, considérés comme des délinquants sexuels en puissance, qui a été ouverte."
"Nous ne défendons pas la prostitution, nous défendons la liberté. Et quand le Parlement se mêle d’édicter des normes sur la sexualité, notre liberté à tous est menacée."
Le texte n'a pas manqué de faire réagir et d'indigner dès l'annonce de sa parution. "Les 343 salopes réclamaient en leur temps de pouvoir disposer librement de leur corps. Les 343 salauds réclament le droit de disposer du corps des autres. Je crois que cela n'appelle aucun autre commentaire", a déclaré, lapidaire, Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droit des femmes.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, Anne Zelensky, présidente de la Ligue du droit des femmes, et signataire jadis, du "manifeste des 343 salopes" dénonce un appel qui "humilie les femmes".
"Causette" fait aussi causer
Une polémique doublée d'une autre, sur le même thème, cette fois suscitée par le mensuel – féministe, lui – Causette. Le magazine publie dans son numéro de novembre "Prostitution : 55 raisons de résister à la tentation (pour vous messieurs)" dont le second (voire troisième, voire millième) degré n'a pas toujours été du goût des lecteurs.
Florilège des 55 raisons invoquées par Causette (parmi les extraits publiés par Barbieturix) :
"Parce que quitte à se taper une fille qui n'a pas envie, autant la violer. C'est moins cher (mollo, on déconne)."
"Parce qu'une pipe à 10 euros, c'est comme un parfum à 20 euros, ça pue."
"Parce que vous n'êtes jamais sûr que cette 'fille' qui vous excite tant n'en a pas une plus grosse que la vôtre."
"Parce qu'il y a toujours moyen de se fabriquer une pute acceptable avec une pastèque trouée."
"Etes-vous sérieux(ses) quand vous faites une 'blague' incitant au viol ? Quand vous comparez les femmes prostituées à des pastèques ? Quand vous riez d'une femme trans ?", écrit un blogueur de Yagg, média LGBT.
Et toi Simone, qu'en dirais-tu ?
Source : Le site lemonde
EDIT (puisque vous semblez tout perdu sans une question) : Que pensez-vous du fait de sanctionner les clients alors même que la prostitution, elle, est légale (je ne parle pas de proxénétisme).
343 « salauds » réclament leur droit à la put |
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30/10/2013 à 18:31 |
Et ?
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30/10/2013 à 18:33 |
Orayi a écrit :
Et ?
Je me disais la même chose
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30/10/2013 à 18:33 |
Mais répondez pas au troll, bande de naïfs =O
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30/10/2013 à 18:35 |
Et rien, cet article m'a intéressé. Je partage.
343 « salauds » réclament leur droit à la put |
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30/10/2013 à 20:20 |
La prostitution est légale, mais y'a tellement de lois interdisant la pratique, qu'il devient difficile pour les prostituées de continuer leur métier. En fait ils font genre c'est légale, mais ils font tout pour que ce soit difficilement praticable quoi (style pas le droit de faire dans les lieux publics, pas le droit de faire de faire du racollage même indirect...)
M'enfin, je pense qu'elles font ce qu'elles veulent. Mais que le probléme, c'est qu'elles sont pas libres et qu'elles sont exploitées.
Je pense que si la France arrêtait d'aller dans le sens de l'interdiction, et qu'elle ferait plutôt en sorte que les femmes soient mieux traités (interdire les maquereaux, réouvrir des maisons clauses pour éviter de faire ça n'importe où...), elles ne seraient pas aussi malheureuses que ça. Ça deviendrait un vrai choix, et non plus une obligation. J'avais vu un reportage de femmes prostituées qui venaient d'Afrique je crois, elles savaient qu'elles feraient ça mais ne savaient pas qu'elles seraient si mal traitées. Et elles étaient forcées de continuer parce qu'ils les menaçaient d'aller faire du mal à leur famille et tout ça. Elles devaient faire ça 15 ans je crois, le temps de payer leur 'dette' et aprés ils acceptaient de les libérer.
Aprés dans le contexte actuel, punir les clients c'est une mesure en plus pour éviter la prostitution. Mais la prostitution existera toujours, et plus ils font de lois, plus les femmes sont moins bien traitées parce que les conditions sont de plus en plus médiocre. Si les clients sont punis, bah ils iront faire ça dans des coins encore plus discrets et encore pire que maintenant.
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30/10/2013 à 20:43 |
-IdontKnow- a écrit :
La prostitution est légale, mais y'a tellement de lois interdisant la pratique, qu'il devient difficile pour les prostituées de continuer leur métier. En fait ils font genre c'est légale, mais ils font tout pour que ce soit difficilement praticable quoi (style pas le droit de faire dans les lieux publics, pas le droit de faire de faire du racollage même indirect...)
M'enfin, je pense qu'elles font ce qu'elles veulent. Mais que le probléme, c'est qu'elles sont pas libres et qu'elles sont exploitées.
Je pense que si la France arrêtait d'aller dans le sens de l'interdiction, et qu'elle ferait plutôt en sorte que les femmes soient mieux traités (interdire les maquereaux, réouvrir des maisons clauses pour éviter de faire ça n'importe où...), elles ne seraient pas aussi malheureuses que ça. Ça deviendrait un vrai choix, et non plus une obligation. J'avais vu un reportage de femmes prostituées qui venaient d'Afrique je crois, elles savaient qu'elles feraient ça mais ne savaient pas qu'elles seraient si mal traitées. Et elles étaient forcées de continuer parce qu'ils les menaçaient d'aller faire du mal à leur famille et tout ça. Elles devaient faire ça 15 ans je crois, le temps de payer leur 'dette' et aprés ils acceptaient de les libérer.
Aprés dans le contexte actuel, punir les clients c'est une mesure en plus pour éviter la prostitution. Mais la prostitution existera toujours, et plus ils font de lois, plus les femmes sont moins bien traitées parce que les conditions sont de plus en plus médiocre. Si les clients sont punis, bah ils iront faire ça dans des coins encore plus discrets et encore pire que maintenant.
Je suis majoritairement d'accord avec toi.
Ouverture de maisons clauses pour un service contrôlé sans maltraitance.
En revanche, il ne devient pas plus difficile de se prostituer actuellement ; avec internet, ça a exploser. Plus de risque en faisant le trottoirs le soir, suffit d'un site web où on propose ses services. Ça marche super bien.
Dans tous les cas, pénaliser le client pour un produit légal est stupide. Un peu comme donner une amende à chaque personne sortant d'un tabac avec un paquet de cigarette pour en interdire l'usage, plutôt que d'interdire directement la vente.
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31/10/2013 à 12:18 |
Perso, je trouve que réutiliser ce nom pour une telles cause est à gerber...
De plus, l'argument comme quoi les prostituées aimeraient ça est fortement douteux..si une petite (tout petit partie ) partie des prostitué "aime ça ", ça ne doit en aucun cas justifier l'existence des autres qui font font ça par ce qu'elle sont obligées de le faire (pour des raisons économiques ou autres..)
Et franchement, leur arguments sont vraiment bancals..il suffit d'aller voir plus loin que leur papier..
Bref, ils font vraiment pas avancer les choses, pour autant je pense pas que l'interdiction ou la pénalisation soit la première chose à faire..et pour info les maisons closes ça ressemblait plus à du proxénétisme qu'autre chose..donc bon il y a pas de miracles non plus..
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31/10/2013 à 12:37 |
chinji a écrit :
Perso, je trouve que réutiliser ce nom pour une telles cause est à gerber...
De plus, l'argument comme quoi les prostituées aimeraient ça est fortement douteux..si une petite (tout petit partie ) partie des prostitué "aime ça ", ça ne doit en aucun cas justifier l'existence des autres qui font font ça par ce qu'elle sont obligées de le faire (pour des raisons économiques ou autres..)
Et franchement, leur arguments sont vraiment bancals..il suffit d'aller voir plus loin que leur papier..
Bref, ils font vraiment pas avancer les choses, pour autant je pense pas que l'interdiction ou la pénalisation soit la première chose à faire..et pour info les maisons closes ça ressemblait plus à du proxénétisme qu'autre chose..donc bon il y a pas de miracles non plus..
En quoi se prostituer pour des raisons économiques est-il plus un problème que de bosser au Macdo parce que l'on a rien trouver d'autre ?
Interdisons au gens de travailler parce qu'ils ne l'ont pas choisi et sont dans le besoin.
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31/10/2013 à 16:43 |
SilvaFight a écrit :
chinji a écrit :
Perso, je trouve que réutiliser ce nom pour une telles cause est à gerber...
De plus, l'argument comme quoi les prostituées aimeraient ça est fortement douteux..si une petite (tout petit partie ) partie des prostitué "aime ça ", ça ne doit en aucun cas justifier l'existence des autres qui font font ça par ce qu'elle sont obligées de le faire (pour des raisons économiques ou autres..)
Et franchement, leur arguments sont vraiment bancals..il suffit d'aller voir plus loin que leur papier..
Bref, ils font vraiment pas avancer les choses, pour autant je pense pas que l'interdiction ou la pénalisation soit la première chose à faire..et pour info les maisons closes ça ressemblait plus à du proxénétisme qu'autre chose..donc bon il y a pas de miracles non plus..
En quoi se prostituer pour des raisons économiques est-il plus un problème que de bosser au Macdo parce que l'on a rien trouver d'autre ?
Interdisons au gens de travailler parce qu'ils ne l'ont pas choisi et sont dans le besoin.
Heu, je te dirais qu'il y a quand même une différence entre se prostituer et travailler au mcdo faut pas pousser non plus..
J'ai dis que je voulais l'interdire pour ces raisons mais qu'il ne faut pas aller sortir comme argument foireux "qu'elles aiment ça" pour justifier la prostitution, c'est tout.
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31/10/2013 à 17:36 |
Je n'ai jamais compris en quoi la prostitution est dégradant. Elles ne vendent pas leur corps non, mais un service. Et comme ça a déjà été dit, on peut considérer comme tout autant dégradant de travailler au MacDo, ce n'est pas pour autant que l'on va interdire ça.
Ensuite la pénalisation du client est totalement absurde. Ça reviendrait à amender toute personne se baladant avec une clope à la main au lieu d'en interdire directement la vente. Ça n'a aucun sens.
L'initiative est d'ailleurs basée sur le respect mutuel. Les signataires affirment n'avoir jamais fait pression sur une prostituée, et font appel à la régularisation de la prostitution. Alors bien sûr vous me rirez au nez et prétendrez que je suis bien naïve pour utiliser cela comme argument; je sais bien que ce n'est pas tout beau tout joli hein, mais de l'interdiction ou de la régularisation de cette activité, laquelle va le plus dans le sens du respect des conditions humaines ?
Faut pas de voiler la face hein. La prostitution à toujours existé et existera toujours, et tant pis si cela choque les pauvres esprits de certains. Il en était de même de l'homosexualité ou de l'avortement, chose qui ont finalement été acceptées.
Ce qui est dommage dans cette histoire, c'est que chacun est tout content de donner son avis dans tous les sens en prétendant savoir mieux que personne ce qui est bien pour ces filles, mais ces dernières ne sont pas écoutées. Après tout elles sont les seules réellement concernées par cette histoire, bien plus que ces quelques personnalités criant au respect de leur liberté.
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31/10/2013 à 18:10 |
chinji a écrit :
SilvaFight a écrit :
chinji a écrit :
Perso, je trouve que réutiliser ce nom pour une telles cause est à gerber...
De plus, l'argument comme quoi les prostituées aimeraient ça est fortement douteux..si une petite (tout petit partie ) partie des prostitué "aime ça ", ça ne doit en aucun cas justifier l'existence des autres qui font font ça par ce qu'elle sont obligées de le faire (pour des raisons économiques ou autres..)
Et franchement, leur arguments sont vraiment bancals..il suffit d'aller voir plus loin que leur papier..
Bref, ils font vraiment pas avancer les choses, pour autant je pense pas que l'interdiction ou la pénalisation soit la première chose à faire..et pour info les maisons closes ça ressemblait plus à du proxénétisme qu'autre chose..donc bon il y a pas de miracles non plus..
En quoi se prostituer pour des raisons économiques est-il plus un problème que de bosser au Macdo parce que l'on a rien trouver d'autre ?
Interdisons au gens de travailler parce qu'ils ne l'ont pas choisi et sont dans le besoin.
Heu, je te dirais qu'il y a quand même une différence entre se prostituer et travailler au mcdo faut pas pousser non plus..
J'ai dis que je voulais l'interdire pour ces raisons mais qu'il ne faut pas aller sortir comme argument foireux "qu'elles aiment ça" pour justifier la prostitution, c'est tout.
Laquelle ?
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31/10/2013 à 18:11 |
Shingeki sort de ce corps, t'es grillé !
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31/10/2013 à 18:22 |
Vive la liberté !
C'est tout ce que j'ai a dire.
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14/27 |
31/10/2013 à 19:12 |
SilvaFight a écrit :
chinji a écrit :
SilvaFight a écrit :
chinji a écrit :
Perso, je trouve que réutiliser ce nom pour une telles cause est à gerber...
De plus, l'argument comme quoi les prostituées aimeraient ça est fortement douteux..si une petite (tout petit partie ) partie des prostitué "aime ça ", ça ne doit en aucun cas justifier l'existence des autres qui font font ça par ce qu'elle sont obligées de le faire (pour des raisons économiques ou autres..)
Et franchement, leur arguments sont vraiment bancals..il suffit d'aller voir plus loin que leur papier..
Bref, ils font vraiment pas avancer les choses, pour autant je pense pas que l'interdiction ou la pénalisation soit la première chose à faire..et pour info les maisons closes ça ressemblait plus à du proxénétisme qu'autre chose..donc bon il y a pas de miracles non plus..
En quoi se prostituer pour des raisons économiques est-il plus un problème que de bosser au Macdo parce que l'on a rien trouver d'autre ?
Interdisons au gens de travailler parce qu'ils ne l'ont pas choisi et sont dans le besoin.
Heu, je te dirais qu'il y a quand même une différence entre se prostituer et travailler au mcdo faut pas pousser non plus..
J'ai dis que je voulais l'interdire pour ces raisons mais qu'il ne faut pas aller sortir comme argument foireux "qu'elles aiment ça" pour justifier la prostitution, c'est tout.
Laquelle ?
Bah dans les conditions actuelles tu as beaucoup plus de risques et autres, surtout de te faire exploiter et pas seulement en travaillant..
Je les méprise pas, je pense pas que ce soit dégradant, faut pas croire non plus..
Par contre, c'est vrai qu'il faudrait plus les écouter...et améliorer leurs condition de vie et de travail
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18/11/2013 à 23:49 |
La question n'est pas de décider généralement si travailler au Mcdo est plus ou moins dégradant que se prostituer, mais individuellement.
Une femme doit rester libre de disposer de son corps comme bon lui semble. Si elle estime que ça ne la dérange pas de vendre une prestation sexuelle, qui est-on pour lui dire que c'est mal ? C'est son corps, elle fait ce qu'elle veut. Donc selon moi, une d'interdiction (ou pénalisation) du client ou du prestataire est absurde. Ce point là, c'était pour les travailleuses du sexe qui ont choisies ce métier.
Pour celles qui sont exploitées, contraintes, victimes de ces réseaux mafieux de merdes : Une pénalisation du client serait au mieux inutile, au pire catastrophique. Je m'explique :
Au mieux: La police ne développe pas les moyens nécessaires, ne vadrouillent pas, et donc ne tombent pas sur le client au moment ou à la fin de la prestations. Bref, cas de mise en place d'une règle mais crédibilité d'application zéro.
Au pire : La police développe les moyens nécessaires, vadrouillent et réussissent a intimider les clients de manière assez forte pour que la clientèle se fasse moindre. Et comme ça réduira la clientèle, à défaut de la supprimer a 100% (bah oui, y aura toujours de la clientèle...) les filles se feront davantage exploitées et auront des conditions de travail encore plus horrible.
Dans la mesure où les réseaux mafieux sont implantés en France, qu'ils sont solides, construits, forts, tout le monde sait qu'une simple pénalisation du client ne les feront pas fléchir. Je pense que tout le monde sera d'accord avec ça, ou alors vous êtes un peu bêbêtes ^^. Du coup, la question qui repose sur la morale de la marchandisation des corps est d'office obsolète et ne sert à rien. Puisqu'on ne peut rien faire de toute façon.
La seule solution envisageable est de traquer directement ces réseaux mafieux, mais ça, ça coute de l'argent. Trop d'argent. En plus, ces réseaux viennent de l'extérieur, et on contrôle de moins en moins nos frontières.
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19/11/2013 à 00:54 |
La seule solution envisageable est de traquer directement ces réseaux mafieux, mais ça, ça coute de l'argent. Trop d'argent. En plus, ces réseaux viennent de l'extérieur, et on contrôle de moins en moins nos frontières.
Tu serais surpris d'apprendre que pas en majorité, il y a de gros réseau tenu par des français d'origine française et de bonne classe. Les filles exploités elles, viennent pas mal de l'immigration, ils jouent pas mal avec les papiers et ça. Mais il y a aussi des françaises bien en règles prit dans cette machine infernale.
Pour ce qui est de l'argent, c'est pas le problème, le problème c'est la corruption pour la non-action des enquêteurs. (Peut être aussi des clients trop gros poissons pour l'état français, mais ça, c'est de la pure spéculation par contre).
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19/11/2013 à 07:52 |
Vous aurez beau pousser le débat le plus loin possible, avec tous les arguments que vous voulez, le débat n'avancera jamais pour les législateurs et les juristes. Pour le droit français votre corps ne vous appartient pas. On ne peut pas utiliser son corps contre de l'argent. A la même image qu'on ne peut pas vendre ses organes, son sang, son sperme, une femme son ventre. En gros, la prostitution est parfaitement légale quand elle est gratuite. Et ça pour le droit français c'est super important, et ça ne changera jamais.
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18/27 |
19/11/2013 à 11:00 |
Kodak Master --->
On ne peut pas utiliser son corps contre de l'argent ? Et les bar a strip teases ? Les filles utilisent leurs corps pour de l'argent, elles se font toucher. Okaii y a pas d'actes sexuels mais bon.
Et si la France adopte la GPA on en reparlera !
Rei ---> Sûrement...
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19/27 |
19/11/2013 à 17:51 |
Lineo a écrit :
Kodak Master --->
On ne peut pas utiliser son corps contre de l'argent ? Et les bar a strip teases ? Les filles utilisent leurs corps pour de l'argent, elles se font toucher. Okaii y a pas d'actes sexuels mais bon.
Et si la France adopte la GPA on en reparlera !
Rei ---> Sûrement...
Il n'y a pas d'actes sexuels donc pas d'utilisation du corps.. Et justement, dans les bars à strip-tease, tu touche pas.
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20/27 |
19/11/2013 à 18:16 |
On se renseigne avant de dire des bêtises.
Ayant participé a un enterrement de vie de garçon organisé dans un bar a strip tease, je t'assure qu'on a pu toucher les danseuses, pas entre les jambes, mais les fesses et les seins. J'en ai même vu embrasser vite fait sur la bouche en échange d'un petit billet.
Et que dis tu des massages naturistes ? J'ai vu un reportage là dessus, je me suis aperçu ensuite qu'il y en avait à Lyon, des centres légaux de droits. Les massages body-body, où la masseuse frotte son corps contre le tien.
Alors bon, si le corps est utilisé contre de l'argent, ne me dis pas le contraire.