Peu importe qui lira, peu importe votre avis. Je ressens juste le besoin de m'exprimer et je le fais ici. Je suis amoureuse. C'est la première fois que ce sentiment s'est emparé de ma poitrine. Je trouvais cela superbes, j'étais émerveillée par mes émotions, j'avais mis la réalité de côté. Je savais que cette histoire était à sens unique. Mais cela m'était égal, car le simple fait de sentir mon coeur battre à en perdre la raison dès que je le voyais donnais un sens à ma vie. Je souriais béâtement le jour et déversais mes larmes la nuit. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus. Et puis tout s'est enchaîné. Je n'ai jamais osé lui avouer. Lui, il ne me parlait que de ses ex, de ses problemes et de ses joies amoureuses. Il employait toujours le 'tu', et jamais le 'nous'. Peut-être n'étions nous pas faits l'un pour l'autre. Ses sourires et ses blagues rythmaient mes journées. Il était mon soleil, mon eau et mon oxygène. Jusqu'au jour où tout a basculé. Il m'a dit, la veille, que je comptais énormément pour lui. Il m'a juré qu'il ne pourrais jamais m'oublier. Je n'ai pas compris, sur le moment. Je ne me suis pas posé de questions. J'aurais du m'en appercevoir, je savais qu'il n'était pas bien. Et pourtant il se confiait à moi ouvertement. Peut-être ne m'avait-il pas tout avoué. Bien entendu, il gardait son jardin secret dont seul lui avait la clée et ce mal être devait sûrement faire partie de celui-ci. Ce soir là, j'ai eu la mauvais idée de le quitter sans un aurevoir. Ce soir là, j'ai failli lui avouer que j'avais une boule dans le ventre lors de sa présence. Mais j'ai été lâche et je me suis dit que cela se ferait plus tard. Je l'ai quitté. Il était distent et différent des autres jours. Il m'avait juré de ne jamais m'oublier, moi je lui ai dit qu'il était absurde. Ce soir-là, il est partit. Il a pris des cachets et a rejoint les siens. C'est égoïste de me laisser comme ça, de nous laisser. Et je regrette. Je regrette de ne jamais avoir eu l'occasion de lui dire combien je l'aimais, de lui prouver que sa folie était mon petit brein de joie quotidienne. Je ne peux l'oublier. Je l'ai trop aimé, maintenant mon coeut ne veut plus le lacher. J'ai mal. Si mal de ne plus être avec lui. Biensur, j'ai déjà pensé à le rejoindre, mais je ne veux pas que mes proches vivent ce que j'ai vécu. Ce soir là, il aurait dû savoir que je l'aimais. Je t'aime encore, Manu.. Je t'aime! Je te l'ai juré et crois-moi je ne t'ai jamais oublié. je ne pourrais jamais. Repose en paix, mon ange. Ques tes yeux bleus éclairent mes nuits. Sois sûr que tu restera à jamais le seul. Je t'aime... |