Bonsoir !
Nouveau topic, cette fois-ci pour parler un peu psychologie. Oui, j'en ai marre de parler que de l'informatique, alors je vais un peu parler de la seconde passion de ma vie, la psychologie.
Avant tout, préciser mes liens avec celle-ci :
Dépressive légère depuis quelques années, j'ai rapidement était confrontée à un dilemme : me suicider, ou voir un psy. Devinez ce que j'ai choisis ? Bref.
Ma relation avec la psychologie ne s'est pas arrêtée là. Passionnée, j'ai lu moult ouvrages, et surtout aujourd'hui je pique les cours que mon compagnon suit en fac (de Pyshologie, bravo Sherlock).
Ceci établi (ça a une importance pour la suite, croyez moi), je me lance dans le cœur de mon sujet.
Après avoir remarqué les réactions de plusieurs personnes, et SURTOUT entendu de nombreuses... remarques, il me semble important de dire quelque chose.
CONSULTER UN PSYCHOLOGUE (ou psychiatre) N'EST PAS UNE HONTE, ET SURTOUT PEUT ÊTRE UNE AIDE SANS PAREIL.
Pourquoi, quand, comment ?
Pourquoi ?
Oui, après tout, pourquoi payer un psy alors que ma meilleure amie est si présente pour moi lorsque je vais pas bien ?
Simple. Un psychologue est un professionnel. Aller voir sa meilleure amie (exemple) à la place d'un psy, c'est comme demander à sa grand-mère pourquoi on a des règles douloureuses plutôt que de le demander à son médecin. Le rapport est le même.
Un psy est formé à l'aide et à la guérison. Je dis ceci autant en tant que patiente que passionnée (d'où mon introduction auto-biographique).
De fait, si un malaise permanent, une déprime forte et permanente, des névroses diverses (nymphomanie ? mythomanie ? jalousie maladive ? angoisses ? insomnies non-organiques ?), ou des pensées suicidaires anormales et obsédantes vous assaillent, n'hésitez pas.
Ce n'est pas plus honteux que d'aller voir son médecin, et cela peut faire autant de bien aux "malades" qu'aux personnes "saines".
Quand ?
Dès l'apparition de la névrose permanente ou que la gène devient bien trop forte, ou que vous vous sentez perdre pied.
Néanmoins le travail avec soi-même demande un réel désir de guérison.
Comment ?
Car non, nous ne sommes pas assez renseigné(e)s sur les démarches nécessaires. Personnellement je n'en connais que deux, pour joindre un psychiatre :
- vous êtes interné(e) en hôpital psychiatrique suite à une tentative de suicide (TS) ou un épisode névrotique grave ; là le personnel soignant vous fera prendre en charge, et si vos parents le désirent se mettra en place un véritable suivi.
- vous décidez de consulter vous-même. INFO : si vous désirez être remboursé(e) par la SÉCU, passez par votre médecin traitant qui vous enverra chez un psychiatre (qui -à son tour- peut vous envoyer chez un psychologue si la situation l'exige), et ainsi vous serez remboursé(e). Le reste de la procédure se fait comme chez un médecin classique.
Lien thérapeutique ?
Ce terme désigne la relation de confiance entre le patient et le spécialiste.
Il peut mettre plusieurs mois avant de se mettre en place, mais une chose prime sur les autres : vous devez être en confiance avec votre thérapeute. Ceci signifie que vous devrez peut-être essayé un, deux, trois, quatre psy avant de tomber sur le bon, celui qui vous convient.
N'ayez pas peur, c'est normal.
Médicaments
Parce que oui, parfois, un traitement psychologique nécessite l'usage de médicaments, en vue de placer l'esprit dans des... conditions favorables au traitement.
Cela veut dire somnifères pour reposer l'esprit, anxiolytiques pour calmer les angoisses, antidépresseurs pour limiter les risques de suicide, etc.
NE PRENEZ PAS CE GENRE DE MÉDICAMENT SANS L'AVIS D'UN MÉDECIN OU -SURTOUT- D'UN PSYCHIATRE.
Si vous consultez un psychiatre, demandez si possible une guérison sans médicaments (ça reste des drogues, donc bouleversent votre étant biologique, mental, et surtout provoque de la dépendance) ; on ne vous en donnera alors qu'en cas d'extrême nécessité.
Voilà. Ce topic fait guise d'introduction, dans la mesure où j'aimerais en faire quelques autres sur le sujet.
Je tenais à le poster car les informations sur le sujet sont limitées, et surtout aux vues des nombreux préjugés/craintes sur ce genre de pratique.
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21/111 |
04/04/2008 à 02:11 |
Noémie, ton histoire me rappelle un psy qu'avait vu ma soeur. Un vrai massacre, pareil...
Il y a des incompétents partout !
Mais si tu peux t'en sortir toute seule, c'est encore mieux.
Friture -> Le test de la tâche d'encre, connu
.
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22/111 |
04/04/2008 à 02:14 |
le test de l'encre c'est quoi déja c'est pour voir l'imagination ou une partie du test de qi?
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23/111 |
04/04/2008 à 02:14 |
Crouton> haaa c'était horrible
" Que vois tu sur cette image ? O_ô
- Un papillon.
-Hahaaam Ô_o "
Ma soeur (chez le même psy ) a dû regarder des images biens glauques :
Je me rappelle d'un ou on voyait un gamin avec un flingue sur un banc.
Enfin c'était réellement ..xD
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24/111 |
04/04/2008 à 02:15 |
happyending a écrit :
le test de l'encre c'est quoi déja c'est pour voir l'imagination ou une partie du test de qi?
Ni l'un ni l'autre.
C'est de l'interprétation, en fait. A partir de ce que tu vois, ça fait ressortir certains traits dominants de ta personnalité inconsciente.
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25/111 |
04/04/2008 à 02:16 |
elle m'a pas dit le résultat du coup
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26/111 |
04/04/2008 à 02:17 |
happyending a écrit :
elle m'a pas dit le résultat du coup
T'as pas à le savoir, en fait.
Pour info, il s'agit du Test de Rorschach.
Friture -> Oui, je vois le genre. J'y ai échappée jusque-là
.
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04/04/2008 à 02:19 |
pourquoi j'ai pas a le savoir?
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28/111 |
04/04/2008 à 02:20 |
Crouton a écrit :
happyending a écrit :
elle m'a pas dit le résultat du coup
T'as pas à le savoir, en fait.
Pour info, il s'agit du Test de Rorschach.
Friture -> Oui, je vois le genre. J'y ai échappée jusque-là .
'Fin c'est sur que ça ne me correspondait pas ^^
Mais je dois dire que ça a bien aidé mon frère en fait. (les psy)
(Je viens de me rendre compte que je fais VRAIMENT partie d'une famille de névrosées O_o )
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29/111 |
04/04/2008 à 02:21 |
happyending a écrit :
pourquoi j'ai pas a le savoir?
Parce que ça regarde le professionnel. Toi au final, t'es pas là pour connaitre des résultats de tests, t'es là pour guérir.
Comme le QI : bon nomvre de psy ne donnent pas le résultat, parce qu'au final ça ne change rien.
Friture -> Oui, tous les tests ne sont pas valables pour tous... C'est encore une science qui tâtonne, tu sais.
(Un névrosé rend son entourage névrosé. C'est la règle.)
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04/04/2008 à 02:23 |
ça elle me l'a donné, oui mais pour savoir guérir faut bien savoir comment on fonctionne? parce que les traits de caractères inconscient ça peut servir aussi
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31/111 |
04/04/2008 à 02:25 |
"(Un névrosé rend son entourage névrosé. C'est la règle.)"
C'est exactement ça !
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32/111 |
04/04/2008 à 02:25 |
happyending a écrit :
ça elle me l'a donné, oui mais pour savoir guérir faut bien savoir comment on fonctionne? parce que les traits de caractères inconscient ça peut servir aussi
Oui et non.
Mes connaissances sont trop limitées pour te répondre précisément, mais ces traits inconscients tu dois les saisir par toi-même. Le test -en plus de ne pas être fiable- est plus là pour guider le thérapeute sur la façon de t'aider que pour t'aider directement.
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33/111 |
04/04/2008 à 02:28 |
a d'accord merci
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34/111 |
04/04/2008 à 02:30 |
c'est pour ça que je fou la merde autour de moi
je les rend névrosés
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35/111 |
04/04/2008 à 02:32 |
Bon je vais allez dodoter
Bonne nuit les gens ! =)
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36/111 |
04/04/2008 à 09:03 |
J'aime pas le terme "médicaments"... ces trucs là, c'est de la merde.
Les bons psy sont très rares.
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37/111 |
04/04/2008 à 11:22 |
Personnellement je vois un psy(chiatre) depuis deux ans et demi, je ne me sens pas pour autant "folle" même si les préjugés tels que les insultes "vas voir un psyt'es taré.." et l'image néfaste qu'il en ressort n'est pas très reluisante, je ne le crie pas sur les toits, mais je ne le caches pas.
Voir un psy suite au décés de mon grand père m'a beaucoup aidé, non pas par rapport au décés mais à ma vie "d'après", en effet depuis ce décés j'enchaine les crise de tétanie (tremblement, paralysie des muscles... du à l'angoisse) j'ai développé une bonne floppé de peurs après la mort de mon grand père, ma psy ne m'a pas aidée à surmonter ces problèmes mais plutot à "passer à autre chose" et a réfléchir sur d'autres sujets, de ce fait je pense (même si c'est impossible) que tous les adolescents devraient en voir un, non voir la mienne^^ qui m'a beaucoup aidé dans mes choix tout en restant le plus objective possible, j'ai pris de l'assurance, et ma phylosophie est la suivante:
Mettons que mon moral est un jardin, que les baisse de moral sont des mauvaises herbes et les remontée des belles fleurs.
Je fais désormais tout (inconsciemment) pour faire gagner du terrain aux belles fleurs, afin de chasser par la même occasion les mauvaises herbes. Parce que je pense qu'il n'est pas toujours toujours très bon d' "affronter ses problèmes". Enfin bon voilà, tout ça pour dire que voir un psychologue c'est plutot une chose positive contrairement aux dires de certains. Même si je le conçoit, il y a des mauvais psy (comme il y a des mauvais partout) et des mauvais patients^^
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38/111 |
04/04/2008 à 11:23 |
happyending a écrit :
le test de l'encre c'est quoi déja c'est pour voir l'imagination ou une partie du test de qi?
test de Rorschach
edit:mince avais pas vu que Crouton l'avait déjà dit^^
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39/111 |
04/04/2008 à 11:24 |
Peine_Art a écrit :
J'aime pas le terme "médicaments"... ces trucs là, c'est de la merde.
Les bons psy sont très rares.
Non, ce n'est pas de la merde. Puisque nous savons que le physique influe sur le psychique et inversement, on peut soigner des troubles dépressifs avec des médicaments, ce sont des choses prescrites par des médecins, qui savent ce qu'ils font, qui ont fait de longues études et qui connaissent les risques que ça pourrait engendrer.
Ma mère a du prendre des antidépresseurs, ça l'a beaucoup aidée, elle n'y a pas créé de dépendance, n'est pas devenue pire après, n'est pas devenue folle. Dans certains cas ça n'aide pas, dans d'autres ça aide à affronter ses problèmes et à les régler, à l'aide de courage et d'une bonne thérapie.
J'ai commencé à aller voir régulièrement une psychologue vers l'age de 12 ans, parce que j'y étais forcée par mes professeurs, c'était la psychologue de mon école, et j'ai du aller la voir pendant deux ans, ça ne m'a pas fait avancer.
Autant dire que je ne me sentais pas en confiance avec elle, que d'ailleurs j'ai eu raison puisqu'elle est allée raconter la moitié de mes problèmes à un de mes prof et à mon père.
J'ai donc été plus ou moins dégoutée de ce comportement, ai arrêté d'aller la voir, puis ai arrêté de parler avec les gens de mes problèmes n'ayant plus confiance en personne.
J'ai fais une sorte de phobie scolaire à la fin de ma scolarité obligatoire, puis en début d'année scolaire cette année, j'ai arrêté d'aller en cours, j'ai donc décidé de retourner voir une psychologue qui m'avait été conseillée par le psychiatre de mon frère. J'ai donc entamé une nouvelle thérapie qui m'aide et dans laquelle je me sens en confiance. Là, j'ai compris que je faisais de la dépression depuis environ 3 ans, même s'il y avait eu des périodes plus heureuses que d'autres, choses dont je ne m'étais pas rendue compte, malgré les envies suicidaires récurrentes, de la mutilation journalière et des prises de médicaments pour être shootée pendant toute la journée, et d'autres conneries plus ou moins destructrices pendant une période. Bref, je pensais que c'était la crise d'adolescence.
Je vais aussi voir deux psychiatres et une assistante sociale pour régler des problèmes différents, dans un centre pour les adolescents, et ce sont des gens très bien également.
Racontage épisodique de vie pour dire que oui, il y a des gens biens dans le domaine, même si y a pleins de cons, même si y a des gens qui te récitent des phrases sorties de livres de psycho à longueur de séance. Y a des personnes sérieuses qui peuvent nous aider, si on accepte de laisser notre égo surdimensionné de côté et de se faire aider à aller mieux.
Et ceux qui vont voir des psy ne sont pas "fous". -_____-'
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40/111 |
04/04/2008 à 11:24 |
Juste un petit détail :
un psychiatre s'occupe de pathologies lourdes et est le seul habilité à prescrire des médicaments, tandis qu'un psychologue vas plutôt aider une personne dans une mauvaise passe, mais qui n'as pas forcément d'envies suicidaires.
Et seul le psychiatre est remboursé par la Sécu, ce qui fait que de nombreuses personnes vont voir un psychiatre à tord (et donc se retrouvent avec des médicaments pas forcément nécessaires).