Un sujet banal mais tabou

oh dear a écrit :

Asmoday a écrit :

oh dear a écrit :

Est ce que tu as déjà envisagé le fait de faire du bénévolat quelque part ?

Hmmm non pas vraiment même si j'apprécie l'idée, je ne vais pas souvent au contact ds autres, ce sujet est déjà un exploit en lui-même. Mais en y réfléchissant, ça peut permettre de se rendre et de se sentir utile, même si ce n'est pas grand chose enfin..


Tu peux essayer de voir si tu peux aider les restos du cœur, la croix rouge ou n'importe quelle association, ça fait vraiment plaisir de voir qu'on aide des gens.
Par contre, recruteur de donateur, je décommande, parce que ça rend triiiste comme job ! Non seulement les gens t'ignorent mais t'es chefs te hurlent dessus parce que tu signes pas de contrats. Ça bouffe de l'énergie, c'est horrible !

En tout cas, reste pas seul, on se sent mieux en groupe.

Ouais, je vais y réfléchir, ca peut peut-être m'aider à voir la vie d'une autre façon en aidant les gens ?
Recruteur de donateur, c'est ceux qui sont là pour récolter des signatures non ? Oui, après ca dépend du groupe aussi mais là je pense pas qu'il y ait autant de "cons" (excusez-moi l'expression) C'est à tester, je verrai aux prochaines vacances

comme je te l'ai dis précédemment te lier à des personnes de confiance évite d'avoir des pensée noir ^^

ou sinon fais des activités ... regarde moi par exemple ( je suis pas le meilleur des modèles mais j'en ai pas d'autres sous la main Mdrrr ) je fais du violon et lors des auditions je change la journée des gens qui m'écoutent et je leur fais vivre diverses émotions ^^ le théâtre le chant ...

Bon j'ai pas lu toutes les réponses (je vais peut-être répéter des choses), mais cette pensée que rien ne pouvait être mieux que la mort, je l'ai connue. Et ça me paraît très loin maintenant, pourtant ça m'a pris des années pour en sortir vraiment. Alors je vais t'expliquer comment, en espérant que ça puisse t'aider.
La première étape c'est d'accepter le problème comme tel : c'est un problème, c'est même une maladie. La dépression existe à divers stades, mais celui où on veut vraiment mourir, c'est le plus critique. Le fait de programmer, je l'ai fait aussi : en 2012, pour moi à ce moment là l'espoir de mourir plus tard était ce qui me permettait de tenir plus longtemps, pour pas décevoir l'entourage, et puis par curiosité : "qu'est-ce qui va se passer après, quand je serai plus là? et si je restais juste encore un petit peu? trois jours, trois mois, et après ce sera bon ; je pourrais m'en aller, toute façon j'ai pas ma place ici" ... mais ce n'était pas la solution ; ça ne l'est pas. La deuxième étape, accepter de s'attacher. Malgré toutes les déceptions qu'on peut enchaîner, tous, il faut persister, et récolter les bons souvenirs, même s'ils sont suivis de nouvelles déceptions ! Je sais que c'est difficile : pendant très longtemps je me concentrais sans y faire attention sur le plus négatif ; mais c'est important de voir qu'il y a aussi du bon dans ce drôle de monde dont on a pas toujours envie de rire. Il faut accepter de prendre des risques, faire des expériences de vie, de préférence bonnes pour la santé, parce que la santé de l'organisme va de paire avec le moral, bien plus qu'on ne se l'imagine. Tu peux noter des choses positives, les souvenirs, les idées, tout un tas de petites choses, pas à pas ; ça viendra plus facilement avec le temps. Bon, après avoir accepter que ça n'allait pas, je suis aussi passer par l'auto-médication (impossible de parler ni à la famille ni aux médecins pour ma part) : le millepertuis est terriblement efficace, et discret. Je t'avouerai que même avec ça pour ma part ça n'a pas été facile : j'en abusais, j'e n'arrêtais jamais, ou alors je reprenais encore plus fort au bout de quelques jours. Pourtant, à l'état que tu décrit, je te le conseille quand même : c'est naturel et si tu fais attention, il n'y aura aucun problème ; tu pourra réduire les doses quand tu commencera à te sentir mieux. C'est ce que j'ai fini par faire, d'abord en prendre moins, puis seulement en cas de rechute de moral, et enfin plus du tout. Sur la fin, les fleurs de Bach m'ont aussi un peu aidé (un truc qui doit aidé à positiver) ; mais l'idéal c'est encore de s'aider soi-même pour ça. Voilà, et puis entour toi de personnes positives, des personnes qui te font du bien, même si les relations ne durent pas toujours, il faut profiter de l'instant, trouver les personnes avec qui c'est possible. Bon courage ; même avec les solution, guérir de la dépression est un chemin long et difficile (et parfois on se demande même si ce n'est pas plutôt là qu'on tombe malade, avec cette idée folle de continuer) mais ça en vaut le coût ! Encore quelques petits trucs : parler et écrire, dans le but aussi de mieux te connaître toi-même. La dépression ne vient pas sans raison ; si tu trouve son origine chez toi, tu aura parcouru déjà la moitié du chemin pour retrouver goût à la vie. Et la mort viendra de toute façon, alors autant profiter (dans la mesure du possible) de la vie,, parce qu'on en a peut-être qu'une (ou au moins qu'une à la fois). Une dernière chose : fait ce que tu aime faire : les bons moments à collecter peuvent aussi être vécu en solitaire parfois.