Ici j'veux pas d'artiste, juste un coeur qui parle.
Pas de talent, pas de rime ni forcément de sens.
simplement un afflux de phrases qu'on laissera se déverser sans réserve.
Ecrivez VOTRE texte avec ce qu'il vous vient à l'esprit en ce moment même !
Afin de mieux illustrer mon idée, je fais le premier pas :
Il y avait ce ciel marqué au fer rouge, souffrant de la mort du jour. Au loin, déjà, l'horizon serpentin délimitait l'infini d'un azur incertain. J'ai alors senti la bise s'accrocher à la falaise de bois, entrainant avec elle ma plume oubliée sur la table.
Tu sais j'ai couru, sur les feuilles épineuses, sur la mousse sablonneuse, j'ai trainé le poids d'un monde et j'ai courbé le dos sous les étoiles. J'ai traversé le marécage de l'angoisse, la fange de mélancolie me rongeant les os. J'ai poursuivi les nuages qui déversaient leur pluie d'acide sur ma peau. J'ai ôté l'orgueil naissant de mon âme et j'ai souffert du vide dans ma main. Mes doigts pianotaient sur la roche marine aiguisée, n'y laissant que des tâches sanguinolantes faute de ne pas avoir ménagé mes pulsions.
Ma plume s'est enfuit cette nuit.
Elle s'en est allée puiser son encre dans le bleu de ton regard, redessiner le galbe des tes hanches et maquiller ton visage laiteux. Chatouillant ton coeur au passage, elle n'y a pas descellé mon prénom... Dis, triste ange, m'aurais-tu donc craché un de ces mensonges au creux de mon oreille lors de notre ascension au septième ciel ? Avoue moi, joyeux malin, que de mes sourires en ta mémoire tu les effacait au matin ?
J'ai dissimulé mon honneur sous un tapis de daim, sous un tipi d'indien. J'ai noyé mes larmes dans mon bain. Mais ma peine fleurit, la vois-tu seulement dans ce jardin de pensées violacée par l'ennuie ?
Tes bras, ces lianes venimeuses et sauvages qui m'enlacent, sauront-ils déployer, décupler la force d'une haine qui me traverse ? Achève moi, démembre moi.
Cette pierre tombale au fond du jardin, ce coeur de pierre qui trône là bas, j'veux y graver mon nom. Que mon cerceuil soit du même marbre qu'étaient tes sentiments, que mes souvenirs soient la poussière recouvrant notre bonheur et que ce sépulcre demeurt seul dans le cimetière de tes amours empoisonnés...
A VOUSSSSSSS !
Tronche D`Happy.
Ecriture automatique. |
81/85 |
16/02/2010 à 15:52 |
Crouch crouch !!!!
Ecriture automatique. |
82/85 |
16/02/2010 à 17:00 |
Le goût de sang & de métal dans ma bouche se mélange inconsciemment à l'amertume de ton absence. J'ai cru pouvoir oublié, mais me voilà dépendante de son corps, de son grain de peau. Me voilà dépendante à une âme. Me voilà autrement désormais, dans un autre monde, un monde dans lequel je me lasse du temps. Car il semble jouer avec mes nerfs, & je ne suis plus qu'une boule de d'angoisse passive, au bord de l'explosion.
Ecriture automatique. |
83/85 |
18/02/2010 à 16:42 |
Ton souvenir n'est plus qu'un abîme sans fond où se noient mes espoirs.
Ecriture automatique. |
84/85 |
18/02/2010 à 16:58 |
Pannonica2 a écrit :
Lui et moi, moi et lui. Nous. Interaction. Rien ne se passe. Je sens son regard posé sur moi. Il regrette. Il regrette, mais n'ose rien dire. S'excuser. Dire qu'il a mal réagi, qu'il s'est mal comporté. Au lieu de ca, il pose son regard sur moi, attendant ma réaction.
Il est désolé; essaye de me faire rire. Son regard posé sur moi me fait fondre. Il le sait. Continue à me regarder, sans bouger. Je fond. Lentement. Comme du chocolat, ou du beurre, ou une glace au citron. J'adore les glaces au citron. Il le sait très bien. Je le déteste. Enfin, j'essaye. En vain. Il me connait déjà. Il n'a plus qu'à compter jusqu'à 10 et je serai à lui. C'est tout. C'est injuste. Ses yeux.
Ah! Ces yeux. Bleus comme le blues que j'avais pendant toutes ces semaines. Bleus comme le ciel. Infini. Comme notre amour.
Je l'aime. Il le sait. Ca se voit.
Il m'aime. Je le sais. Ca se voit.
Je déteste ca. ...8 ...9 ...10
Je le regarde. Ses yeux bleus. Transe. On rit. Ensemble. Lui et moi, moi et lui.
C'est moi. C'est tout à fait moi.
Ecriture automatique. |
85/85 |
19/02/2010 à 20:11 |
ChOou a écrit :
Pannonica2 a écrit :
Lui et moi, moi et lui. Nous. Interaction. Rien ne se passe. Je sens son regard posé sur moi. Il regrette. Il regrette, mais n'ose rien dire. S'excuser. Dire qu'il a mal réagi, qu'il s'est mal comporté. Au lieu de ca, il pose son regard sur moi, attendant ma réaction.
Il est désolé; essaye de me faire rire. Son regard posé sur moi me fait fondre. Il le sait. Continue à me regarder, sans bouger. Je fond. Lentement. Comme du chocolat, ou du beurre, ou une glace au citron. J'adore les glaces au citron. Il le sait très bien. Je le déteste. Enfin, j'essaye. En vain. Il me connait déjà. Il n'a plus qu'à compter jusqu'à 10 et je serai à lui. C'est tout. C'est injuste. Ses yeux.
Ah! Ces yeux. Bleus comme le blues que j'avais pendant toutes ces semaines. Bleus comme le ciel. Infini. Comme notre amour.
Je l'aime. Il le sait. Ca se voit.
Il m'aime. Je le sais. Ca se voit.
Je déteste ca. ...8 ...9 ...10
Je le regarde. Ses yeux bleus. Transe. On rit. Ensemble. Lui et moi, moi et lui.
C'est moi. C'est tout à fait moi.
Oh mon dieu! Quelqu'un a lu mon texte
C'est marrant. Je suis touchée qu'une autre personne connaisse ce(s) sentiment(s). Et ca fait bizarre de relire un texte écrit il y a quelque mois xD