à 13 ans | lutti [14ans] | 21/12 | |
Mon histoire débute un beau jour de septembre, ou j'apprends qu'un de mecs de ma classe, L. , est russe. Comme il s'agissait d'une culture très proche de la mienne (tchéco-slovaque), il a commencé a m'intriguer. On ne pouvait pas dire qu'il était beau, mais il dégageait quelque chose d'unique. Il avait énormément de charme. C'est fou comment on se ressemblait. On nous a pris pour des jumeaux à plusieurs reprises. Et puis là, le détail qui m'a fait craquer. Un jour, en sport, il a renversé un plot, et moi, pour déconner, je lui dit: "remets ca tout de suite a sa place!" et lui, il m'a regardé avec des yeux tout ronds et... il m'a obéit ! Ca peut paraître très étrange, mais il était tellement chou... Une passion énorme est née. Mais dès le début, je ne sais pas du tout pourquoi, j'avais un énorme blocage. J'étais incapable de lui parler. En classe, on disait exactement les mêmes phrases en même temps, on faisait les mêmes gestes et tout... Puis, des regards ont commencé à être échangés timidement. Novembre : J'étais amoureuse de lui, et réciproquement. Mais rien, pas de progrès. Décembre, janvier, février, mars, avril, mai, juin... Les mois défilaient, et bloqués par notre timidité, rien ne s'est passé. L'année se résumait a à peine 5 phrases échangées, et je peux toujours les citer. S'en suivit une grose période de déprime. Puis j'ai arrêté de l'aimer. Comme avec le temps, la magie s'en va. Rentrée septembre 2008 : la rechute. J'ai de nouveau cédé à son charme irrésistible. Mais il y avait toujours ce bloquage. Mais pendant les vacances, j'ai pris de bonnes résolutions : je serais désormais plus ouverte. C'est comme ca que le mercredi 26 novembre a 8h43, je lui ai tout dit. Je lui ai dit ce que je ressentais pour lui. Sa réponse? "Ok... bon... je ne sais pas..." TOUT ce temps pour ca. Je ne regretterais jamais quelque chose autant que ca. Comme je l'ai déja dit, avec le temps, la magie s'en va. Je l'amais. IL M'AIMAIT. On avait un amour réciproque. Et rien. La timidité est vraiment étouffante. JE NE L'OUBLERAI JAMAIS. |